Le Guide du ROOTard pour Linux
Eric Dumas, Eric.Dumas@Linux.EU.Org, Eric.Dumas@freenix.org
Version 2.8, 21 Septembre 1998
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Table des matières
1. Préambule
1.1 Histoire de ce guide
1.2 Présentation du contenu
1.3 Plate-forme
1.4 Quoi de neuf ?
1.5 Copyright
1.6 Améliorations de ce document
1.7 Traductions
1.8 Sites officiels de distribution
1.9 Évolution du format de ce guide
2. Introduction
3. Feuille d'Information
3.1 Résumé
3.2 Linux - Introduction
3.3 Caractéristiques de Linux
3.4 Matériel
3.4.1 Configuration minimale
3.4.2 Configuration recommandée
3.4.3 Matériel pris en charge
3.5 Liste incomplète de programmes disponibles
3.6 Qui utilise Linux ?
3.7 Documentation
3.8 Comment se procurer Linux en France
3.8.1 Par l'Internet
3.8.2 Par téléphone
3.8.3 Sur CD-ROM par correspondance
3.9 Comment débuter
3.10 Les groupes Usenet consacrés à
3.11 Autres groupes Usenet
3.12 The Linux Journal
3.13 Statut légal de Linux
3.14 Ce document
4. Introduction à l'installation
4.1 Récupération
4.2 Les différentes possibilités d'installations
4.3 Conseils d'installation
5. Distributions
5.1 Définition et comment choisir une distribution
5.2 Description rapide
5.3 Disquettes d'amorçage
5.4 Slackware : description
5.4.1 Disquettes Boot et Root
5.4.2 La distribution
5.4.3 Bogues de la Slackware
5.5 Red Hat : description
5.5.1 Disquette de boot
5.5.2 La Red Hat sans disquette
5.5.3 Distribution
5.5.4 Utilisation du programme
6. Installation
6.1 Installation initiale
6.2 Partitionnement du disque
6.3 Installation avec la Slackware
6.4 Installation avec la Red Hat
7. Administration sous Linux
7.1 Clavier Français
7.2 LILO
7.3 Montage automatique de partitions : /etc/fstab
7.4 Montage manuel de partitions
7.5 Mise en place des quota
7.5.1 Logiciels nécessaires
7.5.2 Compilation des utilitaires
7.5.3 Activation de la gestion des quota dans le noyau
7.5.4 Activation des quota sur les systèmes de fichiers
7.5.5 Attribution d'un quota à un utilisateur
7.5.6 Statistiques sur les quota
7.5.7 Autres documentations sur les quota
7.6 mtools
7.7 Swap : création de la partition
7.8 Swap : fichier
7.9 Ajouter un utilisateur, un groupe
7.10 Lancements de programmes personnels lors du boot : /etc/rc.d/rc.local
7.11 Ordonnancement de travaux : la crontab
7.12 Imprimer !
7.13 Timezone
7.14 Nouveaux changements d'heure
7.15 locate
7.16 CD-ROM ATAPI
7.17 Mettre une console externe comme console
7.18 Deux cartes réseaux
7.19 Les fichiers d'initialisation des interpréteurs de commandes
7.20 Les sauvegardes sous Linux
7.20.1 dump et restore
7.20.2 tar
7.21 Num Lock au démarrage
7.22 Les fichiers core
7.23 Accounting - lastcomm
8. SMP, autres architectures
8.1 SMP
8.2 Plates-formes Alpha
9. X Window
9.1 XF86Config
9.2 Clavier français sous X : Xmodmap
9.3 Clavier français sous X... 2ième possibilité
9.4 Clavier français sous X... utiliser xkb
9.5 xdm
9.6 Comment démarrer plusieurs sessions X ?
9.7 Comment récupérer les erreurs sur la console ?
9.8 XFree86 et XInput
9.9 Problème assez courant
9.10 Souris pour les gauchers
10. Sécurité
10.1 X Window : le fichier .Xauthority
10.2 X Window : contrôle de la session
10.3 Problèmes de sécurité
10.4 Protection de la machine contre l'extérieur
10.5 Quelques pointeurs
10.6 Virus
10.7 Cops/Crack
11. Recompiler le noyau
11.1 Cyrix
11.2 Pentium
11.3 Compilation
12. Les fichiers spéciaux
13. Communiquer
13.1 UUCP et modem
13.2 Appels entrants
13.3 PPP
13.3.1 Introduction
13.3.2 Accès à un serveur PPP
13.3.3 Configuration d'un serveur PPP
13.3.4 Bibliographie
13.4 Un réseau derrière une seule adresse
13.5 Sendmail
13.6 Configuration du mail lors d'une connexion avec un provider
13.7 Utilisation du Kit de Jussieu
13.8 Utilisation de m4
13.9 Une fois le sendmail.cf généré...
13.10 Que faire en cas d'attribution dynamique de l'adresse IP
13.11 netstat -s
14. ELF
14.1 Introduction
14.2 Utilisation des utilitaires ELF
14.3 Sources d'information sur ELF
15. Catastrophe !
15.1 Corruption de partitions
15.2 Impossible de booter !
15.3 Formatage accidentel d'une partition
15.4 Problèmes avec le disque dur : super-bloc
15.5 Problèmes avec le disque dur : blocs défectueux
15.6 Récupération d'un disque
15.7 fatal signal 11
15.8 Disquette de secours
16. Divers
16.1 Comment générer une disquette de boot
16.2 Mon mot de passe, où est mon mot de passe ?
16.3 Comment limiter le reboot en single user ?
16.4 Consoles virtuelles - aspects pratiques
16.5 Consoles virtuelles - aspects théoriques
16.5.1 Principe
16.5.2 Configuration
16.5.3 Les touches
16.6 Francisation
16.6.1 locale // nls
16.6.2 ispell
16.6.3 Les accents sous bash
16.6.4 less
16.6.5 Formatage de textes
16.6.6 elm
16.6.7 telnet
16.6.8 French-HOWTO
16.7 teTeX et le style french
16.7.1 Installation
16.7.2 Premier test
16.7.3 Configuration
16.8 TeX et les polices de caractères
16.9 Une carte son bien configurée
16.10 Bug gcc
16.11 Emacs
16.12 Verrouillage des ports série
16.13 Minitel
16.14 Fax
16.15 Modules Chargeables
16.15.1 Structure du noyau
16.15.2 Qu'est-ce qu'un module chargeable ?
16.15.3 Compilation du noyau
16.15.4 Chargement : méthode manuelle
16.15.5 Chargement automatique :
16.15.5.1 Avertissement
16.15.5.2 Introduction
16.15.5.3 Conseils pour la compilation du noyau
16.15.5.4 Mise en place
16.15.5.5 Le fichier /etc/conf.modules
16.15.5.6 Quelques références
16.15.6 Inactivité d'une machine
16.15.7 Disque dur
16.15.8 Disque dur, autre solution
16.15.8.1 cron
16.15.8.2 mgetty
16.15.8.3 lpr NG
16.15.8.4 apache
16.15.8.5 bind
16.15.8.6 squid
16.15.8.7 sendmail
16.15.9 Le moniteur
16.15.9.1 La console
16.15.9.2 XFree86
16.15.10 La CPU
17. Suites bureautiques
17.1 StarOffice
17.1.1 Pré-requis
17.1.2 Installation
17.1.3 Utilisation
17.1.4 Points faibles
17.1.5 Conclusion
18. Pour aller plus loin
18.1 (SQ
18.2 Livres
18.3 Les HowTo's
19. Adresses
20. Contributions
21. Si vous voulez participer au développement de Linux
22. That's all folks
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11.. PPrrééaammbbuullee
Bienvenue dans la version 2.8 du Guide du ROOTard.
11..11.. HHiissttooiirree ddee ccee gguuiiddee
La première version de ce guide a été réalisée par Julien Simon
(Julien.Simon@freenix.org). Vous trouverez à la fin du guide un
chapitre contenant les noms des différents contributeurs à ce
document. Au fil des versions, cette liste s'allonge : c'est bon
signe.
11..22.. PPrréésseennttaattiioonn dduu ccoonntteennuu
Ce guide a pour but de fournir des réponses claires et concrètes aux
problèmes que peut poser l'installation de LLiinnuuxx. Il regroupe des
trucs et astuces fournis par des utilisateurs, le plus souvent lus
dans les forums de discussion _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x (f.c.o.l),
_f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x_._m_o_d_e_r_a_t_e_d (f.c.o.l.m) ou dans les _H_o_w_T_o, documents
indiquant comment installer, configurer ou améliorer un élément
logiciel ou matériel donné. Merci à ceux qui m'envoient des
corrections, des mises à jours ou même des paragraphes entiers. C'est
très sympathique et c'est la bonne manière pour faire évoluer ce
guide.
11..33.. PPllaattee--ffoorrmmee
Linux a initialement été développé pour fonctionner sur les plates-
formes de type PC (quel que soit le processeur qui s'y trouve : Intel,
AMD, Cyrix, ...). Linux fonctionne aujourd'hui très bien sur d'autres
plates-formes telles que Sparc, Alpha, Silicon, Atari, Amiga, PowerPc,
Macintosh...
Ce document est plus particulièrement dédié aux plates-formes ix86,
vous trouverez toutefois quelques informations sur les plates-formes
Alpha.
11..44.. QQuuooii ddee nneeuuff ??
Voici les nouveautés du Guide du ROOTard version 2.8 :
· description de la Red Hat 5.1, dite "Manhattan" ;
· description de la Slackware 3.5 ;
· noyau 2.0.35 ;
· et bon nombre d'autres choses (voir le fichier Changelog).
Les distributions décrites sont celles que l'on trouve sur les
serveurs ftp au 2 Août 1998.
11..55.. CCooppyyrriigghhtt
RReemmaarrqquuee iimmppoorrttaannttee : entre la version 2.6 et la version 2.7, j'ai
tenté de faire évoluer le contenu de la licence pour qu'au moins la
diffusion sur CD-ROM soit autorisée. Il s'avère que je n'ai pas reçu
les accords nécessaires du créateur initial de ce guide ainsi que de
certains contributeurs. Donc, ce guide continue à être diffusé avec
cette licence restrictive...
Le guide du ROOTard est _l_i_b_r_e et je vous encourage donc vivement à le
distribuer tel quel et gratuitement. Par contre, vous ne pouvez pas le
modifier ou le vendre. J'insiste particulièrement sur le fait que vous
ne pouvez pas tirer de bénéfice financier de ce document.
Aucune publication n'est autorisée sans l'accord préalable de l'auteur
et des contributeurs, et il en va de même pour l'inscription sur CD-
ROM, etc. Envoyez-moi un courrier pour toute demande particulière.
11..66.. AAmméélliioorraattiioonnss ddee ccee ddooccuummeenntt
Si vous souhaitez améliorer ce document en y ajoutant des paragraphes
ou tout simplement des corrections judicieuses, vous pouvez m'envoyer
un patch (utiliser le programme diff avec l'option -u) à partir du
fichier au format sgml original.
11..77.. TTrraadduuccttiioonnss
Ce guide a toujours été écrit en langue française, mais si vous
souhaitez en faire une traduction, vous avez ma bénédiction.
Signalons l'existence de la version en espagnol, traduite par
l'association de Scientifiques pour l'avancement des Sciences et
Technologies en Colombie (ACASTC). Le "Guia_del_enROOTador" peut être
récupéré via ftp sur : sunsite.uniandes.edu.co, ftp.infor.es et
ftp.lip6.fr ainsi que leurs nombreux miroirs respectifs.
À quand une version anglaise ;-) ?
11..88.. SSiitteess ooffffiicciieellss ddee ddiissttrriibbuuttiioonn
Il n'existe que deux sites officiels :
· FTP : ftp.lip6.fr dans le répertoire /pub/linux/french/docs/GRL.
· WWW : Guide Linux sur freenix
Ce guide possède un nombre de miroirs particulièrement important. Si
vous souhaitez réaliser un miroir, veuillez vous assurer à qu'il soit
mis à jour régulièrement. Si vous faites référence à ce guide dans une
diffusion, merci d'indiquer les deux sites de référence.
Voici une liste de sites miroirs :
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(_N_o_t_a _: _s_i _j_'_e_n _o_u_b_l_i_e_, _c_o_n_t_a_c_t_e_z _m_o_i !)
Il est disponible en plusieurs formats :
· texte simple : aucun accent, idéal pour commencer (mais avec une
mise en page quelque peu hasardeuse) ;
· PostScript : le format le plus agréable à consulter ;
· HTML : à lire avec des outils tels que Mosaic, Netscape, lynx ou
arena ;
· SGML avec accents normaux : il s'agit du code source original du
Guide.
11..99.. ÉÉvvoolluuttiioonn dduu ffoorrmmaatt ddee ccee gguuiiddee
Depuis que j'ai repris le GRL (Guide du ROOTard pour Linux) il y a un
peu plus de trois ans, je l'ai converti au format _S_G_M_L. Les HowTo's et
documentations LLiinnuuxx emploient aussi ce standard à partir duquel un
outil appelé "sgml-tools" génère des
documents aux formats aussi variés qu'_H_T_M_L, _t_e_x_t_e, _D_V_I, etc. La
version utilisée pour cette version est la version 1.0.7. Il s'agit de
la version originale de cet outil, sans aucun patch appliqué (il
s'agit de la première version du Guide utilisant cette version.).
Je vous conseille de lire, si vous n'avez rien installé pour le
moment, la version strictement textuelle, malgré sa lisibilité assez
réduite , ou la version
que l'on trouve en ligne sur le Web.
22.. IInnttrroodduuccttiioonn
Si vous trouvez des erreurs (g toujours été très phaché avec
l'aurtografe :-)), des commentaires, des oublis, ou juste pour me dire
que ce guide est pratique, n'hésitez pas à m'envoyer un mail à
l'adresse suivante : Eric.Dumas@freenix.org (merci d'utiliser le
source SGML pour effectuer les corrections...).
Les différents forums Usenet dans lesquels vous pouvez poster ont subi
de nombreuses modifications : _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x devrait être détruit
d'ici peu. Vous devriez donc avoir accès aux forums suivants :
· _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x_._m_o_d_e_r_a_t_e_d (modéré) ;
· _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x_._a_n_n_o_n_c_e_s (modéré) : annonces à faire à la
communauté Linux francophone ;
· _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x_._d_e_b_a_t_s ;
· _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x_._c_o_n_f_i_g_u_r_a_t_i_o_n (modéré) : problèmes de
configuration ;
· _f_r_._m_i_s_c_._b_a_v_a_r_d_a_g_e_s_._l_i_n_u_x.
Pensez à lire les chartes des différents forums, leur FAQ lorsqu'elle
existe (étudier les Documentations Usenet fr ) ainsi que les derniers messages postés avant d'y
publier un article.
Les conseils prodigués par le présent document n'engagent que ceux qui
les suivent : si vous cassez votre machine, si votre écran explose...
c'est votre faute, pas la mienne !
_T_o_u_t_e_s _l_e_s _r_e_m_a_r_q_u_e_s _c_i_t_é_e_s _a_p_p_a_r_t_i_e_n_n_e_n_t _à _l_e_u_r _p_r_o_p_r_i_é_t_a_i_r_e (Comme
le dit Juju, "profond ça !") _e_t _n_e _s_'_u_s_e_n_t _q_u_e _s_i _l_'_o_n _s_'_e_n _s_e_r_t.
Je suis bien évidement ouvert à toute suggestion permettant
l'évolution, l'amélioration et la meilleur diffusion de ce document.
N'hésitez donc surtout pas à me contacter : c'est toujours un plaisir.
33.. FFeeuuiillllee dd''IInnffoorrmmaattiioonn LLiinnuuxx ((vv22..115533,, 11eerr AAooûûtt 11999988))
33..11.. RRééssuumméé
Ce document fournit des informations de base sur le système
d'exploitation LLiinnuuxx, notamment une description de LLiinnuuxx, une liste de
ses fonctionnalités et de ses exigences, et quelques pointeurs sur des
informations complémentaires.
33..22.. LLiinnuuxx -- IInnttrroodduuccttiioonn
LLiinnuuxx est une libre implantation totalement gratuite des
spécifications POSIX, avec des extensions System V et Berkeley (ce qui
signifie qu'il ressemble à Unix, mais ne provient pas du tout
des mêmes sources), qui est disponible à la fois sous forme de
code source et de binaires. Il est propriété de Linus B.
Torvalds (torvalds@transmeta.com) ainsi que des autres contributeurs à
ce projet et est librement diffusable selon les termes de la "GNU
Public License".
LLiinnuuxx ne relève ni du domaine public, ni du _p_a_r_t_a_g_i_c_i_e_l mais du
"_l_o_g_i_c_i_e_l _l_i_b_r_e", appelé couramment "_g_r_a_t_i_c_i_e_l" ; vous pouvez
en distribuer des copies mais vous devez fournir le code source
correspondant ou au moins le rendre disponible de la même
façon. Si vous y faites des modifications que vous diffusez,
vous êtes légalement tenu de distribuer le code source de vos
modifications. Consultez la "_l_i_c_e_n_c_e _p_u_b_l_i_q_u_e _g_é_n_é_r_a_l_e _G_N_U" (GPL)
pour plus de détails. Vous en trouverez une copie dans
l'arborescence des sources de LLiinnuuxx (fichier nommé "COPYING") ou par
FTP sur le site prep.ai.mit.edu.
LLiinnuuxx est libre et continuera de l'être. En raison de la
nature du copyright GNU qui protège ce système, vouloir tout-à-coup
changer cet état de fait serait illégal. Notez bien cependant qu'il
est parfaitement autorisé de demander de l'argent pour distribuer
LLiinnuuxx, du moment que vous fournissez aussi le code source et ne
restreignez pas les droits de l'acheteur. Si vous désirez plus de
précisions sur ce sujet, lisez la GPL ; nous n'avons fait que
résumer les grandes lignes de cette licence.
LLiinnuuxx fonctionne sur des machines 386/486/Pentium possédant un bus
ISA, EISA ou PCI.
MCA (le bus propriétaire d'IBM) est pour l'instant mal pris en
charge car il y a peu de documentation disponible sur ce
dinosaure et peu d'intérêt de la part des développeurs LLiinnuuxx, mais il
existe malgré tout des "patches" pour certaines machines. Si vous êtes
intéressé, voyez :
Un portage vers les plateformes basées sur les processeurs Motorola
680x0 (actuellement des Amiga et Atari) est en cours. Cette version
fonctionne d'ores et déjà de manière satisfaisante et nécessite un
68020 avec un gestionnaire de mémoire externe (MMU), un 68030, un
68040, ou un 68060, ainsi qu'un coprocesseur arithmétique. Le réseau
et X sont fournis.
LLiinnuuxx fonctionne également bien sur les processeurs Alpha de
DEC/Compaq.
Le portage de LLiinnuuxx vers Sparc progresse rapidement. LLiinnuuxx fonctionne
sur la plupart des architectures Sparc, et la distribution Red Hat 4.0
inclut une version Sparc (en plus des versions x86 et AXP).
Les portages vers d'autres machines, dont MIPS, PowerPC, et PowerMAC,
sont en cours à des stades divers. Ne soyez pas trop impatient, mais
si vous êtes intéressé et capable de contribuer à ces portages, vous
pouvez trouver d'autres développeurs qui souhaiteraient travailler
avec vous.
Pour PowerMac, Apple et OSF ont effectué un portage de LLiinnuuxx au dessus
du micro-noyau MMaacchh. Le résultat, appelé MMkklliinnuuxx, est encore en béta-
test, mais peut déjà être utilisé.
LLiinnuuxx n'est plus considéré comme un système en béta-test, depuis que
la version 1.0 a été rendue disponible le 14 Mars 1994. Il existe
toujours des bogues dans le système et de nouveaux bogues apparaîtront
et seront corrigés au fur et à mesure du développement. Puisque LLiinnuuxx
suit un modèle de développement ouvert, toutes les nouvelles versions
seront accessibles au public, qu'elles soient considérées comme
suffisament stables ou non. Cependant, afin d'aider les utilisateurs à
déterminer si une version donnée est ou non considérée comme stable,
une convention de numérotation spéciale a été mise au point. Les
versions x.y.z, où y est un nombre pair, sont stables, et seules des
corrections de bogues seront appliquées lorsque z est incrémenté. Par
exemple, entre les versions 1.2.2 et 1.2.3, il y a eu uniquement des
corrections, et aucun ajout de fonctionnalités. Les versions x.y.z,
où y est un nombre impair, sont des versions en béta-test destinées
aux développeurs uniquement, peuvent être instables, et contiennent de
nouvelles fonctionnalités qui sont ajoutées au cours du développement.
De temps en temps, quand le développement du noyau se stabilise, un
"gel" intervient pour fournir une nouvelle version "stable" (paire),
et le développement continue sur une nouvelle version (impaire).
La version stable actuelle est 2.0.x (x changeant au fur et à mesure
que de nouvelles corrections de bogues sont intégrées au noyau), et le
développement devrait bientôt commencer sur des noyaux expérimentaux,
numérotés 2.1.x. Si 2.0.x est trop récent pour vous, vous pouvez
continuer d'utiliser la version 1.2.13 (version stable précédente).
Le noyau est très stable depuis longtemps et la majorité des versions
récentes peut être utilisée 24H/24 pendant des mois sans aucun
réamorçage, plantage ou erreur fatale. Certains sites ne réamorcent
leurs machines LLiinnuuxx qu'à l'occasion d'un changement majeur dans le
noyau.
Il faut garder à l'esprit que LLiinnuuxx est developpé selon un modèle
ouvert et réparti, contrairement à la plupart des logiciels connus
qui évoluent souvent selon un modèle fermé et centralisé. Ceci
signifie que la version courante de développement est toujours
publique (avec une ou deux semaines de retard) afin que tout le
monde puisse l'utiliser. Une version apportant de nouvelles
fonctionnalités contient par conséquent presque toujours des bogues,
mais ceux-ci sont découverts et corrigés rapidement, souvent en
quelques heures, car ceux qui y travaillent sont nombreux. Il est
donc facile pour un utilisateur final de les éviter.
À l'opposé, le modèle fermé et centralisé signifie que seule une
personne ou une équipe travaille sur le projet et qu'elle ne diffuse
un programme que lorsqu'elle considère qu'il fonctionne bien. Ceci
implique souvent de longs intervalles entre les versions, de longs
délais avant correction des bogues et un développement moins
rapide. Bien sûr, la version la plus récente d'un programme réalisé
ainsi est souvent de bonne qualité, mais le développement en est
bien plus lent.
Au 1er août 1998, la version stable de LLiinnuuxx est 2.0.35, et la version
de développement est 2.1.113.
La version 2.0 est la référence stable destinée à servir de plate-
forme fiable lors du développement de la version 2.1, qui va
permettre d'ajouter de nouvelles possibilités et d'essayer des
solutions audacieuses et modernes au coeur de LLiinnuuxx (IP v6 entre
autres). Les versions 1.0 et 1.2 sont maintenant obsolètes. Une fois
arrivée à maturité, cette version 2.1 donnera naissance à LLiinnuuxx 2.2
ou 3.0, et le jeu continuera de plus belle.
33..33.. CCaarraaccttéérriissttiiqquueess ddee LLiinnuuxx
· Multi-tâches : exécute plusieurs programmes en pseudo-parallélisme.
· Multi-utilisateurs : plusieurs utilisateurs actifs sur la même
machine en même temps (et sans licence multi-utilisateurs !).
· Multi plates-formes : il fonctionne sur différents processeurs, et
pas seulement sur Intel.
· Exécution en mode protégé sur les processeurs x86.
· Protection de la mémoire entre les processus, afin qu'un programme
ne puisse à lui seul compromettre le fonctionnement de l'ensemble
du système.
· Chargement des exécutables à la demande : LLiinnuuxx ne lit sur le
disque que les parties effectivement utilisées d'un programme.
· Partage des pages entre exécutables avec copie en écriture.
Cela signifie que des processus multiples peuvent partager la
même mémoire. Lorsque l'un d'eux tente d'y écrire, cette page (4Ko
de mémoire sur processeurs x86) est copiée ailleurs. Ceci
accroît les performances et réduit l'occupation mémoire.
· Mémoire virtuelle utilisant la pagination (et non pas le
"swap" de processus entiers) sur disque, grâce à une
partition, un fichier ou les deux, avec la possibilité
d'ajouter et de retirer de nouvelles zones de swap
dynamiquement. Jusqu'à 16 zones de 128 Mo peuvent être
utilisées simultanément, soit un total de 2 Go de swap
disponible.
· Réserve de mémoire commune aux programmes utilisateur et
au cache disque (afin que toute la mémoire libre puisse être
utilisée pour le cache qui ne sera réduit que lors de l'exécution
programmes exigeant de la mémoire) : LLiinnuuxx utilise au mieux à
chaque instant TOUTE la mémoire disponible sur la machine.
· Bibliothèques partagées liées dynamiquement (DLL a.out, et ELF) ;
des bibliothèques statiques sont bien entendu également
disponibles.
· Sauvegarde d'image-mémoire (_c_o_r_e_-_d_u_m_p) lors du plantage d'un
programme, à des fins d'analyse post-mortem effectuée grâce à un
débogueur.
· Très conforme à POSIX, compatible System V et BSD au niveau
programme source. Support des binaires COFF et ELF.
· Bonne compatibilité binaire avec SCO, SVR3 et SVR4, grâce à un
module d'émulation conforme iBCS2.
· Tous les sources sont disponibles : le noyau, les pilotes,
les outils de développement et tous les programmes utilisateur.
De plus, ils sont librement diffusables. Il existe bien quelques
applications commerciales pour LLiinnuuxx diffusées sans leurs sources,
mais tout ce qui a été libre l'est toujours et le restera.
· Contrôle de processus POSIX (_j_o_b _c_o_n_t_r_o_l).
· Pseudo-terminaux (_p_t_y_'_s).
· Émulation du coprocesseur dans le noyau afin qu'il ne soit pas
nécessaire de l'inclure dans les programmes. Tout ordinateur
exécutant LLiinnuuxx semble ainsi doté d'un coprocesseur
mathématique. Bien entendu, si votre ordinateur comporte
déjà un coprocesseur, LLiinnuuxx l'utilisera à la place de
l'émulation. Vous pourrez recompiler votre noyau pour éliminer le
code de l'émulateur (dont les fonctions seront prises en charge
par le FPU), et gagner un peu de mémoire vive.
· De nombreux claviers nationaux ou personnalisés sont définis
et il est assez facile d'en ajouter de nouveaux.
· Consoles virtuelles multiples : plusieurs sessions
indépendantes accessibles par une combinaison de touches
(indépendamment de la carte vidéo utilisée). Elles sont allouées
dynamiquement et l'on peut en utiliser jusqu'à 63 simultanément.
· Plusieurs systèmes de fichiers reconnus comme minix-1,
_X_e_n_i_x, et les plus courants de System V, en plus d'un système
très perfectionné (Ext2fs), offrant des noms de 255 caractères
et une taille pouvant atteindre 4 To.
· Accès transparent aux partitions MS-DOS (ou aux partitions
FAT OS/2) via un système de fichiers spécial : vous n'avez pas
besoin de commandes particulières pour utiliser une partition MS-
DOS. Elle ressemble a une partition Unix (sauf pour la taille du
nom des fichiers, les permissions d'accès, etc). Les partitions
compressées de MS-DOS 6 ne sont pas encore reconnues mais il
existe un _p_a_t_c_h (dmsdosfs). Le type VFAT (MS-Windows NT, MS-
Windows 95) est pris en charge depuis la version 2.0. De plus, il
existe un "patch" permettant d'accéder au système de fichiers NTFS
(la version 2.1 du noyau intègre directement cette fonctionnalité).
· Système de fichiers spécial nommé UMSDOS, autorisant l'installation
de LLiinnuuxx directement sur une partition MS-DOS (les performances
sont bien sûr grevées mais c'est très utile pour une installation
provisoire).
· Lecture seule du système de fichiers HPFS-2 de OS/2 V 2.1.
· Lecture seule du système de fichiers HFS (Macintosh) disponible
sous forme de module pouvant être chargé à la demande.
· Lecture seule du système de fichiers EFS (Silicon Graphics)
disponible sous forme de module pouvant être chargé à la demande.
· Système de fichiers ISO 9660, qui permet de lire tous les CD-ROM
conformes à ce standard quasi universel. Depuis peu, le format
Joliet est également reconnu.
· TCP/IP, incluant tous les outils comme ftp, telnet, NFS, etc.
· Pile de protocoles réseau _A_p_p_l_e_t_a_l_k.
· Client et serveur _N_e_t_w_a_r_e.
· Client et serveur _L_a_n _M_a_n_a_g_e_r (SMB).
· X Window System (X11R6) sous la forme de XFree86 3.2, gérant
l'essentiel des cartes vidéo et des souris disponibles sur
PC (y compris la carte monochrome Hercules...).
· Gestion des principales cartes sonores.
33..44.. MMaattéérriieell
33..44..11..
CCoonnffiigguurraattiioonn mmiinniimmaallee
La configuration suivante est probablement la plus petite
configuration possible sur laquelle LLiinnuuxx peut fonctionner :
386SX/16, 2 Mo RAM, un lecteur 1.44 Mo ou 1.2 Mo, n'importe quelle
carte vidéo reconnue. Elle devrait vous permettre d'amorcer le
système et de tester si LLiinnuuxx tourne sur votre machine, mais
vous ne serez pas en mesure de faire quoi que ce soit
d'utile. (NDR : 4 Mo sont quasiment indispensables.)
Pour y parvenir, vous aurez aussi besoin d'espace disque : 5 à 10 Mo
devraient suffire pour un système minimal ne comportant que les
commandes les plus importantes et peut-être une ou deux petites
applications, comme par exemple un programme d'émulation de
terminal. Ceci reste très, très limité et très inconfortable,
puisqu'il ne reste pas assez de place pour faire quoi que ce soit,
sauf grâce à de minuscules applications. Ceci n'est généralement
pas recommandé, sauf pour tester si le noyau fonctionne et bien
sûr pour pouvoir se vanter des faibles ressources matérielles
nécessaires.
33..44..22..
CCoonnffiigguurraattiioonn rreeccoommmmaannddééee
Si vous souhaitez utiliser des programmes travaillant
intensivement, comme ggcccc, XX et TTeeXX, vous voudrez probablement un
processeur plus rapide qu'un 386SX/16, qui devrait cependant
suffire si vous êtes patient.
En pratique, vous avez besoin d'au moins 4 Mo si vous
n'utilisez pas X11 et d'au moins 8 Mo si vous l'utilisez. De plus,
si vous voulez que soient simultanément actifs plusieurs
utilisateurs ou plusieurs gros programmes (comme des
compilations), plus de 4 Mo sont souhaitables. Tout fonctionnera
avec moins de RAM (même avec 2 Mo), mais Linux utilisera alors la
mémoire virtuelle (le disque dur servant de mémoire lente) et
l'ensemble s'en trouvera considérablement ralenti, au point de
s'avérer inutilisable.
La quantité d'espace disque nécessaire dépend des programmes que vous
voulez installer. La série de base des utilitaires, shells et
programmes d'administration devrait tenir sur un peu moins de 10 Mo,
plus un peu de place pour les fichiers utilisateurs. Pour un système
plus complet, Il est courant d'obtenir des valeurs de l'ordre de
20/30 Mo si vous n'utilisez pas X Window, et 40 Mo sinon (il n'est
ici question que des binaires, les sources demeurent "nettement"
plus encombrants). Ajoutez l'espace disque que vous voulez réserver
aux utilisateurs. Étant donné le prix de la mémoire de masse de nos
jours, si vous achetez une nouvelle machine, il est ridicule de
l'équiper d'un disque dur de faible capacité. Prenez au moins 1
Go, vous ne le regretterez pas.
Ajoutez plus de mémoire vive, de disque dur, un processeur plus
rapide selon vos besoins, vos souhaits et votre budget pour aller
au-delà d'un système à peine utilisable. En général, la grosse
différence entre LLiinnuuxx et MS-DOS est qu'ajouter de la mémoire à LLiinnuuxx
entraîne un gros gain de performances, ce qui n'est pas vraiment le
cas avec MS-DOS. Ceci est bien sûr en rapport avec la limite des 640
Ko directement exploitables sous MS-DOS, qui n'a aucun sens sous
LLiinnuuxx.
Si vous trouvez votre système trop lent, AJOUTEZ DE LA MEMOIRE avant
de dépenser des sommes folles pour un processeur plus puissant.
Sur un 386, passer de 4 à 8 Mo de mémoire peut multiplier la
vitesse d'exécution par un facteur de 10 ou 20...
33..44..33.. MMaattéérriieell pprriiss eenn cchhaarrggee
UUnniittééss cceennttrraalleess ::
toutes celles qui exécutent des programmes en mode protégé
386 (tous les modèles de 386, 486, 586 et 686) conviennent.
Les processeurs 286 et inférieurs pourront peut-être être
exploités un jour par un noyau plus petit appelé ELKS
(_E_m_b_e_d_d_a_b_l_e _L_i_n_u_x _K_e_r_n_e_l _S_u_b_s_e_t), mais n'espérez pas disposer
alors des mêmes fonctionnalités. Une version pour les
processeurs 680x0 (avec x=2 plus MMU externe, 3 et 4) pour
Amiga et Atari se trouve dans le répertoire 680x0 des sites
LLiinnuuxx. De nombreuses architectures Alpha sont compatibles avec
Linux, ainsi que certaines machines Sparc. Des portages vers
PowerPC, ARM et MIPS sont aussi en cours.
AArrcchhiitteeccttuurree ::
bus ISA et EISA. Le support du bus MCA est incomplet (voir
plus haut). Les bus locaux (VLB et PCI) sont supportés. LLiinnuuxx
exploite le matériel de manière plus fine que MS-DOS, MS-
Windows, et les autres systèmes d'exploitation en général. Cela
signifie que certains matériels marginaux qui conviennent pour
d'autres systèmes d'exploitation peuvent se révéler non fiables
sous LLiinnuuxx. LLiinnuuxx est, entre autres, un excellent testeur de
mémoire...
RRAAMM ::
en théorie, jusqu'à un 1 Go; plus sur les plateformes 64 bits,
mais cette quantité de mémoire n'a jamais été testée. Attention
: certaines personnes (dont Linus Torvalds) ont remarqué
qu'ajouter de la mémoire sans dans le même temps augmenter la
quantité de cache peut ralentir la machine dans des
proportions considérables. Au-delà de 64 Mo, il faut spécifier
la quantité de mémoire en paramètre lors de l'amorçage car le
BIOS des PC est limité et ne sait pas indiquer plus de 64 Mo.
SSttoocckkaaggee ddeess ddoonnnnééeess ::
les disques AT génériques (IDE, contrôleurs de disque dur
16 bit avec MFM ou RLL) sont reconnus, comme les disques
durs SCSI et les CD-ROMs dotés d'une interface SCSI
adéquate. Les contrôleurs génériques XT (contrôleurs 8
bits avec MFM ou RLL) nécessitent un pilote spécial
intégré à la distribution standard du noyau. Les cartes SCSI
supportées sont : Adaptec 1542, 1522, 1740, et séries 27xx et
29xx, les contrôleurs Buslogic (à l'exception du "Flashpoint"),
les contrôleurs basés sur le circuit NCR53c810, les contrôleurs
DPT, Seagate ST-01 et ST-02, les séries Future Domain TMC-88x
(et toute carte basé sur le processeur TMC950) et TMC 1660/1680,
Ultrastor 14F, 24F, et 34F, Western Digital wd7000, et d'autres.
Les lecteurs de cartouches SCSI, QIC-02 et certains QIC-80 sont
également supportés. Plusieurs lecteurs de CD-ROM sont également
gérés, dont Matsushita/Panasonic, Mitsumi, Sony, Soundblaster,
Toshiba, ATAPI (EIDE), et les lecteurs SCSI. Pour les références
exactes des modèles supportés, consultez le "Hardware HOWTO".
VViiddééoo ::
les cartes VGA, EGA, CGA et Hercules fonctionnent en mode
texte. Pour les modes graphiques, les cartes Hercules, EGA,
VGA normales, quelques cartes super VGA (la plupart des
cartes à base de puces ET-3000, ET-4000, Paradise et Trident),
de nombreuses cartes S3 sont reconnues, ainsi que 8514/A, ATI
MACH8, ATI MACH32. LLiinnuuxx utilise le serveur X XXFFrreeee8866, ce
qui détermine quelles cartes fonctionnent. Les performances de
certaines cartes accélérées sont impressionnantes.
Attention si vous achetez une carte vidéo de marque Matrox : ce
constructeur a longtemps refusé de fournir les spécifications
nécessaires à la programmation d'un pilote gratuit et en
sources, permettant de les exploiter sous Linux. Elles ne sont,
pour l'instant, supportées efficacement que par des versions
commerciales de X Window (de marque "Metro-X" ou "Xinside"). Il
existe, certes, un pilote pour les cartes Matrox Millenium à
partir de XFree86 3.2 et pour la Matrox Mystique à partir de
XFree86 3.3, mais il est encore minimal (il n'exploite pas
toutes les fonctionnalités), et est considéré comme une version
bêta.
RRéésseeaauu ::
Western Digital 80x3, ne1000, ne2000, 3com503, 3com509, 3com589
PCMCIA, Allied Telliesis AT1500, la plupart des cartes LANCE,
adaptateurs d-link pocket, SLIP, CSLIP, PLIP (IP sur ports
parallèles), PPP, et bien d'autres... De nouveaux
pilotes paraissent régulièrement.
PPoorrttss sséérriiee ::
la plupart des cartes utilisant des UART 16450 et 16550, dont
entre autres les _A_S_T _F_o_u_r_p_o_r_t, _U_s_e_n_e_t _S_e_r_i_a_l _C_a_r_d _I_I, etc. Parmi
les cartes série intelligentes reconnues, citons les gammes
_C_y_c_l_a_d_e_s _C_y_c_l_o_m, _C_o_m_t_r_o_l _R_o_c_k_e_t_p_o_r_t et _S_t_a_l_l_i_o_n (toutes gammes
supportées par leurs constructeurs), et _D_i_g_i (certains modèles).
Certains équipements RNIS, frame relay et pour ligne louée, sont
également supportés.
AAuuttrreess mmaattéérriieellss ::
Cartes Soundblaster, ProAudio Spectrum 16, Gravis Ultrasound,
la plupart des autres cartes son, plusieurs types de souris
bus (Microsoft, Logitech, PS/2).
33..55.. LLiissttee iinnccoommppllèèttee ddee pprrooggrraammmmeess ddiissppoonniibblleess
La plupart des outils et des programmes classiques d'Unix ont été
portés vers LLiinnuuxx, ce qui comprend presque tous les programmes GNU
et de nombreux clients X provenant de diverses sources. En fait, le
mot "portage" est souvent exagéré, puisqu'un grand nombre
d'applications ont été compilées sans modification ou presque en
raison de la forte conformité à POSIX de LLiinnuuxx. Malheureusement, il
n'existe pour le moment qu'assez peu d'applications pour
l'utilisateur final, mais cela a récemment commencé à changer. Voici
néanmoins une liste très réduite de programmes qui fonctionnent sous
LLiinnuuxx.
CCoommmmaannddeess UUnniixx ddee bbaassee ::
ls, tr, sed, awk, etc ... Pratiquement tout y est.
OOuuttiillss ddee ddéévveellooppppeemmeenntt ::
gcc, gdb, make, bison, flex, perl, rcs, cvs, prof.
LLaannggaaggeess eett eennvviirroonnnneemmeennttss ::
C, C++, Objective C, Modula-3, Modula-2, Oberon, Ada95,
Pascal, Fortran, ML, scheme, Tcl/tk, Perl, Python, Common
Lisp, et bien d'autres.
EEnnvviirroonnnneemmeennttss ggrraapphhiiqquueess ::
X11R5 (XFree86 2.x), X11R6 (XFree86 3.x), MGR.
EEddiitteeuurrss ::
GNU Emacs, XEmacs, MicroEmacs, jove, ez, epoch, elvis (GNU
vi), vim (clone vi), vile, joe, pico, jed et bien d'autres.
SShheellllss ::
Bash (Bourne-shell compatible POSIX), zsh (incluant la
compatibilité ksh), pdksh, tcsh, csh, rc, es, ash (Bourne-shell
utilisé par BSD) et bien d'autres.
TTééllééccoommmmuunniiccaattiioonnss ::
Taylor (compatible BNU) UUCP, SLIP, CSLIP, PPP, kermit,
szrz (Zmodem), minicom, pcomm, xcomm, term/slap (exécute
plusieurs shells, redirige les connexions réseau, et permet les
affichages de fenêtres X-Window, sur une seule ligne
téléphonique) Seyon (programme de communication sous X-Window)
et de nombreux programmes de télécopie et de transmission de la
voix. Bien entendu, les accès distants en mode terminal par
ligne série sont supportés en standard.
NNeewwss eett mmaaiill ::
C-news, INN, trn, nn, tin, sendmail, smail, elm, mh, pine, etc.
FFoorrmmaatteeuurrss ddee tteexxttee ::
TeX, LaTeX, groff, doc, ez, Linuxdoc-SGML, etc.
JJeeuuxx ::
Nethack, de nombreux jeux sous X11, dont DOOM. L'un des jeux
les plus passionnants consiste à rechercher tous ceux qui sont
disponibles sur les sites diffusant LLiinnuuxx...
Tous ces programmes (qui ne représentent pas le centième de ce qui
existe) sont bien entendu disponibles gratuitement. Les applications
commerciales commencent à exister, demandez à votre fournisseur si
votre logiciel préféré a été porté sous LLiinnuuxx.
(NDR : une liste des programmes portés pour LLiinnuuxx est disponible.
Elle est contenue dans le fichier LSM*.*, ou _L_i_n_u_x _S_o_f_t_w_a_r_e _M_a_p)
33..66.. QQuuii uuttiilliissee LLiinnuuxx ??
LLiinnuuxx est disponible gratuitement et il n'est demandé à personne
d'enregistrer ses copies à une autorité quelconque ; aussi est-il
très difficile de savoir combien de personnes dans le monde
utilisent ce système d'exploitation. Plusieurs sociétés commerciales
se consacrent exclusivement à la vente et au support de LLiinnuuxx (ce
n'est pas interdit) mais leur clientèle ne constitue qu'une minorité
des utilisateurs de Linux.
Les groupes LLiinnuuxx sur Usenet sont parmi les plus lus selon les
statistiques, on pourrait donc penser que plusieurs centaines de
milliers d'utilisateurs ou de personnes intéressées.
Toutefois, Harald T. Alvestrand a décidé d'essayer de compter tant
bien que mal les utilisateurs de LLiinnuuxx. Il demande que vous
postiez un courrier électronique à l'adresse linux-
counter@uninett.no, avec l'une des phrases suivantes dans le SUJET
du message : "I use Linux at home", "I use Linux at work", ou "I
use Linux at home and at work". Il compte aussi les votes
contenant "I don't use Linux", au passage. Il diffuse
périodiquement ces statistiques dans comp.os.linux.misc. Il est
possible de remplir un formulaire plus détaillé, pour enregistrer
des amis n'ayant pas la possibilité de poster du courrier
électronique.
Ce compteur est fatalement assez pessimiste. Lors de la conférence
LLiinnuuxx de Berlin de 1995, il a été annoncé une estimation à plus d'un
million d'utilisateurs actifs dans le monde ; sans autre
précision quant au mode de détermination de ce nombre.
33..77.. DDooccuummeennttaattiioonn
Matt Welsh a écrit un guide de plus de 300 pages decrivant
comment installer et configurer LLiinnuuxx. Il est disponible sur les
principaux sites diffusant le système, sous la forme de sources LaTeX
aussi bien que DVI, PostScript, et ASCII. (Cet ouvrage a été
traduit en français, vous le trouverez sur les sites diffusant
LLiinnuuxx en france en sources LaTeX, sortie DVI et PostScript sous le
nom install-guide-french-2.2.2.*).
Il est aussi vendu par certaines personnes ou organismes sous forme
imprimée. De même, le projet de documentation LLiinnuuxx (Linux Doc
Project, LDP), diffuse plusieurs autres ouvrages dans un état
d'avancement plus ou moins complet. Lisez le groupe
comp.os.linux.announce, LLiinnuuxx est en passe d'être aussi bien
documenté que ses équivalents commerciaux... Et ceci gratuitement bien
sûr.
Dans le commerce, il faut noter la sortie de deux ouvrages en
version française chez O'Reilly : "Le système Linux", guide de plus
de 600 pages par Matt Welsh, et "Administration Réseau sous LLiinnuuxx",
par Olaf Kirch. Les titres originaux de ces livres sont
respectivement "Running Linux" et "Linux Network Administration
Guide". Ce dernier est également disponible en téléchargement
gratuit, sous forme de son code source LaTeX (l'archive s'appelle
nag.french.eoit-1.0.tar.gz).
La série des documents _H_O_W_T_O_'_s, et le _G_u_i_d_e _d_u _R_o_o_t_a_r_d,
disponibles librement, sont quasiment indispensables, consultez la
section "_c_o_m_m_e_n_t _d_é_b_u_t_e_r" pour plus de détails à ce sujet.
33..88.. CCoommmmeenntt ssee pprrooccuurreerr LLiinnuuxx eenn FFrraannccee
33..88..11..
PPaarr ll''IInntteerrnneett
Si vous avez la chance d'accéder à une machine connectée à
l'Internet, vous pouvez récupérer LLiinnuuxx facilement sur l'un de ces
sites :
Nom du site Adresse IP Répertoire Linux
============================= =============== ================
ftp.lip6.fr (FRANCE) 195.83.118.1 /pub/linux
ftp.calvacom.fr (FRANCE) 194.2.168.3 /pub/linux/slackware
ftp.change-espace.fr(FRANCE) 195.6.132.1 /pub/Linux
ftp.ese-metz.fr (FRANCE) 193.48.224.106 /pub/Linux
ftp.info.iut-tlse3.fr 192.134.157.5 /pub/debian
ftp.iut-bm.univ-fcomte.fr 193.52.61.33 /pub/linux
ftp.loria.fr (FRANCE) 152.81.10.10 /pub/linux
ftp.univ-angers.fr (FRANCE) 193.49.144.10 /pub/Linux
lirftp.insa-rouen.fr(FRANCE) 193.49.9.163 /pub/linux
stef.u-picardie.fr (FRANCE) 193.49.184.23 /pub/linux
tsx-11.mit.edu 18.172.1.2 /pub/linux
sunsite.unc.edu 152.2.22.81 /pub/Linux
ftp.funet.fi 128.214.248.6 /pub/Linux
net.tamu.edu 128.194.177.1 /pub/linux
ftp.mcc.ac.uk 130.88.203.12 /pub/linux
sunsite.doc.ic.ac.uk 146.169.2.1 /packages/linux
fgb1.fgb.mw.tu-muenchen.de 129.187.200.1 /pub/linux
ftp.informatik.tu-muenchen.de 131.159.0.110 /pub/comp/os/linux
ftp.dfv.rwth-aachen.de 137.226.4.111 /pub/linux
ftp.informatik.rwth-aachen.de 137.226.225.3 /pub/Linux
ftp.Germany.EU.net 192.76.144.75 /pub/os/Linux
ftp.uu.net 137.39.1.9 /systems/unix/linux
wuarchive.wustl.edu 128.252.135.4 /mirrors/linux
ftp.win.tue.nl 131.155.70.100 /pub/linux
ftp.stack.urc.tue.nl 131.155.2.71 /pub/linux
srawgw.sra.co.jp 133.137.4.3 /pub/os/linux
cair.kaist.ac.kr /pub/Linux
ftp.denet.dk 129.142.6.74 /pub/OS/linux
NCTUCCCA.edu.tw 140.111.1.10 /Operating-Systems/Linux
sunsite.cnlab-switch.ch 195.176.255.9 /mirror/linux
cnuce_arch.cnr.it 131.114.1.10 /pub/Linux
ftp.monash.edu.au 130.194.11.8 /pub/linux
ftp.dstc.edu.au 130.102.181.31 /pub/linux
ftp.sydutech.usyd.edu.au 129.78.192.2 /pub/linux
33..88..22..
PPaarr ttéélléépphhoonnee
Si vous ne possédez qu'un modem (au moins 9600 bps, il faut
être raisonnable et vivre avec son temps) vous pouvez télécharger
LLiinnuuxx sans restriction d'accès sur différents BBS ou différentes
machines Unix ou LLiinnuuxx de particuliers, mettant leur système à
disposition de tous pour rendre service :
brasil 01 44 67 08 44 Bulletin Board System
polux 01 43 45 80 40 Site Linux uucp/PPP/shell
gyptis 04 91 60 43 61
shagshag 01 40 30 04 68 Site Linux
stdin BBS 04 72 34 54 37 Bulletin Board System
Le Lien 04 72 08 98 79 Bulletin Board System
Suptel Nancy 03 83 53 16 17 Bulletin Board System
03 83 53 20 21
MtelTls 05 61 37 11 62 Bulletin Board System (Toulouse)
05 61 37 07 52
cygnux BBS 01 39 94 95 76 Bulletin Board System
01 39 94 29 47
zenux 04 78 36 10 01 (VF 24k) Passerelle Internet Dedal.
Site Linux uucp/SLIP/PPP/shell
RadioAm TCP/IP et AX25
afflynn 01 45 65 09 21
Viking 04 76 93 13 48 (Acces PPP en 33 600 - Grenoble)
3 lignes groupees (Info http://www.voiron.com/viking/)
alphanet +41 (0) 32 8414081 V34 Acces BBS (guest),
+41 (0) 32 8414037 ISDN X.75 ou nuucp (~/archives/README,
+41 (0) 32 8414004 V32bis ~/archives/ls-laR.gz)
Certaines machines appartiennent à des particuliers et ne sont
pas forcément en service 24H/24. D'autres BBS français possèdent
des fichiers LLiinnuuxx, toutefois ils ne sont pas automatiquement (ou
régulièrement) mis à jour comme le sont ceux cités ici.
Si vous ne possédez même pas de modem, commencez par en
regarder les prix, c'est un périphérique très utile à notre
époque. Vous pouvez également vous procurer LLiinnuuxx sous forme de
CD-ROM vendu par différents distributeurs de shareware/freeware.
Toutefois, il vous faut savoir que les délais de fabrication ne
permettent pas de tenir ces supports à jour. Certains sont
parfaitement utilisables et très complets mais d'autres sont
totalement dépassés.
33..88..33..
SSuurr CCDD--RROOMM ppaarr ccoorrrreessppoonnddaannccee
Certains fournisseurs vendent des CD-ROMS contenant Linux,
quelques-uns seront bientôt référencés dans ce document ; pour
l'instant, reportez-vous à leurs annonces dans les _N_e_w_s
_U_s_e_n_e_t.
33..99.. CCoommmmeenntt ddéébbuutteerr
Comme il est expliqué ci-dessus LLiinnuuxx n'est pas géré de manière
centralisée. De par ce fait, il n'en existe pas de "distribution
officielle" (certains y travaillent toutefois). A la place, il existe
différentes "distributions", qui sont des collections plus ou moins
complètes de programmes LLiinnuuxx, destinées à installer un système en
état de fonctionnement.
Il faut commencer par récupérer et LIRE la liste des "Frequently Asked
Questions" (FAQ) disponible sur l'un des sites cités précédemment,
ou pris sur l'un des sites archivant les FAQ'S Usenet en
général (par exemple, rtfm.mit.edu ou l'un de ses miroirs français
comme ftp.lip6.fr dans le répertoire /pub/doc/faqs). Ces documents
contiennent des centaines de renseignements permettant de résoudre
la plupart de vos problèmes.
La lecture du "GUIDE DU ROOTARD", créé par Julien Simon et
désormais maintenu par Eric Dumas, est chaudement recommandée,
surtout si vous ne lisez pas bien l'anglais. Ce fichier, entièrement
rédigé en français, rassemble la traduction de considérations
essentielles sur LLiinnuuxx, ainsi que nombre de trucs astuces,
expliqués quotidiennement dans les _n_e_w_s_g_r_o_u_p_s ou conférences
francophones dediés à LLiinnuuxx. Il est bien entendu disponible sur la
majorité des sites francais diffusant le système, sa source
officielle étant ftp.lip6.fr, répertoire /pub/linux/french/docs/GRL.
Il est également disponible sur le Web à l'URL
.
Les "HOWTO", petits guides traitant chacun d'un domaine de
LLiinnuuxx, sont une lecture indispensable. La plupart d'entre eux
est disponible en version française dans le répertoire
/pub/linux/french/docs/HOWTO sur le site ftp.lip6.fr.
Si vous avez accès au Web vous pouvez également trouver de
précieux renseignements sur les URL :
·
·
·
·
·
Si le monde UNIX est tout nouveau pour vous, et que LLiinnuuxx est
votre premier contact avec ce domaine passionnant, suivez
aabbssoolluummeenntt les conseils suivants :
· Ne vous ruez pas sur les forums de discussion LLiinnuuxx pour poser
mille questions auxquelles tout le monde est lassé de
répondre. Lisez les quelques semaines auparavant, voyez ce qui
s'y passe, consultez-en les archives mises à disposition sur
certains sites, et il y a fort à parier que vous trouverez ce
que vous cherchez sans déranger personne.
· LLiinnuuxx est un système UNIX parmi d'autres, et par conséquent toute
la littérature spécifique à UNIX s'y applique. On n'apprend pas à
maîtriser un nouveau système d'exploitation sans un minimum
d'effort de documentation, souvenez-vous du temps qu'il vous a
fallu pour maîtriser celui avec lequel vous travailliez
auparavant, et des nombreux ouvrages que vous avez du consulter
pour arriver à vos fins.
· Procurez-vous et lisez attentivement tous les ouvrages
gratuits rédigés sur LLiinnuuxx, en particulier le guide
d'installation et d'initiation de Matt Welsh et le manuel
d'administration réseau d'Olaf Kirch, disponibles en version
française, ainsi que le "Guide du Rootard". Ils contiennent les
bases indispensables à votre apprentissage du système. Il ne vous
sera pas pardonné de poser une question dont la réponse est
contenue dans l'un de ces livres, ou dans l'un des documents
complémentaires "HOWTO" disponibles tout aussi librement sur les
sites diffusant LLiinnuuxx.
· Expérimentez, tentez de comprendre et de résoudre votre
problème vous-même : c'est le meilleur apprentissage.
Vous n'arriverez jamais à rien si vous faites tout faire par les
autres. LLiinnuuxx et ses différentes documentations représentent
des milliers d'heures de travail bénévole de centaines de
développeurs, rédacteurs, traducteurs, testeurs ; ne condamnez pas
le système si vous n'arrivez pas à en tirer parti parce que vous
refusez de faire à votre tour un tout petit effort.
33..1100.. LLeess ggrroouuppeess UUsseenneett ccoonnssaaccrrééss àà LLiinnuuxx
LLiinnuuxx fait l'objet sur Usenet de 13 _n_e_w_s_g_r_o_u_p_s en langue Anglaise et
de trois en langue française, diffusés au moins en France, Suisse,
Belgique et au Canada.
Le premier groupe destiné aux francophones est fr.comp.os.linux. Il
accueille les discussions sur LLiinnuuxx et est diffusé, hors Usenet, par
certains BBS, sous forme de conférence dite "Linux" ou "Linux.fr", ce
qui explique le format parfois inhabituel de certains articles.
Les articles postés dans fr.comp.os.linux sont archivés régulièrement
sur le site ftp.lip6.fr dans le répertoire
/pub/linux/french/fr.comp.os.linux.
Un autre groupe destiné aux francophones est
fr.comp.os.linux.annonces. Il est modéré par Nat Makarévitch et
François Pétillon et accueille les annonces destinées à la communauté
Linux francophone, ainsi que les versions françaises des
documentations LLiinnuuxx. Les articles de ce groupe sont également
archivés sur ftp.lip6.fr.
Enfin, le groupe fr.comp.os.linux.moderated est modéré par une équipe
de modérateurs et accueille les discussions techniques sur Linux. Il
a été créé afin d'être un groupe consacré à Linux, sans contenir le «
bruit » présent dans fr.comp.os.linux. De même que les deux groupes
précédents, ce groupe est archivé sur ftp.lip6.fr.
Le groupe comp.os.linux.announce est modéré par Lars Wirzenius. Il
recèle les annonces concernant LLiinnuuxx (nouveaux programmes, corrections
de bogues, etc). L'adresse à laquelle les soumissions doivent être
envoyées est linux-announce@news.ornl.gov.
Les diverses documentations sont régulièrement postées dans le groupe
modéré comp.os.linux.answers.
Le groupe non modéré comp.os.linux.setup est prévu pour les
discussions sur la mise en oeuvre et sur l'administration de systèmes
LLiinnuuxx.
Le groupe non modéré comp.os.linux.development.system est prévu pour
les discussions sur le développement du _n_o_y_a_u LLiinnuuxx. Les questions
portant sur le développement d'applications doivent être dirigées vers
comp.os.linux.development.apps ou un groupe lié à Unix.
Le groupe non modéré comp.os.linux.development.apps est prévu pour les
discussions sur le développement d'applications spécifiques à LLiinnuuxx.
Il n'est pas prévu pour contenir les demandes d'applications pour
LLiinnuuxx.
Le groupe non modéré comp.os.linux.hardware est prévu pour les
questions portant sur les aspects matériels spécifiques à LLiinnuuxx.
Les groupes non modérés comp.os.linux.alpha, comp.os.linux.m68k et
comp.os.linux.powerpc sont prévus pour les discussions concernant les
aspects spécifiques de Linux sur les architectures basées sur les
processeurs Alpha, 680x0 et PowerPC.
Le groupe non modéré comp.os.linux.networking est prévu pour les
discussions sur le développement et la configuration des outils de
gestion du réseau sous LLiinnuuxx.
Le groupe non modéré comp.os.linux.x est prévu pour les discussions
sur X-window spécifiques à LLiinnuuxx.
Le groupe non modéré comp.os.linux.advocacy est prévu pour les
fanatiques désireux de chanter les louanges de leur système préféré.
Il est conseillé de l'éviter car il contient principalement des
querelles stériles en tous genres.
Le groupe non modéré comp.os.linux.misc est prévu pour contenir toutes
les discussions et questions qui ne correspondent à aucun des thèmes
des autres groupes.
En général, nnee _c_r_o_s_s_p_o_s_t_e_z ppaass entre plusieurs groupes LLiinnuuxx. Le sseeuull
cas où les _c_r_o_s_s_p_o_s_t_s sont tolérés est celui où un article est posté
dans comp.os.linux.announce et un autre groupe. Le but de la division
du groupe original comp.os.linux en plusieurs groupes était de réduire
le trafic dans chaque groupe. Ceux qui ne respectent pas cette règle
risquent d'être insultés sans pitié ...
AAtttteennttiioonn :: Avant d'intervenir dans les groupes Usenet, soyez sûr de
connaître les règles de savoir-vivre Usenet, la fameuse "Netiquette".
Consultez notamment l'URL .
De plus, lorsque vous souhaitez poster une question dans un groupe
Usenet afin d'exposer un problème rencontré, veillez à inclure le
maximum d'informations dans votre question : version du noyau
(commande "uname -a"), de la bibliothèque C (en tant que root,
commande "/sbin/ldconfig -v"), du ou des programmes causant le
problème, fichiers de configuration utilisés, distribution Linux
installée, traces d'exécution, extraits des fichiers d'historique
(situés dans les répertoires /var/adm et/ou /var/log), etc.
Enfin, lorsque vous possédez la réponse à une question postée dans un
groupe de discussion, examinez le fil de discussion correspondant afin
de déterminer si la réponse n'a pas déjà été postée par quelqu'un
d'autre. Il est, en effet, assez peu agréable de voir des fils de
discussion composés d'une question et de plusieurs articles répétant
la même réponse.
33..1111.. AAuuttrreess ggrroouuppeess UUsseenneett
Ne considérez pas que vous devez envoyer vos questions dans les
groupes LLiinnuuxx uniquement parce que vous utilisez LLiinnuuxx. De nombreuses
questions sont suffisament générales et peu liées à LLiinnuuxx lui-même
pour être postées dans d'autres groupes où elles toucheront une
audience plus large ou plus avertie.
La hiérarchie francophone contient plusieurs groupes qui peuvent être
utilisés pour des questions générales, notamment :
· fr.comp.os.unix pour les questions et discussions sur Unix ;
· fr.comp.sys.pc pour les questions et discussions sur l'architecture
PC ;
· fr.comp.applications.x11 pour les questions et discussions sur X-
Window ;
· fr.comp.infosystemes.www.* pour les discussions relatives au Web ;
· fr.usenet.logiciels pour les programmes relatifs aux news ;
· fr.comp.mail pour ce qui concerne la messagerie électronique ;
· etc.
La hiérarchie anglophone contient également des groupes généraux :
· comp.unix.{questions,shell,programming,bsd,admin} ;
· comp.windows.x.i386unix ;
· etc.
33..1122.. TThhee LLiinnuuxx JJoouurrnnaall
Un magazine, rédigé en anglais et appelé _L_i_n_u_x _J_o_u_r_n_a_l a été lancé en
1994, à l'initiative d'utilisateurs travaillant dans la presse
informatique aux USA.
Il contient des articles pour lecteurs de niveaux divers et est fait
de manière à être utile à tous les utilisateurs de LLiinnuuxx.
Ce journal est vendu pour la somme de 32 dollars pour un an
d'abonnement (12 numéros) ou 54 dollars pour deux ans.
On peut le commander depuis la France par courrier électronique à
l'adresse :
sales@ssc.com
Questions et commentaires à adresser (en anglais) à linux@ssc.com.
Adresse postale :
Linux Journal P.O Box 85867
Seattle, WA 98145-1867
Fax: +1 206-526-0803
Tel: +1 206-524-8338
LLiinnuuxx JJoouurrnnaall est également en vente à Paris à la librairie "Le
monde en Tique" ( .
33..1133.. SSttaattuutt llééggaall ddee LLiinnuuxx
Bien que LLiinnuuxx soit diffusé avec son code source au complet, le
système est "copyrighté" et ne relève donc pas du domaine public.
Toutefois, il est disponible gratuitement selon les termes de
la "GPL" (Gnu Public License). Lisez cette "GPL" pour obtenir
davantage d'informations. (En quelques mots, cette licence assure que
nul ne pourra retirer certains droits à l'utilisateur du _l_o_g_i_c_i_e_l
_l_i_b_r_e, comme par exemple l'accès gratuit à son code source. Mais
elle n'interdit nullement la vente des programmes auxquels elle
s'applique).
Les programmes qui tournent sous LLiinnuuxx ont chacun leur copyright
propre, bien que beaucoup d'entre eux utilisent également la GPL.
X Window dépend du "MIT X Copyright", et de nombreux utilitaires, de
celui de BSD. Dans tous les cas, tous les programmes disponibles sur
les sites diffusant LLiinnuuxx sont librement diffusables (sinon ils ne
s'y trouveraient pas !).
33..1144.. CCee ddooccuummeenntt
Ce document était au départ une adaptation française par
Julien Simon et retouchée par René Cougnenc, de la "_L_i_n_u_x
_I_N_F_O_-_S_H_E_E_T" maintenue par Michael K. Johnson
(Johnsonm@Sunsite.unc.edu). Cette feuille d'informations est désormais
maintenue par Rémy Card.
Ce document est, bien entendu, mis dans le domaine public. Toutefois,
soyez assez courtois pour ne pas vous en approprier la propriété si
vous le diffusez... Veuillez également nous prévenir si vous utilisez
ce document dans le cadre d'une diffusion commerciale de Linux.
Il a évolué petit à petit en s'éloignant du document original
(bien que les modifications dans la version originale soient
périodiquement intégrées dans ce document), et est dorénavant
réalisé en SGML selon la même méthode que les _H_O_W_T_O_s LLiinnuuxx, ce
qui permet de le rendre disponible aussi bien sous forme ASCII
ordinaire que dans les formats plus agréables à lire PostScript,
DVI et hypertexte HTML.
Les outils utilisés ne permettent pas de respecter parfaitement les
conventions typographiques en vigueur en France et la génération de
la version ASCII donne parfois lieu à un formatage hasardeux ; le
résultat est néanmoins acceptable pour ce type de document utilitaire.
Critiques et louanges à adresser à :
Rémy Card
René Cougnenc
Éric Dumas
Julien Simon
44.. IInnttrroodduuccttiioonn àà ll''iinnssttaallllaattiioonn
Avant de commencer, deux trois petites choses sont à préciser sur la
manière d'effectuer l'installation de votre machine.
44..11.. RRééccuuppéérraattiioonn
La récupération des distributions LLiinnuuxx peut se faire de plusieurs
manières :
1. vous avez accès à Internet, ou vous possédez un modem : regarder la
feuille d'informations plus haut ;
2. vous connaissez quelqu'un qui a les disquettes ou les CD-ROM, et
dans ce cas-là, il suffit de lui faire un emprunt :-) ;
3. si vous n'avez ni l'un ni l'autre, il est fortement déconseillé de
tout télécharger (à moins d'être actionnaire de France Télécom
:-)). Le plus simple est d'acheter les CD-ROM. On peut conseiller
les lots de CD édités par Infomagic, Yggdrasil ou kheops.
Bon nombre de commerces proposent des distributions CD souvent
beaucoup plus chères et plus âgées. Je n'ai pas de pourcentage chez
les fournisseurs, mais le service est sérieux :
· LLooggiicciieellss dduu ssoolleeiill
1, rue Pasqualini
06800 Cagnes sur Mer
Contacts :
· email : kheops@kheops-linux.com ;
· Url : .
· IIKKAARRIIOOSS
24 rue Voltaire
92000 NANTERRE
Contacts :
· email : lindis@linux-france.com ou lindis@ikarios.com ;
· Url : .
· on trouve également parfois ces CD à la FNAC, Surcouf, etc.
44..22.. LLeess ddiifffféérreenntteess ppoossssiibbiilliittééss dd''iinnssttaallllaattiioonnss
Il existe en fait plusieurs possibilités pour installer Linux... En
voici un court résumé :
· Installation classique : vous avez une partition libre pour y
mettre Linux. Dans ce cas, pas de problème : il suffit de suivre
les instructions des sections suivantes.
· Aïe : je n'avais pas prévu d'installer Linux et n'ai qu'une
partition MS-DOS. Dans ce cas, il existe deux solutions :
· FIPS : toutes les distributions fournissent un programme DOS qui
permet en fait de repartitionner votre partition MS-Windows sans
avoir à tout réinstaller. Comment ça marche ? C'est simple. Il faut
dans un premier temps passer un coup de scandisk puis un coup de
defrag (optimisation complète : tous les fichiers doivent être
remontés). Ensuite, rebootez avec une disquette DOS (avec le moins
de programmes résidents que possible). Il suffit ensuite de lancer
FIPS et de suivre les instructions. Cela permet de réduire la
taille de votre partition DOS, et ainsi d'installer Linux sur la
place restante.
· Installer Linux en utilisant _u_m_s_d_o_s. Ce système est très pratique.
Cela permet d'installer un système Linux, sans toucher les
partitions : Linux est installé en fait sur la partition DOS.
Toutefois, cette installation est très limitée car le système de
fichiers umsdos est très très lent. Cette solution peut être
envisagée dans des cas extrèmes... mais qui peuvent être très
pratiques.
· une machine sans disque ! Il peut arriver que vous ayez déjà une
machine sur le réseau avec Linux parfaitement installé. On peut
alors faire en sorte que la machine utilise l'autre machine comme
serveur. Dans ce cas, il suffit d'une disquette de boot ! Le mini
Howto _n_f_s_-_r_o_o_t détaille complètement cette opération.
44..33.. CCoonnsseeiillss dd''iinnssttaallllaattiioonn
Certaines personnes apprécient bien la solution qui suit. C'est la
solution de la prudence... Mais vous êtes libre de faire ce que bon
vous semble.
Je vous conseille d'avoir des partitions séparées pour /usr, /var, et
/home. Cela vous permet d'avoir une partition root assez petite (moins
de 40-50Mo typiquement) et d'en conserver une copie. Configurez lilo
(le gestionnaire de démarrage ("boot loader")) pour pouvoir booter sur
la partition root normale, et en cas de besoin, la partition root de
secours. Ensuite, pensez à mettre la partition root de secours à jour
régulièrement (par cron éventuellement).
Cela permet de booter pratiquement en toutes circonstances, sans
disquette de boot de secours. C'est aussi très pratique pour récupérer
un fichier de config qu'on a perdu/modifié, surtout si vous utilisez
Red Hat/Debian où tous les fichiers de config sont placés dans /etc.
Je vous conseille également d'installer et de configurer loadlin. Cela
permet de booter à partir de MS-DOS et d'utiliser un noyau spécial ou
une partition différente (après un décalage suite à un
repartitionnement). C'est également très pratique si votre carte SCSI
tombe en rade, et que vous en installez une différente par exemple: il
vous suffit de récupérer un noyau pré-compilé, et vous le lancez à
partir de loadlin. Autre solution si lilo a disparu, que vous avez
loadlin, mais que votre noyau est dans la partition linux/ext2 à
laquelle vous n'avez pas accès : utilisez EXT2 Tools
pour copier le noyau se
trouvant sur une partition EXT2 vers votre partition DOS.
Si vous utilisez lilo, essayez de le lancer après un autre loader,
comme celui d'OS/2 (ou peut-être celui de NT, pas testé). De cette
façon, si lilo plante au chargement, vous pouvez toujours utiliser le
loader primaire pour lancer DOS, puis utiliser loadlin pour booter et
résoudre le problème.
Bien... après ces préliminaires, passons aux distributions.
55.. DDiissttrriibbuuttiioonnss
55..11.. DDééffiinniittiioonn eett ccoommmmeenntt cchhooiissiirr uunnee ddiissttrriibbuuttiioonn
Tous les autres systèmes d'exploitation (MS-DOS, MS-Windows, Mac-OS,
les Unix commerciaux, même FreeBSD) sont livrés (distribués) sous
forme d'un ensemble comprenant le système d'exploitation proprement
dit (un Unixien dit "le noyau") plus tous les logiciels qui servent à
en tirer quelque chose, comme /bin/ls, /usr/bin/gcc, /usr/games/tetris
plus l'éventuelle interface graphique, etc. On peut toujours ajouter
ou (parfois) enlever des trucs, mais c'est souvent peu pratique.
Linux, au contraire, tire profit de la modularité de Unix : le mot
LLiinnuuxx, stricto-sensu, ne désigne que le noyau. Chacun est libre de
prendre le noyau et de l'emballer joliment avec d'autres logiciels,
formant ainsi une _d_i_s_t_r_i_b_u_t_i_o_n. Une distribution, c'est le noyau (le
même pour toutes) plus certains logiciels (toutes les distributions
Linux utilisent les logiciels GNU pour les commandes de base comme ls,
grep ou tar et toutes utilisent X11 pour le graphique) plus un
programme d'installation, plus un système de gestion des logiciels,
pour en ajouter ou en enlever proprement et facilement.
Les deux premiers élements (le noyau et les logiciels de base) sont
communs à toutes les distributions. La concurrence se fait sur le
programme d'installation et sur la gestion des paquetages (un
paquetage est un ensemble cohérent de logiciels, c'est l'unité
d'installation, de désinstallation, ou de configuration).
La Slackware ne fournit quasiment rien pour l'installation et rien du
tout pour la désinstallation. Une fois qu'elle est installée, tout se
fait à la main. Les mises à jour sont pénibles (par exemple, elle ne
respecte pas les fichiers de configuration déjà installés). Toutefois,
c'est la distribution idéale si vous souhaitez gérer et mettre à jour
vous-même les différents produits (en les recompilant).
La Debian fut, sauf erreur, la première à avoir un système de
paquetages, et la première à avoir un système de dépendance entre
paquetages (du genre, "gimp a besoin de gtk").
La RedHat a une interface graphique de configuration des paquetages et
gère également les dépendances.
Après avoir choisi LLiinnuuxx, il faut donc choisir une distribution
particulière. Signalons le document Linux : choisir une distribution
.
Ce document peut vous aider à faire votre choix. N'hésitez surtout pas
à le consulter.
55..22.. DDeessccrriippttiioonn rraappiiddee
On appelle "distribution" un ensemble de supports (disquettes, CD-ROM
...) contenant de quoi installer un logiciel sur une machine. Voir, à
ce propos, la section "Comment débuter" de la _f_e_u_i_l_l_e _d_'_i_n_f_o_r_m_a_t_i_o_n_s
_L_i_n_u_x reproduite ci-dessus. Il n'existe pas de distribution
officielle de LLiinnuuxx. Seules des distributions circulent. Dans ce
guide, seules la Slackware et la Red Hat seront détaillées. Toutefois,
voici quelques mots sur les principales distributions existantes :
· Slackware : c'est la distribution qui faisait historiquement
référence dans la mesure où c'était la seule distribution à peu
près correctement faite au début de la généralisation de Linux. De
nos jours, elle est fortement concurrencée par de nouvelles
distributions comme Red Hat/Débian et on peut craindre qu'elle
finisse comme la SLS en raison des difficultés engendrées par son
évolution. De plus, elle ne gère qu'une seule architecture (Intel)
et n'a pas de notion de paquetage.
La dernière version de la Slackware est la 3.5.0. Elle utilise la
libc 5.4.33, le noyau 2.0.34, et XFree86 3.3.2. Sa dernière mise à
jour date du mois d'août 1998. C'est cette version qui sera
détaillée ici.
Site ftp officiel :
Site Web : .
· Red Hat : c'est une distribution initialement commerciale, mais qui
est également disponible par téléchargement sur les sites FTP. Elle
est bien plus professionnelle que Slackware. De plus, elle est
disponible pour d'autres architectures processeurs "non Intel"
telles que Alpha et Sparc. La dernière version en date est la
version 5.1 (Manhattan).
Cette distribution se distingue par son sérieux, sa simplicité
d'installation, et surtout par son extrême convivialité. De plus,
la mise à jour du système est gérée par un système de paquetages.
On peut effectuer l'installation par ftp.
Site ftp officiel :
Site Web :
· Debian : c'est la version de Linux soutenue par la FSF (Free
Software Foundation).
Version : 2.
Dernière mise à jour (version stable) : Août 1998
Site ftp officiel :
Site Web :
· SLS : Première grande distribution de LLiinnuuxx, mais elle est
maintenant obsolète :
Version 1.06.
Dernière mise à jour : Novembre 1994.
· Suse : distribution Allemande assez stable. Elle a une assez bonne
réputation.
Version : 5.3
Dernière mise à jour : Août 1998
Site Web :
55..33.. DDiissqquueetttteess dd''aammoorrççaaggee
Avec la Red Hat ou la Slackware, il est nécessaire d'utiliser une
disquette de boot (et une disquette root pour la Slackware). La
manière de copier ces fichiers sur disquette est commune aux deux
distributions. Notons que Red Hat offre un moyen, compatible avec la
plupart des systèmes, d'installer à partir de MS-DOS sans disquette ou
à partir d'un CD-ROM bootable (à condition que le BIOS de la machine
le permette).
Après avoir sélectionné la ou les images à copier sur disquette pour
permettre l'amorçage de la machine, il est nécessaire de la copier sur
disquette. Pour copier cette disquette, plusieurs solutions
existent :
1. copier le fichier sur la disquette avec un cat image > /dev/fd0
(/dev/fd0 correspondant au périphérique de votre lecteur de
disquettes.). Il est possible que vous deviez décompresser le
fichier. Pour cela, utilisez le programmes gunzip : gunzip
bare.i.gz.
2. si jamais vous êtes sous MS-DOS, il faut se servir du programme
_R_A_W_R_I_T_E. Pour cela : décompacter le fichier si nécessaire (le nom
se termine par ".gz") grâce à _G_Z_I_P_._E_X_E (commande : gzip -d
NOM_DU_FICHIER.gz), formater la disquette MS-DOS qui ne doit pas
présenter le moindre défaut de surface ("secteurs défectueux") puis
utiliser _R_A_W_R_I_T_E pour écrire le (ou les fichiers) sur les
disquettes.
55..44.. SSllaacckkwwaarree :: ddeessccrriippttiioonn
Dans cette partie, on suppose que vous possédez la version de la
Slackware 3.4. Voici une description brève des disquettes (en bref, ce
que l'on y trouve, pour éviter l'installation de paquetages inutiles).
55..44..11.. DDiissqquueetttteess BBoooott eett RRoooott
Deux disquettes sont fondamentales pour installer LLiinnuuxx avec la
Slackware : la disquette de boot et la disquette root. Linux
s'installe en effet ... sous Linux, de sorte qu'il faut pouvoir le
lancer "à partir d'une disquette" avant de commencer l'installation.
La disquette _b_o_o_t contient un noyau Linux et la disquette _r_o_o_t fournit
au Linux ainsi lancé quelques fichiers absolument nécessaires à son
fonctionnement. Plusieurs types de disquettes _b_o_o_t et _r_o_o_t existent,
il faut choisir en fonction du matériel employé. Le contenu de chaque
disquette est livré sous forme d'un fichier de type _i_m_a_g_e, stockant le
contenu de tous les secteurs physiques d'une disquette.
Voici un résumé des étapes préalables à une installation :
· choix d'un fichier _b_o_o_t et d'un _r_o_o_t approprié au matériel (voir
tableau ci-dessous) ;
· formatage d'une paire de disquettes (sans secteurs défectueux), par
exemple avec la commande MS-DOS format ;
· copie du fichier boot sur une disquette ;
· copie du fichier root sur une disquette ;
· démarrage du système grâce à la disquette _b_o_o_t ;
· insertion, sitôt que le système le demande, de la disquette _r_o_o_t.
Il y a un bon nombre de disquettes de boot. Voici un tableau
récapitulatif qui devrait vous permettre de choisir celle qui convient
le mieux.
----------------\ Controleur Disque :
Les sources \
sont sur : \ IDE SCSI MFM
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
Disque dur | bare.i | Utiliser une disquette | xt.i
| | SCSI dans la liste |
| | ci-dessous. |
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
CD-ROM SCSI | Utiliser une | idem |
| disquette SCSI | |
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
CD-ROM IDE/ATAPI | bare.i | idem |
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
Aztech, Orchid, | aztech.i | aztech.s |
Okano, Wearnes, | | |
Conrad, CyCDROM | | |
CD-ROM non-IDE | | |
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
Sony CDU31a, | cdu31a.i | cdu31a.s |
Sony CDU33a CD-ROM| | |
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
Sony CDU531, | cdu535.i | cdu535.s |
Sony CDU535 CD-ROM| | |
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
Philips/LMS cm206 | cm206.i | cm206.s |
CD-ROM | | |
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
Goldstar R420 | goldstar.i | goldstar.s |
CD-ROM | | |
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
Mitsumi non-IDE | mcdx.i | mcdx.s |
CD-ROM | mcd.i | mcd.i |
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
Optics Storage | optics.i | optics.s |
8000 AT CD-ROM | | |
("Dolphin") | | |
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
Sanyo CDR-H94A | sanyo.i | sanyo.s |
CD-ROM | | |
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
Matsushita, | sbpcd.i | sbpcd.s |
Kotobuki, | | |
Panasonic, | | |
CreativeLabs | | |
(Sound Blaster), | | |
Longshine et | | |
Teac non-IDE | | |
CD-ROM | | |
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
NFS | net.i | scsinet.s |
-------------------+----------------+--------------------------+--------------
Tape | bare.i (pour | Utiliser une disquette | xt.i (pour
| lecteur | SCSI de la liste | lecteur de
| cartouches) | ci-dessous. | cartouches)
| Sinon utiliser | |
| une disquette | |
| SCSI - voir | |
| ci-dessous. | |
| | |
-------------------+----------------+---------------------------------------
GGeessttiioonnnnaaiirreess SSCCSSII : 7000fast.s, advansys.s, aha152x.s, aha1542.s,
aha1740.s, aha2x4x.s, am53c974.s, buslogic.s, dtc3280.s, eata_dma.s,
eata_isa.s, eata_pio.s, fdomain.s, in2000.s, iomega.s, n53c406a.s,
n_5380.s, n_53c7xx.s, pas16.s, qlog_fas.s, qlog_isp.s, seagate.s,
trantor.s, ultrastr.s, ustor14f.s
Si vous ne savez pas quelle est la carte SCSI installée sur la
machine, essayez alors la disquette d'amorçage générique scsi.s. Son
nom sera affiché dans les messages lors de l'amorçage. Ensuite,
utilisez la disquette correspondante (car l'utilisation de la
disquette scsi.s exige beaucoup de mémoire).
Passons ensuite à la disquette root. Le fichier correspondant doit
être copié sous sa forme compressée : LLiinnuuxx le décompresse tout seul
comme un grand. Il existe quatre disquettes root possibles :
· color.gz : permet d'avoir les couleurs sur la console ;
· umsdos.gz : Utilise le système de fichiers umsdos (cela évite de
repartitionner votre disque). Attention : c'est beaucoup plus lent
que l'ext2fs natif.
· pcmcia.gz : conçu pour l'installation via NFS pour les portables
ayant une carte Ethernet de type PCMCIA ;
· rescue.gz : disquette avec quelques programmes : vi, lilo, e2fsck,
etc.. Très utile lors de plantages ...
AATTTTEENNTTIIOONN :: LLaa ddiissqquueettttee RRoooott nnee ddooiitt ppaass êêttrree ddééccoommpprreessssééee !!!!
55..44..22.. LLaa ddiissttrriibbuuttiioonn
Bon, on a vu les deux premières disquettes. Voici la description de la
distribution. Comme c'est long, voici un résumé. Entre parenthèses, le
nombre de répertoires. Attention ! La slackware était jusqu'à présent
la distribution permettant d'être installée entièrement _v_i_a
disquettes. Ce n'est plus le cas. Seul les paquetages des séries A et
N (base et réseau) peuvent être copiées sur disquette. En réalité,
cela suffit car vous pouvez télécharger directement le reste.
Dans la liste, vous allez trouver trois champs :
· ADD : le paquetage est automatiquement installé ;
· REC : recommandé ;
· OPT : optionnel ;
· SKP : le paquetage ne sera pas installé.
Bon, on est partis :-) !
· A : _B_a_s_e
· A1 :
· aaa_base : ([ADD]) mise en place de l'arborescence de base.
Programmes de base (GNU mtools 3.8, fdutils-5.2, zip21, unzip513).
· aoutlibs : ([ADD]) bibliothèques a.out (libc 4.7.6) ;
· bsdlpr : ([REC]) (5.9-26) système de gestion d'impression évolué ;
· bzip2 : ([ADD]) outil de compression ;
· cpio : ([ADD]) (2.4.2) utilitaires d'archivage de fichiers ;
· joystick : ([ADD]) (0.8.0) : gestion du joystick sous Linux ;
· umsprogs : ([ADD])(0.9) pour gérer le gestionnaire de fichier
umsdos.
· A2 :
· bash : ([ADD]) (1.14.7) interpréteur de commandes ;
· devs : ([ADD]) les fichiers spéciaux situés dans /dev ;
· e2fsbn : ([ADD]) (1.10) utilitaires pour le système de fichiers
ext2fs ;
· elflibs : ([ADD]) bibliothèques ;
· find : ([ADD]) (4.1) outils de recherche de fichiers.
· A3 :
· bin : ([ADD]) binaires (/bin et /usr/bin) ;
· getty : ([OPT]) getty_ps 2.0.7j (Contrôle le login sur le système)
;
· gzip : ([ADD]) (1.2.4) GNU zip compression.
· A4 :
· etc : ([ADD]) fichiers de configuration situés dans le répertoire ;
· fileutils : ([ADD]) (3.16) programmes de base de gestion de
fichiers ;
· gpm : ([REC]) (1.13) permet de réaliser du copier-coller avec la
souris dans les fenêtres en mode texte ;
· grep : ([ADD]) (2.1) recherche de chaînes dans les fichiers ;
· hdsetup : ([ADD]) (3.5.0) programme setup de
maintenance/d'installation de la distribution ;
· ldso : ([ADD]) ld.so.1.9.9, c'est à dire éditeur et chargeur de
liens dynamique.
· A5 :
· ibcs2 : ([OPT]) permet d'exécuter des binaires provenant d'autres
plates-formes (SVR4, SCO, Wyse, Xenix, etc.) ;
· ide : ([REC]) noyau IDE (2.0.34) sans SCSI ;
· less : ([ADD]) less-332 (ressemble à more, mais en bien meilleur) ;
· lilo : ([ADD]) (20) chargeur du noyau ;
· loadlin : ([REC]) (1.6) charge les noyaux sous MS-DOS.
· A6 :
· kbd : ([OPT]) (0.95) fichiers de configuration pour le clavier.
Contient la définition du clavier français.
· minicom : ([REC]) (1.75) paquetage de communication semblable à
Telix ;
· modutils : ([ADD]) (2.1.85) outils de chargement des modules
chargeables ;
· pcmcia : ([OPT]) (3.0.0) pour les cartes PCMCIA ;
· pnp : ([OPT]) (1.15) utilitaire de gestion des cartes dites "Plug
And Play".
· A7
· modules : ([ADD]) (2.0.34) modules chargeables pour le noyau 2.0.30
;
· sysklogd : ([ADD]) (1.3-25) syslogd/klogd, enregistre/redirige les
messages d'erreurs système.
· A8
· procps : ([ADD]) (1.2.7) utilitaires pour l'affichage des processus
;
· scsi : ([REC]) (2.0.34) noyau SCSI + IDE ;
· sysvinit : ([ADD]) (2.73) programme init + scripts /etc/rc.d ;
· zoneinfo : ([ADD]) système de gestion des fuseaux horaires.
· A9
· scsimods : ([OPT]) (2.0.34) modules SCSI pour 2.0.34 ;
· sh_utils : ([ADD]) (1.16) commandes utilitaires ;
· shadow : ([ADD]) (980529) gestion des mots de passe shadow.
· A10
· tar : ([ADD]) (1.12) GNU tar : gestion d'archives ;
· tcsh : ([OPT])(6.07) shell compatible csh ;
· txtutils : ([ADD]) (1.22) outils de manipulation de textes (cat,
head, etc) ;
· util : ([ADD]) util-linux 2.7.1.
· A11
· util : ([ADD]) util-linux 2.7.1.
· AP1 : _A_p_p_l_i_c_a_t_i_o_n_s _c_o_u_r_a_n_t_e_s
· ash : ([OPT]) autre shell, exige très peu de mémoire ;
· bc : ([OPT]) (1.04) calculatrice ;
· cdutils : ([OPT]) outil de création de compact discs ;
· diff : ([REC]) (2.7) permet de donner la liste des différences
entre fichiers ;
· ghostscr : ([OPT]) (4.03) GNU Ghostscript permet de visualiser, de
transformer des fichiers postscript ;
· groff : ([ADD]) (1.11) outils de formatage de documents. Utilisé
par man ;
· gsfonts : ([OPT]) polices de caractères pour Ghostscript ;
· ispell : ([OPT]) (3.1.20) vérificateur orthographique (Anglais) ;
· jed : ([OPT]) (0.97-14) petit éditeur de texte ;
· joe : ([OPT]) (2.8) petit éditeur de texte très pratique ;
· jove : ([OPT]) (4.14.10) petit éditeur de texte compatible Emacs ;
· jpeg6 : ([OPT]) (6a) programme et bibliothèque de manipulation
d'images au format JPEG ;
· manpags : ([REC]) (1.18) pages de manuel du système ;
· mc : ([OPT]) (4.1.35) Midnight Commander, outil de manipulation de
fichiers, répertoires ;
· md : ([OPT]) (0.35) utilitaires de gestion de disques RAID 0,
concaténation, etc ;
· mt_st : ([OPT]) (0.4) gestionnaire de manipulation de lecteurs de
cartouches ;
· quota : ([OPT]) (1.51) outils de gestion des quotas disques ;
· sc : ([OPT]) (6.21) petit tableur ;
· seejpeg : ([OPT]) (1.6.1) utilitaire d'affichage d'images jpeg
utilisant la svgalib ;
· sox : ([OPT]) convertisseur universel de sons ;
· sudo : ([OPT]) (1.5.4) permet l'exécution de quelques commandes en
tant que Root pour certains utilisateurs ;
· texinfo : ([REC]) (3.12) système de documentation TeXinfo GNU ;
· vim : ([OPT]) (5.1) Version améliorée de vi (vi pur beurre (ou
presque) étant fourni avec elvis). Préférer de loin cette version.
· workbone : ([OPT]) (2.31) lecteur de CD audio ;
· zsh : ([OPT]) (3.0.3) shell zsh.
· D1
· binutils : ([ADD]) (2.8.1.0.23) ar, as, c++filt, ld, nm, ranlib,
etc ;
· bison : ([REC]) (1.25) analyseur syntaxique (compatible yacc) ;
· egcs : ([ADD]) (1.0.3) compilateur C ELF optimisé pour 486 ;
· egcs_g77 : ([OPT]) (1.0.3) compilateur Fortran ;
· egcsobjc : ([OPT]) (1.0.3) compilateur Objective-C ;
· flex : ([ADD]) (2.5.4) analyseur lexical ;
· gcl : ([OPT]) (2.2.2) interpréteur Lisp ;
· gdb : ([OPT]) (4.17) débogueur ;
· gmake : ([ADD]) (3.76.1) GNU make ;
· libc : ([ADD]) (libc 5.4.23) bibliothèques nécessaires pour la
compilation + exécution. Inclue libcurses 1.0.0, libgdbm 1.7.3,
libtermcap 2.0.8, et db 1.85.4 ;
· libcinfo : ([OPT]) informations sur la bibliothèque C ;
· linuxinc : ([ADD]) fichiers d'entête de Linux 2.0.34 ;
· m4 : ([ADD]) (1.4) expanseur de macros ;
· ncurses : ([REC]) (1.9.9g) bibliothèque de gestion de l'écran ;
· p2c : ([OPT]) (1.19) convertisseur Pascal vers C ;
· perl1 : ([OPT]) (5.004_04) interpréteur Perl ;
· pmake : ([ADD]) (4.4) make BSD ;
· python : ([OPT]) (1.5) interpréteur du langage orienté objet python
;
· rcs : ([OPT]) (5.7) système de gestion de versions des fichiers ;
· strace : ([OPT]) (3.1.0.1) trace les appels système et les signaux
;
· svgalib : ([OPT]) (1.2.13) bibliothèque d'accès à la carte vidéo ;
· terminfo : ([ADD]) bases de données /usr/share/terminfo.
· E1 : emacs 20.2
· elisp : ([OPT]) sources Emacs-Lisp ;
· emac_nox : ([OPT]) emacs sans X Window ;
· emacinfo : ([REC]) fichiers d'information ;
· emacmisc : ([REC]) fichiers pour Emacs ;
· emacsbin : ([ADD]) (20.2) Binaires d'Emacs. Utilise X Window.
· F1 : _F_A_Q _e_n _a_n_g_l_a_i_s
· howto : ([ADD]) tous les howtos du LLiinnuuxx Documentation Project, en
anglais bien sûr ;
· manyfaqs: FAQs : ([ADD]) FAQ comp.lang : Fortran, GCC, G++, TCL,
Objective-C, Lisp, Scheme, et Perl ;
FAQ PostScript ;
LLiinnuuxx FAQ ;
FAQ comp.windows.x.
· mini : ([ADD]) mini howto ;
· K1 : _S_o_u_r_c_e_s _d_u _n_o_y_a_u
· sources du noyau version 2.0.34.
· N : _R_é_s_e_a_u
· N1 :
· apache : ([OPT]) (1.2.6) serveur WWW ;
· bind : ([REC]) (8.1.2-REL) bind, dig, dnsquery, host, nslookup, ...
;
· dip : ([OPT]) (3.3.7o) gestionnaire de connexions IP pour SLIP,
CSLIP ;
· netpipes : ([OPT]) (3.1) utilisation de tcp/ip dans des scripts.
· N2 :
· cnews : ([OPT]) système de transport de news ;
· elm : ([OPT]) (2.4 pl 25) mailer interactif ;
· inn : ([OPT]) (1.7.2) système de transport de news et serveur NNTP.
· N3 :
· lynx : ([OPT]) (2.6) arpenteur (browser) en mode texte ;
· mailx : ([REC]) (8.1.1) mailer ;
· metamail : ([REC]) (2.7) gestionnaires du format MIME ;
· netatalk : ([OPT]) (1.4b2) server d'impression et de fichiers
Appletalk ;
· nn-nntp : ([OPT]) (6.5.0.b3) lecteur de news nn compilé pour
utiliser NNTP ;
· rdist : ([OPT]) (6.1.3) programme pour maintenir des parties
d'arborescences identiques entre machines.
· N4 :
· pine : ([OPT]) (3.96) mailer basé sur elm ;
· ppp : ([OPT]) (2.2.0f et 2.3.5) démon et gestion du protocole PPP ;
· procmail : ([OPT]) (3.10) programme de gestion de courrier
électronique ;
· smailcfg : ([OPT]) fichiers de configuration pour sendmail ;
· trn : ([OPT]) (3.5) lecteur de news trn compilé pour utiliser le
spool local.
· N5 :
· samba : ([OPT]) (1.9.18p7) server d'impression et de fichiers SMB ;
· tin : ([OPT]) (1.4 pre 980226) lecteur de news plein écran.
· N6 :
· sendmail : ([REC]) (BSD 8.9.0) processus de transport de courier.
Gère TCP/IP et UUCP ;
· tcpip2 : ([REC]) programmes de gestion réseau ;
· trn-nntp : ([OPT]) (3.5) lecteur de news trn compilé pour utiliser
un serveur NNTP ;
· nn-spool : ([OPT]) (6.4.18) autre système de news.
· N7 :
· tcpip1 : ([REC]) programmes de gestion réseau.
· N8 :
· uucp : ([OPT]) (1.06.1) Taylor UUCP, système de communication UUCP.
· T1 : _T_e_X _e_t _L_a_T_e_X _: _d_i_s_t_r_i_b_u_t_i_o_n _T_e_T_e_X
· td-trans : ([OPT]) (3.1.2) transfig - programmes de transformation
de fichiers .fig en formats epsf et LaTeX ;
· tb-xfig : ([OPT]) (3.1.4) programme xfig, programme de dessin
vectoriel ;
· td-bibt : ([OPT]) documentation sur BibTeX ;
· td-eplai : ([OPT]) documentation du format plain ;
· td-fonts : ([OPT]) documentation sur certains paquetages de polices
de caractères ;
· td-gnric : ([OPT]) documentation générique ;
· td-ltex : ([OPT]) documentation LaTeX ;
· tm-metap : ([OPT]) MetaPost ;
· td-misc : ([OPT]) documentation générale sur TeX ;
· td-mkidx : ([OPT]) documentation sur makeindex ;
· td-progs : ([OPT]) documentation sur Kpathsea ;
· te-ams : ([REC]) paquetage AMSTeX ;
· te-base : ([ADD]) paquetage teTeX ;
· te-bin : ([ADD]) binaires teTeX pour Linux ;
· tf-dc : ([ADD]) polices de caractères DC ;
· tf-misc : ([ADD]) autres polices de caractères
· tf-ps : ([REC]) polices de caractères PostScript ;
· tf-sautr : ([ADD]) polices de caractères sauter ;
· tm-bibt : ([REC]) BibTeX ;
· tm-eplai : ([REC]) format eplain ;
· tm-lt : ([ADD]) base LaTeX ;
· tm-lxtra : ([REC]) paquetages supplémentaires pour LaTeX ;
· td-metap : ([OPT]) documentation MetaPost ;
· tm-pictx : ([OPT]) macros PiCTeX ;
· tm-pstr : ([OPT]) macors PostScript ;
· tm-tdraw : ([REC]) macros TeXdraw ;
· tm-xypic : ([OPT]) macros XY-pic.
· Tcl (8.0p2) Tk
· hfsutils : ([OPT]) (3.1) utilitaires permettant de lire et écrire
sur des systèmes de fichiers Macintosh ;
· tcl : ([ADD]) (8.0p2) ;
· tk : ([REC]) (8.0p2) ;
· tkdesk : ([OPT]) (1.0b4) gestionnaire de fichiers ;
· tclx : ([REC]) (8.0.2) extension de Tcl.
· X : _X _W_i_n_d_o_w _X_1_1_R_6 _- _S_e_r_v_e_u_r _X_F_r_e_e_8_6 _3_._3_._2
· fvwm2 ([OPT]) (2.0.46-BETA) : gestionnaire de fenêtres ;
· fvwmicns : ([OPT]) icones xpm3icons.tar.Z. Utilisées par fvwm ;
· lesstif : ([OPT]) (0.85) Motif 1.2 ;
· ltstatic : ([OPT]) (0.85) bibliothèques statiques de LessTif ;
· oldlibs5 : ([OPT]) vieilles bibliothèques XFree86 2.1.1 (X11R5) ;
· oldlibs6 : ([OPT]) bibliothèques au format a.out.
· x3328514 : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant
IBM8514 ;
· x332agx : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant IIT
AGX-016, AGX-015, AGX-014 et XGX-2 ;
· x332bin : ([ADD]) programmes X ;
· x332cfg : ([ADD]) fichiers de configuration pour X et xdm ;
· x332doc : ([REC]) documentation pour XFree86 3.3.2 ;
· x332f100 : ([OPT]) polices de caractères 100 dpi ;
· x332fcyr ([OPT]) polices de caractères cyrilliques ;
· x332fnon : ([OPT]) polices de caractères divers ;
· x332fnts : ([ADD]) polices de caractères minimales ;
· x332fscl : ([OPT]) polices de caractères Speedo et Type ;
· x332srv ([OPT]) xfs : serveur de police de caractères ;
· x332html : ([OPT]) docmentation XFree86 3.3.2 au format HTML ;
· x332i128 : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant Nine
Imagine 128 ;
· x332jdoc : ([OPT]) documentation en Japonais concernant XFree86
3.3.2 ;
· x332jset : ([OPT]) outil de configuration en japonais ;
· x332lib : ([ADD]) bibliothèques dynamiques et fichiers de
configuration pour XFree86 3.3.2 ;
· x332ma32 : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant
Mach32 ;
· x332ma64 : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant
Mach64 ;
· x332ma8 : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant Mach8
;
· x332man : ([REC]) pages de manuel pour le serveur XFree86 3.3.2 ;
· x332mono : ([REC]) serveur X Window monochrome ;
· x332nest : ([OPT]) serveur expérimental ;
· x33p9k : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant P9000 ;
· x332prog : ([REC]) fichiers d'en-têtes et Imakefile ;
· X332prt : ([OPT]) serveur d'impression pour XFree3.3.2 (Xprt) ;
· x33ps : ([REC]) documentation XFree86 3.3.2 au format PostScript ;
· x332s3 : ([REC]) serveur pour les cartes utilisant S3 ;
· X332s3v : ([REC]) serveur pour cartes S3 Virge ;
· X33set : ([OPT]) outil de configuration graphique pour X ;
· x332svga : ([REC]) serveur X pour cartes SuperVga ;
· X332vfb : ([OPT]) serveur particulier ;
· X332vg16 : ([REC]) serveur pour mode 16 couleur EGA/VGA ;
· x332w32 : ([REC]) serveur pour cartes ET4000/W32 ;
· xaw32 : ([REC]) (1.4) bibliothèque Xaw 3d ;
· xlock : (4.09) ([ADD]) programme de verrouillage du serveur X ;
· xpm : (3.4k) ([ADD]) bibliothèque de gestion de fichier images au
format xpm.
· XAP1 : _A_p_p_l_i_c_a_t_i_o_n_s _X _W_i_n_d_o_w
· arena : ([OPT]) (béta-3b) arpenteur Web (browser) ;
· freefont : ([OPT]) (0.10) polices de casactères utilisables avec
Gimp, X11, ... ;
· fvwm95 : ([OPT]) (2.0.43b) fvwm 2.0.41 modifié pour ressembler au
gestionnaire de fenêtres de MS-Windows 95 ;
· gchess : ([OPT]) GNU chess (v. 4.00pl 77) + xboard (v.3.6.1) le
fameux jeux d'échec ;
· ghostview : ([OPT]) (1.5) Ghostview permet de visualiser les
fichiers au format Postscript. A besoin du pack gs_x12.
· gimp : ([OPT]) (0.99.23) GNU Image Manipulation Program ;
· gnuplot : ([OPT]) (3.5) programme pour tracer des courbes
mathématiques ;
· gs_x11 : ([REC]) permet de visualiser les fichiers Postscript sous
X ;
· libgr : ([REC]) (2.0.12) bibliothèques de manipulation des fichiers
GIF, TIFF, JPEG, ....
· netscape : ([REC]) (v405) arpenteur ;
· qt : ([REC]) (1.33) ensemble de biliothèques graphiques haut-niveau
;
· seyon : ([OPT]) (2.14c) outils de télécommunication sous X ;
· tkdesk : ([OPT]) (1.0) gestionnaire de fichiers ;
· x3270 : ([OPT]) (3.0.1.5) outil de communication avec un IBM 3278 ;
· xfileman : ([OPT]) (0.5) gestionnaire de fichiers ;
· xfm : ([OPT]) (1.3.2) gestionnaire graphique de fichiers ;
· xfract: ([OPT]) (3.04) logiciel de génération de fractales ;
· xgames : ([OPT]) quelques jeux ;
· xpaint : ([OPT]) (2.4.9) programme de dessin bitmap ;
· xpdf : ([OPT]) (0.7a) afficheur de fichiers PDF ;
· xspread : ([OPT]) (2.1) un tableur rudimentaire ;
· xv : ([OPT]) (3.10a) programme de visualisation de fichiers
d'images et conversions + filtres d'images, ... ;
· xxgdb : ([OPT]) (1.12) débogueur en mode X.
· XD1 : _X _W_i_n_d_o_w _d_e_v_. _: _l_i_n_k_k_i_t _+ _P_e_X
· x331lkit: ([OPT]) XFree86 3.3.2 Linkkit .
· XV1: _X_V_i_e_w _p_o_u_r _l_e_s _a_d_o_r_a_t_e_u_r_s _d_u _L_o_o_k _O_P_E_N _L_O_O_K
· xv32_so : ([ADD]) bibliothèques dynamiques pour xview3.2p1-X11R6 ;
· xvol32 : ([ADD]) binaires pour XView 3.2p1 ;
· xv32_a : ([OPT]) bibliothèques statiques xview3.2p1-X11R6 ;
· xvinc32 : ([OPT]) fichiers d'en-tête xview3.2p1-X11R6 ;
· xvmenus : ([ADD]) menus et fichiers de configuration pour OpenLook
;
· workman : ([OPT]) (1.2.2a) programme de manipulation de CD-ROM
audios ;
· xv32exmp : ([OPT]) programmes de démonstrations ;
· sspkg : Extention SlingShot (2.1). ([OPT])
· Y1 : _J_e_u_x
· bsdgames, koules et sastroid. ([OPT])
Ca y est, c'est fini !
55..44..33.. BBoogguueess ddee llaa SSllaacckkwwaarree
La Slackware, comme toute distribution, possède un certain nombre de
bogues. Une liste a été faite et peut-être consultée à l'adresse
suivante : .
Elle est mise à jour assez régulièrement, et je ne vais pas la
détailler ici.
55..55.. RReedd HHaatt :: ddeessccrriippttiioonn
55..55..11.. DDiissqquueettttee ddee bboooott
La Red Hat utilise un système très différent de la Slackware : elle
met à profit, lors de l'amorçage de la machine, les modules
chargeables du noyau. Toutefois, il est à noter qu'elle ne permet pas
d'être installée uniquement grâce à des disquettes (la Slackware
s'impose dans ce cas). Enfin, sa dernière limitation est qu'elle
impose d'avoir une partition Linux native (ext2fs).
Il n'existe en fait qu'une seule disquette de boot : images/boot.img.
Si vous installez un PC utilisant du PCMCIA ou si vous effectuez une
installation par réseau depuis un site FTP, vous devez utiliser une
disquette suppémentaire : images/supp.img.
Remarque : il existe une disquette supplémentaire (supp.img) qui est
utilisée lorsque vous utilisez l'option rescue lors du boot.
Une fois que vous avez copié la disquette de boot (et éventuellement
la seconde si nécessaire), amorcer la machine... et vous accéderez
directement au système d'installation. Difficile de faire plus simple
! De plus, ce système de paquetage permet de gérer les dépendances
entre les bibliothèques et les outils.
55..55..22.. LLaa RReedd HHaatt ssaannss ddiissqquueettttee
Il existe deux possibilités pour installer la Red Hat sans disquette
de démarrage. Si le PC est équippé d'un lecteur CD "bootable" (lecteur
SCSI ou ATAPI El Torito et les bonnes options activées dans le SETUP),
on peut démarrer directement sur le CD.
Si la machine fonctionne sous DOS (gestionnaires du lecteur CD
chargés), on peut essayer d'employer le programme autoboot, placé dans
le répertoire dosutils, qui permet sur la plupart des machines
d'installer sans même avoir à créer une disquette de démarrage !
55..55..33.. DDiissttrriibbuuttiioonn
La distribution Red Hat est composée d'un ensemble de paquetages (un
peu plus de 560) regroupés sous une forme de centres d'intérêts (en
fait une arborescence de groupes). Vous trouverez ci-dessous la liste
des paquetages par ordre alphabétique de groupes qui peuvent ainsi
être installés sur votre machine. Les noms de groupes sont ici
présentés en anglais, car c'est ainsi qu'ils apparaîtront sur votre
machine, et sont en gras.
La manipulation "directe" des paquetages (archives rpm) est détaillée
dans la prochaine section.
Il est à noter qu'il existe bien souvent un répertoire du nom de
updates dans lequel se trouvent des fichiers qui permettent de mettre
à jour (évolution et correction de bogues éventuelles) la
distribution. Une fois que vous avez installé votre machine, pensez à
installer l'ensemble des fichiers situés dans ce répertoire.
De même, notons la présence d'un répertoire contrib regroupant un
ensemble d'outils n'appartenant pas à la distribution officielle mais
qui sont fort utiles.
La description des paquetages qui suit correspond à la version 5.1 de
la RedHat, avec toutes les mises à jour appliquées au 9 Août 1998.
· AApppplliiccaattiioonnss
· CCoommmmuunniiccaattiioonnss :
· efax (0.8a r3) : programme d'envoi et de réception de FAX via des
modems de classe 1 ou 2 ;
· ircii (4.4 r2) : client IRC (Internet Relay Chat) ;
· ircii-help (4.4 r2) : fichiers d'aide pour le paquetage ircii ;
· lrzsz (0.12.14 r4) : ensemble de commandes permettant de
télécharger des fichiers en utilisant les protocoles Z, X et Y ;
· minicom (1.81 r4) : programme de communication ressemblant au
programme Telix MS-DOS. Emulation VT100 et ANSI.
· DDaattaabbaasseess
· postgresql (6.3.2 r4) : gestionnaire de base de données SQL ;
· postgresql-clients (6.3.2 r4) : divers clients nécessaires pour
accéder aux bases de données ;
· postgresql-data (6.3.2 r4) : structure initiale de la base de
données.
· EEddiittoorrss
· ed (0.2 r8) : éditeur en ligne GNU ;
· jed (0.98.4 r4) : petit éditeur basé sur slang ;
· jed-xjed (0.98.4 r4) : version de jed pour X Window ;
· joe (2.8 r13) : petit éditeur de texte ;
· vim (5.1 r5) : éternel vi... un peu amélioré ;
· vim-X11 (5.1 r5) version X Window de vim.
· EEddiittoorrss//EEmmaaccss
· emacs (20.2 r10) : éditeur de texte ultra puissant, qui permet
également de faire son courrier électronique, poster des niouses,
faire du ftp, ...
· emacs-el (20.2 r7) : sources des fichiers lisp pour emacs ;
· emacs-nox (20.2 r7) : emacs, version mode texte ;
· emacs-X11 (20.2 r7) : emacs, version X Window ;
· EEmmuullaattoorrss
· dosemu (0.66.7 r7) : émulteur de programmes MS-DOS ;
· xdosemu (0.66.7 r7) : version X Window de dosemu.
· EEnnggiinneeeerriinngg
· spice (2g6 r7) : programme de simulation de circuits électroniques
;
· units (1.0 r8) : outil de conversion d'unités.
· GGrraapphhiiccss
· ghostscript (3.33 r8) : interpréteur PostScript et PDF pour X
Window, et pour bon nombre d'imprimantes ;
· ghostscript-fonts (4.0 r5) : polices de caractères utilisées par
ghostscript ;
· giftrans (1.12.2 r3) : conversion et manipulation de fichiers au
format gif ;
· libgr-progs (2.0.13 r10) : bibliothèque de gestion des formats FBM,
JPEG, PBM, PGM, PNM, PPM, REL, et TIF ;
· xfig (3.2 r3) : outil de création de graphiques vectoriels ;
· zgv (3.0.2 r5) : outil d'affichage d'images.
· MMaaiill
· elm (2.4.25 r14) : gestionnaire de courrier électronique en mode
texte très puissant. Gère en plus le format MIME.
· exmh (2.0.2 r2) : interface graphique au système de courrier
électronique mh ;
· fetchmail (4.5.3 r1) : outil de récupération de courrier
électronique distant en utilisant les protocoles POP ou IMAP ;
· mailx (8.1.1 r3) : programme d'envoie de courrier électronique de
base utilisé par de nombreux scripts ;
· metamail (2.7 r17) : implémentation de MIME ;
· mutt (0.91.1 r5) : petit client en mode texte ultra puissant ;
· nmh (0.24 r7) : système de gestion de courrier électronique (gérant
POP) ;
· pine (3.96 r8) : client de courrier et de niouses.
· MMaatthh
· bc (1.04 r5) : calculatrice en mode texte ;
· gnuplot (3.5 r9) : logiciel d'affichage de courbes.
· NNeettwwoorrkkiinngg
· lynx (2.8 r4) : arpenteur WWW en mode texte ;
· ncftp (2.4.3 r3) : client ftp plus simple et plus puissant que ftp
;
· tcpdump (3.4a5 r3) : utilisé pour déboguer une liaison réseau,
ainsi que pour sécuriser un système ;
· wget (1.5.0 r2) : aspirateur de sites web.
· NNeewwss
· slrn (0.9.4.3 r3) : lecteur de news ;
· tin (1.22 r11) : lecteur de news ;
· trn (3.6 r12) : lecteur de news.
· PPrroodduuccttiivviittyy
· ical (2.2 r4) : calendrier et agenda graphique ;
· PPuubblliisshhiinngg
· groff (1.11a r6) : programme de formatage de texte. Utilisé par
toutes les pages de manuel ;
· groff-gxditview (1.11a r6) : programme permettant de consulter les
documents groff sous X ;
· lout (3.08 r3) : langage de formatage de texte ;
· lout-doc (3.08 r3) : documentation concernant lout ;
· sgml-tools (1.0.6 r2) : ensemble d'outils permettant de transformer
du SGML en différents formats. Ce programme est utilisé pour
formater tous les documents du LDP, dont ce guide.
· texinfo (3.12 r4) : outils de formatage des documents au format
texinfo.
· PPuubblliisshhiinngg//TTeeXX
· tetex (0.4pl8 r11) : version tetex de TeX ;
· tetex-afm (0.4pl8 r11) : polices postscripts ;
· tetex-dvilj (0.4pl8 r11) : convertisseurs pour HP-GL ;
· tetex-dvips (0.4pl8 r11) : convertisseur dvi vers PostScript ;
· tetex-latex (0.4pl8 r11) : paquetage des macros LaTeX ;
· tetex-texmf-src (0.4pl8 r11) : sources des documents et des
composants de TeX ;
· tetex-xdvi (0.4pl8 r11) : programme xdvi.
· SSoouunndd
· aumix (1.8 r2) : mixeur en mode texte ;
· cdp (0.33 r9) : permet de jouer des CD audios en ligne de commande
ou via une interface en mode texte ;
· maplay (1.2 r7) : joue des fichiers au format MPEG-2 sur la carte
son ;
· playmidi (2.3 r11) : joue des fichiers Midi ;
· playmidi-X11 (2.3 r11) : interface X Window pour playmidi ;
· sox (11g r7) : programme de conversion de fichiers audio ;
· tracker (4.3 r7) : permet de jouer des fichiers au format Amiga
(MOD).
· BBaassee
· basesystem (4.9 r2) : paquetage sans fichier qui est utilisé lors
de l'installation ;
· crontabs (1.7 r2) : fichier crontab de root ;
· dev (2.5.9 r1) : fichiers périphériques du répertoire /dev/ ;
· etcskel (1.3 r4) : fichiers qui vont dans /etc/skel et qui sont
utilisés lors de la création d'un nouveau compte utilisateur ;
· filesystem (1.3.1 r3) : arborescence de base de la Red Hat ;
· initscripts (3.67 r1) : scripts d'amorçage de la machine ;
· mailcap (1.0 r7) : paquetage mailcap ;
· pam (0.64 r2) : outils pour les services d'identifications
_P_l_u_g_g_a_b_l_e _A_u_t_h_e_n_t_i_c_a_t_i_o_n _M_o_d_u_l_e_s ;
· pamconfig (0.55 r2) : fichiers de configuration pour pam ;
· passwd (0.50 r11) : programme de changement de mots de passe,
utilisant PAM ;
· pwdb (0.54 r8) : _P_a_s_s_w_o_r_d _D_a_t_a_b_a_s_e _L_i_b_r_a_r_y ;
· redhat-release (5.1 r2) : fichier de version de la Red Hat ;
· rootfiles (1.5 r3) : fichiers d'initialisation pour le super-
utilisateur ;
· setup (1.9.1 r2) : fichiers importants de configuration ;
· termcap (9.12.6 r11) : fichier /etc/termcap pour la gestion des
terminaux ;
· KKeerrnneell
· kernel (2.0.34 r0.6) : noyau Linux version 2.0.34 ;
· kernel-headers (2.0.34 r0.6) : fichiers d'en-tête des sources ;
· kernel-ibcs (2.0.34 r6) : modules permettant l'exécution de
programmes au format IBCS (_I_n_t_e_l _B_i_n_a_r_y _C_o_m_p_a_t_i_b_i_l_i_t_y _S_t_a_n_d_a_r_d) ;
· kernel-source (2.0.34 r6) : sources du noyau ;
· DDaaeemmoonnss
· at (3.1.7 r4) : lanceur différé de programmes ;
· bdflush (1.5 r8) : vide les tampons du système ;
· gpm (1.13 r6) : gestionnaire de souris en mode texte ;
· kernel-pcmcia-cs (2.0.34.0 r6) : gestionnaires pour cartes pcmcia ;
· procmail (3.10 r12) : utilisé pour (par exemple) filtrer son
courier électronique ;
· sendmail-cf (8.8.7 r17) : fichiers de configuration pour sendmail ;
· sendmail-doc (8.8.7 r17) : documentation pour sendmail ;
· sysklogd (1.3 r22) : programme de log des messages systèmes ;
· SysVinit (2.74 r4) : programme de contrôle de l'amorçage de la
machine, etc.
· uucp (1.06.1 r16) : système de communication entre machine
permettant le transfert de courrier, de news ou de fichiers ;
· vixie-cron (3.0.1 r24) : ordonnanceur de programmes.
· DDeevveellooppmmeenntt
· BBuuiillddiinngg
· autoconf (2.12 r3) : outil de configuration automatique de
programmes en fonction de la plateforme ;
· automake (1.3 r2) : générateur expérimental de Makefiles ;
· libtool (1.0h r2) : outil de configuration d'applications
automatique ;
· make (3.76.1 r3) : gestionnaire de projets et de compilation ;
· pmake (1.0 r9) : version étendue de make.
· DDeebbuuggggeerrss
· ElectricFence (2.0.5 r7) : bibliothèque d'aide au débogage
d'applications ;
· gdb (4.17 r2) : débogueur ;
· strace (3.1 r5) : affiche les appels systèmes utilisés par une
application ;
· xxgdb (1.12 r5) : interface X Window à gdb.
· LLaanngguuaaggeess
· basic (1.20 r9) : interpréteur basic ;
· bin86 (0.4 r5) : assembleur et éditeur de liens ;
· ctags (2.0.3 r2) : version améliorée du générateur de motifs ;
· egcs (1.0.2 r8) : compilateur C ;
· egcs-c++ (1.0.2 r8) : compilateur C++ ;
· egcs-g77 (1.0.2 r8) compilateur Fortran 77 ;
· egcs-objc (1.0.2 r8) compilateur objective C ;
· gcc (2.7.2.3 r11) : compilateur C (principalement utilisé
uniquement pour compiler le noyau) ;
· guavac (1.1 r2) : compilateur Java indépendant ;
· kaffe (0.10.0 r2) : machine virtuelle destinée à exécuter le code
Java ;
· p2c-devel (1.20 r9) : convertisseur Pascal vers C ;
· python (1.5.1 r4) interpréteur du langage orienté objet python ;
· python-devel (1.5.1 r4) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
d'extensions Python ;
· python-docs (1.5.1 r4) : documentation sur Python ;
· tkinter (1.5.1 r4) : interface graphique pour Python basée sur
Tcl/Tk ;
· umb-scheme (3.2 r6) : interpréteur scheme ;
· xlispstat (3.50 r2) : implémentation du langage lisp pour X Window.
· LLaanngguuaaggeess//ffoorrttrraann
· f2c (19970805 r3) : convertisseur Fortran vers C.
· fort77 (1.14a r4) : périphérique utilisé par f2c.
· LLaanngguuaaggeess//TTccll
· expect (5.24 r16) : outil de gestion des connexions telnet, ftp,
... ;
· tcl (8.0.2 r16) : langage inteprété TCL ;
· tclx (8.0.2 r16) : extention du langage TCL ;
· tix (4.1.0.6 r16) : extention pour Tk ;
· tk (8.0.2 r16) : ensemble de widgets conçus pour fonctionner avec
Tcl.
· LLiibbrraarriieess
· cracklib (2.7 r2) : vérifie les mots de passes ;
· e2fsprogs-devel (1.10 r6) : bibliothèque et fichiers d'en-tête pour
les programmes de gestion du système de fichiers ext2fs ;
· faces-devel (1.6.1 r10) environnement de développement xface ;
· gdbm-devel (1.7.3 r17) : environnement de développement permettant
de développer des applications utilisant gdbm ;
· giflib (3.0 r3) : bibliothèque de chargement de fichiers au format
GIF ;
· gpm-devel (1.13 r6) : environnement de développement permettant de
développer des applications utilisant gpm ;
· inn-devel (1.7.2 r13) : bibliothèque nécessaire pour certains
programme s'interfaçant avec inn ;
· libgr-devel (2.0.13 r10) : utile pour développer des applications
utilisant la bibliothèque libgr ;
· libjpeg-devel (6b r3) : bibliothèque de manipulation de fichiers au
format JPEG ;
· libpng-devel (1.0.1 r3) : bibliothèque de manipulation de fichiers
au format PNG ;
· libstdc++-devel (2.8.0 r8) : implémentation GNU des bibliothèques
C++ ;
· libtiff-devel (3.4 r2) : bibliothèque de manipulation de fichiers
au format TIFF ;
· ncurses-devel (4.2 r8) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
nécessaires pour développer avec ncurses ;
· newt-devel (0.25 r2) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
nécessaires pour développer avec newt ;
· postgresql-devel (6.3.2 r4) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
nécessaires pour développer avec PostgreSql ;
· pythonlib (1.22 r1) : code utilisé par certains programmes Red Hat
;
· readline-devel (2.3.11 r1) : entrées/sorties écran ;
· rpm-devel (2.5 r2) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
nécessaires pour manipuler les fichiers rpm ;
· slang-devel (0.99.38 r4) : bibliothèques et fichiers d'en-tête pour
travailler avec le langage slang ;
· svgalib-devel (1.2.13 r3) : bibliothèques et fichiers d'en-tête
d'accès aux cartes graphiques ;
· xpm-devel (3.4j r2) : bibliothèques et fichiers d'en-tête pour
manipuler les fichiers xpm ;
· zlib-devel (1.1.2 r2) : bibliothèque de (dé)compression à la volée.
· LLiibbrraarriieess//LLiibbcc
· glibc (2.0.7 r19) : bibliothèque standard C.
· glibc-debug (2.0.7 r19) : bibliothèque C compilée pour être
utilisée lors de débogages ;
· glibc-devel (2.0.7 r19) : utilisé lors de développement de
programmes qui utilisent la bibliothèque C ;
· glibc-profile (2.0.7 r19) : utilisé lorsque les programmes
utilisent gproff ;
· TToooollss
· binutils (2.9.1.0.4 r2) : ensemble de programmes nécessaires à la
compilation ;
· bison (1.25 r5) : analyseur grammatical GNU ;
· byacc (1.9 r7) : analyseur grammatical ;
· cdecl (2.5 r6) : programme permettant de convertir de l'anglais en
déclarations de fonctions et vice versa ;
· cproto (4.4 r6) : génération de prototypes de fonctions ;
· flex (2.5.4a r3) : analyseur lexical ;
· gettext (0.10 r5) : outils et bibliothèques de manipulation de
messages ;
· indent (1.9.1 r8) : programme d'indentation de sources C ;
· xwpe (1.4.2 r14) : environnement de développement.
· VVeerrssiioonn CCoonnttrrooll
· cvs (1.9 r5) : gestionnaire de versions ;
· rcs (5.7 r7) gestionnaire de versions.
· DDooccuummeennttaattiioonn
· faq (5.1 r5) : ensemble de _F_r_e_q_u_e_n_t_l_y _A_s_k_e_d _Q_u_e_s_t_i_o_n_s concernant
Linux ;
· howto (5.1 r1)
· howto-chinese (5.1 r1)
· howto-dvi (5.1 r1)
· howto-french (5.1 r1)
· howto-german (5.1 r1)
· howto-greek (5.1 r1)
· howto-html (5.1 r1)
· howto-indonesian (5.1 r1)
· howto-italian (5.1 r1)
· howto-japanese (5.1 r1)
· howto-korean (5.1 r1)
· howto-polish (5.1 r1)
· howto-ps (5.1 r1)
· howto-sgml (5.1 r1)
· howto-spanish (5.1 r1)
· howto-swedish (5.1 r1)
· howto-turkish (5.1 r1)
· indexhtml (5.1 r2) : page d'index Red Hat ;
· install-guide (2.3 r1) : guide d'installation de la RedHat ;
· lpg (0.4 r2) : guide de programmation ;
· man-pages (1.19 r1) : pages de manuel (sections 1 à 8).
· nag (1.0 r2) : guide d'administration réseau ;
· rhl-alpha-install-addend-en (5.1 r1) : ajout pour Alpha ;
· rhl-install-guide-en (5.1 r1) : fuide d'installation Redhat ;
· sag (0.5 r2) : Guide d'administration système.
· EExxtteennssiioonnss
· JJaappaanneessee
· kterm (6.2.0 r3) : il s'agit du _K_a_n_j_i _T_e_r_m_i_n_a_l _E_m_u_l_a_t_o_r.
· GGaammeess
· bsd-games (2.1 r3) : ensemble de jeux en mode texte ;
· christminster (3 r4) : jeu d'aventure en mode texte ;
· colour-yahtzee (1.0 r8) : version texte du jeu yahtzee ;
· fortune-mod (1.0 r6) : programme de génération aléatoire de
messages, qui se met généralement au login ;
· gnuchess (4.0.pl77 r5) : jeu d'échec GNU, mode texte ou X Window ;
· mysterious (1.0 r4) : jeu d'aventure en mode texte ;
· pinfocom (3.0 r7) : interpréteur pour les jeux _I_n_f_o_c_o_m ;
· scottfree (1.14 r5) : interpréteur pour les jeux _S_c_o_t_t_-_A_d_a_m_s ;
· trojka (1.1 r10) : jeu de blocs ;
· vga_cardgames (1.3.1 r8) : jeux de cartes divers ;
· vga_gamespack (1.3 r8) : jeux divers ;
· Libraries
· aout-libs (1.4 r9) : vieilles bibliothèques ;
· gdbm (1.7.3 r17) : bibliothèque de base de données ;
· glib (1.0.1 r2) : bibliothèque pour gk++ ;
· ld.so (1.9.5 r6) : chargeur dynamique ;
· libc (5.3.12 r27) : bibliothèques standards C ;
· libelf (0.6.4 r2) : permet d'accéder au format ELF des exécutables
;
· libg++ (2.7.2.9 r9) : implémentation GNU des bibliothèques
standards C++ ;
· libgr (2.0.13 r10) : bibliothèque de gestion des formats FBM, JPEG,
PBM, PGM, PNM, PPM, REL, et TIFF ;
· libjpeg (6b r3) : bibliothèque de manipulation de fichiers au
format JPEG ;
· libpng (1.0.1 r3) : bibliothèque de gestion du format PNG ;
· libstdc++ (2.8.0.9 r9) : implémentation GNU des bibliothèques
standards C++ ;
· libtermcap (2.0.8 r9) : bibliothèque pour accéder à la base de
données des terminaux ;
· libtermcap-devel (2.0.8 r7) : bibliothèques de développement ;
· libtiff (3.4 r2) : bibliothèques de gestion des processus légers ;
· ncurses (4.2 r8) : bibliothèque d'affichage en mode texte ;
· ncurses (3-1.9.9e r6) : bibliothèque d'affichage en mode texte ;
· newt (0.25 r2) : toolkit en mode texte de fenêtrage ;
· p2c (1.20 r9) : convertisseur Pascal vers C ;
· readline (2.2 r4) : biblothèque de lecteure de ligne ;
· readline-devel (2.2 r4) : environnement de développement pour
readline ;
· slang (0.99.38 r7) : interpréteur de langage ;
· svgalib (1.2.13 r3) : bibliothèque graphique en mode SVGA ;
· zlib (1.1.2 r2) : bibliothèque de compression et de décompression à
la volée.
· NNeettwwoorrkkiinngg
· biff (0.10 r2) : notification de réception de courrier électronique
;
· bootparamd (0.10r5) : programme de boot réseau ;
· finger (0.10r3) : pour les curieux ;
· ftp (0.10r2) : programme de téléchargement de fichiers ;
· netkit-base (0.10 r10) : fournis des clients et des serveurs pour
les services standards Unix ;
· ntalk (0.10 r3) : démon de communication par talk ;
· pidentd (2.7 r2) : serveur d'identification ;
· routed (0.10 r8) : protocole RIP ;
· rsh (0.10 r4) : rsh, rlogin, rcp, ... ;
· rusers (0.10 r8) : clients et servers rusers ;
· rwall (0.10 r7) : wall sur un réseau de machines ;
· rwho (0.10 r8) : who sur une machine distante ;
· samba (1.9.18p7 r2) : serveur SMB ;
· telnet (0.10 r5) : connexion à distance ;
· tftp (0.10r3) : boot de stations sans disque ;
· timed (0.10 r3) : démon horaire ;
· ypbind (3.3 r7) : démons fonctions sur les clients NIS ;
· ytalk (3.0.3 r1) : extension de talk ;
· AAddmmiinn :
· anonftp (2.5 r1) : contient les fichiers nécessaires à
l'installation d'un serveur ftp anonyme ;
· caching-nameserver (5.1 r1) : serveur DNS cache ;
· net-tools (1.33 r6) : outils de base nécessaire pour la
configuration du réseau ;
· nfs-server-clients (2.2beta29 r5) : clients NFS ;
· tcp_wrappers (7.6 r4) : outil d'observation et de contrôle de
connexions externes ;
· DDaaeemmoonnss
· am-utils (6.0a16 r2) : nouvelle version de l'automonteur amd ;
· apache (1.2.6 r4) : serveur Web ;
· autofs (3.1.1 r4) : automonteur Linux ;
· bind (4.9.7 r1) : serveur DNS ;
· bootp (2.4.3 r7) : serveur de requêtes bootp et DHCP ;
· cmu-snmp (3.5 r3) : dérivé du _S_i_m_p_l_e _N_e_t_w_o_r_k _M_a_n_a_g_e_m_e_n_t _P_r_o_t_o_c_o_l ;
· dhcp (2.0b1pl1 r2) : server DHCP ;
· gated (3.5.9 r3) : démon de routage (RIP, BGP, EGP, HELLO, OSPF) ;
· imap (4.1.final r1) : serveur protocoles POP et IMAP ;
· intimed (1.10 r6) : serveur de temps ;
· mars_nwe (0.99pl6 r3) : serveur de fichier et d'impression
compatible NetWare ;
· mod_perl (1.11 r3) : module apache permettant l'utilisation de Perl
;
· mod_php (2.0.1 r3) : module apache permettant l'utilisation de
scripts et de connexions à des bases de données ;
· nfs-server (2.2beta29 r5) : serveur NFS ;
· portmap (4.0 r11) : gestion des connexions RPC ;
· ppp (2.3.3 r4) : démon PPP ;
· sendmail (8.8.7 r17) : serveur de courrier électronique ;
· squid (1.1.21 r5) : cache/proxy Web ;
· squid-novm (1.1.21r5) : version allégée (pas de mémoire virtuelle)
;
· wu-ftpd (2.4.2b17 r2) : serveur ftp ;
· xntp3 (5.93 r2) : serveur de synchronisation ;
· ypserv (1.3.4 r1) : serveur NIS (ou pages jaunes).
· NNeewwss
· inews (1.7.2 r7) : utilisé par certains lecteurs de news pour
poster ;
· UUttiilliittiieess
· bind-utils (4.9.6 r11) : utilitaires d'accès aux services de nom ;
· bootpc (061 r5) : client bootp pour Linux ;
· cmu-snmp-devel (3.5 r3) : bibliothèque et fichiers d'en-tête pour
CMU SNMP ;
· cmu-snmp-utils (3.5 r3) : utilitaires pour CMU SNMP ;
· comanche (0.4 r2) : configuration d'apache ;
· dip (3.3.7o r11) : programme d'automatisation des connexions SLIP
et PPP ;
· fwhois (1.00 r8) : programme whois ;
· ipxutils (1.0 r1) : programmes pour protocole IPX ;
· mgetty (1.1.14 r2) : gestion des logins via la ligne série ;
· mgetty-sendfax (1.1.14 r2) : gestion des modem FAX classe 2 ainsi
que des files d'attente d'envoie et de réception de faxs ;
· mgetty-voice (1.1.14 r2) : gestion de certains modems ayant une
extension vocale ;
· ncpfs (2.0.11 r5) : programmes pour configurer et utiliser le
système de fichiers ncpfs ;
· rdate (0.960923 r4) : programme de mise à jour de l'horloge de la
machine par rapport à des machines distantes ;
· rdist (1.0 r8) : programme de recopie de fichiers entre machines ;
· traceroute (1.4a5 r7) : trace la route empruntée par des paquets ;
· yp-tools (1.4.1 r2) : clients NIS.
· SShheellllss
· ash (0.2 r11) : interpréteur de commandes clone de celui de
Berkeley ;
· bash (1.14.7 r7) : interpréteur de commandes conforme à IEEE 1003.2
;
· mc (4.1.33 r2) : Midnight Commanders ;
· pdksh (5.2.12 r4) : reimplémentation de ksh ;
· tcsh (6.07 r2) : extension de csh ;
· zsh (3.0.5 r3) : interpréteur de commandes.
· UUttiilliittiieess
· rgrep (0.98.4 r4) : grep récursif ;
· AArrcchhiivviinngg
· bzip2 (0.1pl2 r1) : compresseur de fichiers ;
· cpio (2.4.2 r7) : utilitaires d'archivage de fichiers ;
· dhcpcd (0.65 r3) : implémentation d'un client DHCP - voir RFC1541
;
· gzip (1.2.4 r12) : programmes de compression de fichiers ;
· lha (1.00 r7) : programme d'archivage et de compression de fichiers
;
· ncompress (4.2.4 r10) : outil de compression compatible avec le
compress original ;
· tar (1.12 r2) : programme d'archivage de données ;
· unarj (2.41a r6) : programme inverse de arj ;
· unzip (5.31 r2) : décompression de fichiers zip ;
· zip (2.1 r3) : compression de fichiers au format zip.
· CCoonnssoollee
· open (1.4 r2) : lance une commande sur une console virtuelle ;
· SVGATextMode (1.8 r1) : outil de manipulation de la console ;
· vlock (1.2 r2) : verrouille le terminal courant, ou le système
entier de consoles.
· FFiillee
· file (3.24 r2) : programme d'identification de fichiers ;
· fileutils (3.16 r9) : programmes de gestion de fichiers ;
· findutils (4.1 r24) : programme de recherche de fichiers sur la
machine ;
· git (4.3.17 r3) : gestionnaire de fichiers en ASCII ;
· macutils (2.0b3 r7) : ensemble d'outils pour manipuler les fichiers
provenant d'un Mac ;
· mtools (3.8 r2) : ensemble d'outils pour manipuler des systèmes de
fichiers MS-DOS ;
· sharutils (4.2 r10) : utilitaires utilisés pour encoder des
fichiers ;
· smbfs (2.0.1 r4) : outils pour monter des systèmes de fichiers à
partir de serveurs SMB ;
· stat (1.5 r7) : affiche des informations sur le système de fichiers
;
· symlinks (1.2 r2) : recherche d'éventuels problèmes avec les liens
symboliques sur le système de fichiers ;
· tree (1.2 r3) : portage Unix du programme MS-DOS du même nom ;
· which (1.0 r8) : indique si un programme se trouve dans votre PATH.
· PPrriinnttiinngg
· mpage (2.4 r4): transforme plusieurs pages ASCII en un seul fichier
PostScript.
· SSyysstteemm
· adjtimex (1.3 r3) : système de gestion de l'horloge ;
· apmd (2.4 r6) : démon APM ;
· chkconfig (0.9.3 r2) : gestion du répertoire /etc/rc.d ;
· control-panel (3.7 r2) : gestionnaire de configuration Red Hat ;
· cracklib-dicts (2.7 r2) : dictionnaires pour le programme crack ;
· dump (0.3 r13) : outils de sauvegardes pour systèmes de fichiers
ext2 ;
· e2fsprogs (1.10 r6) : ensemble de programmes pour créer et
maintenir les systèmes de fichiers ext2 ;
· eject (1.5 r2) : programmes permettant d'éjecter les CD-ROM et les
disquettes ;
· ext2ed (0.1 r13) : permet de manipuler le système de fichiers ext2.
Uniquement pour les _h_a_c_k_e_r_s ;
· getty_ps (2.0.7j r3) : permettent d'accepter des login à partir de
la console, terminaux ou modems ;
· glint (2.6.1 r1) : interface graphique aux fichiers rpm ;
· hdparm (3.3 r2) : utilitaire de configuration des disques dur ;
· helptool (2.4 r3) : interface graphique de recherche ;
· info (3.12 r4) : arpenteur pour fichiers _i_n_f_o ;
· ipfwadm (2.3.0 r6) : outils d'administration pour firewall ;
· kbd (0.95 r5) : utilitaires pour modifier la police de caractères
de la console, ainsi que le type de clavier utilisé ;
· kbdconfig (1.6 r2) : reconfigure la machine pour un nouveau type de
clavier ;
· kernelcfg (0.5 r2) : interface graphique d'administration de la
machine ;
· ldconfig (1.9.5 r3) : positionnement des liens symboliques des
bibliothèques dynamiques ;
· lilo (0.20 r2) : lanceur de Linux autorisant le multi-boot ;
· linuxconf (1.11r11) : programme de configuration Redhat ;
· logrotate (2.6 r2) : outil de rotation des fichiers de log ;
· losetup (2.7l r3) : programme de configuration de _l_o_o_p_b_a_c_k _d_e_v_i_c_e ;
· lpr (0.31 r4) : outils d'impression ;
· MAKEDEV (2.3.1 r6) : fichiers /dev/ ;
· man (1.5d r1) : pages de manuels ;
· mingetty (0.9.4 r7) : getty réduit uniquement pour la console
virtuelle ;
· mkbootdisk (1.0 r2) : permet de créer une disquette d'amorçage ;
· mkdosfs-ygg (0.3b r6) : permet de créer des systèmes de fichiers
MS-DOS ;
· mkinitrd (1.8 r2) : permet de créer un module chargeable pour le
boot des machines ayant une carte SCSI ;
· mkisofs (1.11.2 r3) : paquetage utilisé pour créer des systèmes de
fichiers iso9660 ;
· mktemp (1.4 r3) : interface avec la fonction mktemp() ;
· modemtool (1.21 r2) : outil de configuration graphique du modem ;
· modutils (2.1.85 r4) : programme de chargement et de déchargement
des modules chargeables ;
· mount (2.7l r3) : programme de montage des systèmes de fichiers ;
· mouseconfig (2.6 r2) : système de configuration en mode texte des
souris ;
· mt-st (0.4 r5) : programme de manipulation des périphériques de
sauvegardes ;
· netcfg (2.19 r4) : interface graphique d'administration réseau ;
· printtool (3.28 r1) : fournis une interface graphique pour
configurer la file d'impression ;
· procinfo (13 r1) : paquetage permettant d'exploiter le contenu de
/proc ;
· procps (1.2,7 r5) : paquetage d'outils permettant de connaître
l'état de la machine ;
· psacct (6.3 r4) : système d'accounting de processus ;
· psmisc (17 r3) : affichage d'arborescence de processus ;
· quota (1.55 r9) : outils de gestion des quotas ;
· rhbackup (0.2 r1) : outil de sauvegarde ;
· rhmask (1.0 r3) : outil de diffusion de fichiers ;
· rhs-hwdiag (1.20 r2) : outil de diagnostique de la machine ;
· rhs-printfilters (1.44 r2) : filtres d'impression Red Hat ;
· rhsound (1.5 r4) : outil de configuration du son ;
· rmt (0.3 r13) : outil d'accès distant aux périphériques de
sauvegardes ;
· rpm (2.5.2 r1) : programme pour gérer les paquetages du même nom ;
· setconsole (1.0 r4) : outil de configuration des consoles ;
· setserial (2.12 r4) : outil de configuration de la ligne série ;
· setuptool (1.0 r1) : outil de configuration Redhat ;
· sh-utils (1.16 r14) : shell ;
· shadow-utils (980403 r3) : programmes d'utilisation des mots de
passe shadow ;
· sliplogin (2.1.1 r2) : outils pour SLIP ;
· statserial (1.1 r10) : affiche la table des communications séries ;
· swatch (2.2 r2) : outil d'observation des fichiers de log ;
· taper (6.8.4 r2) : programme de sauvegarde ;
· time (1.7 r5) : programme affichant des statistiques sur les
exécution des programmes ;
· timeconfig (2.2 r2) : outis de configuration de l'heure ;
· timetool (2.3 r6) : interface graphique pour timeconfig ;
· tksysv (1.0 r3) : outils graphiques pour manipuler les niveaux
d'initalisation de la machine ;
· tmpwatch (1.5.1 r2) : permet de nettoyer certains répertoires ;
· tunelp (1.3 r7) : configuration de l'imprimante ;
· usernet (1.0.7 r2) : outil graphique de contrôle du réseau ;
· util-linux (2.7 r18) : ensemble d'outils nécessaires à Linux pour
son administration ;
· TTeerrmmiinnaall
· dialog (0.6 r11) : permet de construire des interfaces en mode
texte ;
· screen (3.7.4 r2) : permet d'avoir plusieurs fenêtre virtuelle sur
le même terminal.
· TTeexxtt
· diffstat (1.25 r3) : statistiques sur la comparaison de fichiers ;
· diffutils (2.7 r11) : outil de comparaison de fichiers ;
· faces (1.6.1 r10) : transformation d'images en fichiers textes ;
· faces-xface (1.6.1 r10) : outils pour gérer les en-têtes de
courrier X-Faces ;
· gawk (3.0.3 r3) : version GNU du programme awk ;
· gecko (1.5 r0) : interface par défaut de linuxconf ;
· grep (2.2 r2) : programme de recherche de chaînes dans des fichiers
;
· ispell (3.1.20 r9) : vérificateur d'orthographe ;
· less (332 r2) : version GNU de more ;
· m4 (1.4 r10) : expandeur de macro-commandes ;
· mawk (1.2.2 r8) : version de awk ;
· nenscript (1.13++ r11) : filtre d'impression ;
· patch (2.4 r4) : permet de faire l'opération inverse de diff ;
· perl (5.004 r6) : langage interprété ;
· perl-MD5 (1.7 r2) : fourni l'accès à MD5 ;
· sed (2.05 r10) : programme de transformation de fichiers à la volée
;
· textutils (1.22 r7) : outils de gestion de fichiers textes ;
· words (2 r7) : dictionnaire anglais.
· XX1111
· xinitrc (1.4 r2) : script d'initialisation du serveur X ;
· AAmmuusseemmeennttss
· multimedia (2.1 r10) : programmes pour jouer des CD audios ;
· xbanner (1.31 r2) : programme d'affichage de texte, de motifs et
d'images sur le fond de l'écran ;
· xearth (1.0 r9) : affichage d'un globe 3D en fond d'écran ;
· xfishtank (2.0 r9) : un aquarium en fond d'écran ;
· xsnow (1.40 r6) : chutes de neige en fond d'écran.
· AApppplliiccaattiioonnss
· seyon (2.14c r10) : paquetage de télécommunication ;
· usermode (1.4.1 r2) : divers outils graphiques ;
· xfm (1.3.2 r9) : gestionnaire de fichiers ;
· xpdf (0.7a r1) : visionneur de fichiers PDF ;
· xrn (8.02 r7) : lecteur de forum Usenet ;
· xterm-color (1.1 r7) : xterm en couleur ;
· AApppplliiccaattiioonnss//DDeevveellooppmmeenntt
· xwpe-X11 (1.4.2 r14) : ensemble de programmes d'édition de texte.
· AApppplliiccaattiioonnss//GGrraapphhiiccss
· gimp (0.99.28 r10) : superbe programme de retouche d'images ;
· gimp-data-extras (0.99.28 r10) : fichiers supplémentaires ;
· gimp-devel (0.99.28 r10) : bibliothèques de développement ;
· gimp-libgimp (0.99.28 r10) : bibliothèques ;
· gv (3.5.8 r4) : outil de navigation dans un document PDF ou
PostScript ;
· ImageMagick (4.0.5 r2) : outils de visualisation et de manipulation
d'images. Il est très puissant, rapide et surtout gère un bon
nombre de formats d'image.
· mxp (1.0 r8) : générateur de fractales de Mandelbrot ;
· transfig (3.2 r4) : outil de conversion d'images ;
· xanim (27064 r4) : programme d'animation graphique, donc QuickTime
et FLiC ;
· xloadimage (4.1 r9) : visualisateur d'images ;
· xmorph (1996.07.12 r4) : programme de morphing ;
· xpaint (2.4.9 r3) : logiciel de dessin bitmap ;
· xv (3.10a r10) : permet de visualiser bon nombre de formats
d'image.
· AApppplliiccaattiioonnss//NNeettwwoorrkkiinngg
· netscape-common (4.05 r7) : est-ce utile de présenter ?
· netscape-communicator (4.05 r7) : est-ce utile de présenter ?
· netscape-navigator (4.05 r7) : est-ce utile de présenter ?
· x3270 (3.1.1.6 r2) : émulateur de terminaux IBM 3270 ;
· xgopher (1.3.3 r5) : outil graphique pour utiliser le service
gopher.
· GGaammeess
· acm (4.7 r7) : simulateur de vol ;
· xzip (161 r2) : transforme les applications text en applications X.
· GGaammeess//SSttrraatteeggyy
· spider (1.0 r6) : solitaire ;
· xboard (3.2.pl0 r8) : interface graphique à Gnu Chess ;
· xdemineur (1.1 r8) : démineur ;
· xgammon (0.98 r11) : backgammon ;
· xpat2 (1.04 r5) : autre solitaire ;
· xpilot (3.6.2 r3) : jeu réseau de combat... enfin bref, essayez ;-)
!
· xpuzzles (5.4.1 r3) : assortiment de puzzles.
· GGaammeess//VViiddeeoo
· cxhextris (1.0 r9) : version couleur TeTris ;
· flying (6.20 r8) : ensemble de petits jeux ;
· paradise (2.3p19 r9) : jeu d'arcade ;
· xbill (2.0 r3) : où comment empécher Bill Gates de conquérir le
monde... ;
· xbl (1.0h r2) : Tetris 3D ;
· xboing (2.4 r2) : une version de Breakout ;
· xchomp (1.0 r8) : jeu d'arcade ;
· xevil (1.5 r7) : jeu d'aventure ;
· xgalaga (1.6c r7) : clone de Galaga... un jeu d'arcade ;
· xjewel (1.6 r8) : divers ;
· xlander (1.2 r8) : le but est de poser une fusée ;
· xtrojka (1.2.3 r2) : genre xjewel et tetris.
· GGnnoommee
· gnome-libs (0.13 r9) : bibliothèques Gnome ;
· gnome-libs-devel (0.13 r9) : bibliothèques Gnome ;
· LLiibbrraarriieess
· gnome-core (0.13 r9) : bibliothèques centrales de Gnome ;
· gnome-graphics (0.13 r9) : bibliothèques graphiques de Gnome ;
· gtk+ (1.0.1 r2) : bibliothèques toolkit gtk+ ;
· gtk+-devel (1.0.1 r2) : bibliothèques toolkit gtk+ ;
· ImageMagick-devel (4.0.5 r2) : bibliothèques et fichiers d'en-tête
pour créer des applications utilisant le code d'ImageMagick ;
· imlib (1.4 r10) : bibliothèque haut niveau ;
· imlib-devel (1.4 r10) : bibliothèque haut niveau ;
· nls (1.0 r3) : utilisé par certains vieux binaires X11R5 comme
Netscape (v 3.0 ou inférieure);
· Xaw3d (1.3 r15) : bibliothèque Xaw semblant être en 3 dimensions ;
· Xaw3d-devel (1.3 r15) : bibliothèques statiques et fichiers d'en-
tête ;
· xpm (3.4j r2) : bibliothèque de manipulation de fichiers Xpm.
· SShheellllss
· mcserv (4.1.33 r2) : programme serveur pour Midnight Commander ;
· tkmc (4.1.33 r2) : programme shell pour Midnight Commander.
· UUttiilliittiieess
· gnome-linuxconf (0.13 r16) : version X du programme de
configuration ;
· mkxauth (1.7 r8) : programme de création de fichiers .Xauthority ;
· moonclock (1.0 r11) : affiche l'heure, ainsi que l'état de la lune
;
· procps-X11 (1.2.7 r5) : outils de visualisation de l'état de la
machine ;
· rxvt (2.20 r6) : émulateur VT100 ;
· Xconfigurator (3.57 r2) : outil de configuration X de Red Hat ;
· xdaliclock (2.10 r2) : horloge numérique ;
· xlockmore (4.09 r2) : version améliorée de xlock ;
· xmailbox (2.5 r4) : programme indiquant que du courrier vient
d'arriver ;
· xosview (1.5.1 r4) : statistique de fonctionnement de la machine et
de trafic réseau ;
· xscreensaver (2.16 r4) : économiseur d'écran ;
· xsysinfo (1.6 r2) : programme de statistiques sur la machine ;
· xtoolwait (1.1 r2) : divers ;
· xwpick (2.20 r8) : fait une copie fichier d'une fenêtre.
· WWiinnddooww MMaannaaggeerrss
· AfterStep (1.4.5.3 r2) : gestionnaire simulant l'environnement
NextStep ;
· AnotherLevel (0.6.8 r2) ; gestinnaire de fenêtre... ;
· fvwm (1.24r r15) : gestionnaire de fenêtres fvwm, première version
;
· fvwm2 (2.0.46 r10) : seconde version ;
· fvwm2-icons (2.0.46 r10) : icones ;
· wmconfig (0.4.1 r2) : outil de configuration du gestionnaire de
fenêtres.
· XXFFrreeee8866
· X11R6-contrib (3.3.2 r8) : ensemble de programes pour X ;
· XFree86 (3.3.2 r13) : bibliothèques X ;
· XFree86-100dpi-fonts (3.3.2 r8) : polices de caractères pour X ;
· XFree86-75dpi-fonts (3.3.2 r8) : polices de caractères pour X ;
· XFree86-devel (3.3.2 r8) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
statiques pour X ;
· XFree86-libs (3.3.2 r13) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
statiques pour X ;
· XXFFrreeee8866//SSeerrvveerrss
· XFree86-AGX (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes AGX ;
· XFree86-I128 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes Imagine 128 ;
· XFree86-Mach32 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes Mach32 ;
· XFree86-Mach64 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes Mach64 ;
· XFree86-Mach8 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes Mach8 ;
· XFree86-Mono (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes monochromes ;
· XFree86-P9000 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes P9000 ;
· XFree86-S3 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes S3 ;
· XFree86-S3V (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes S3 Virge ;
· XFree86-SVGA (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes Super VGA ;
· XFree86-VGA16 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes VGA 16 couleurs ;
· XFree86-W32 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes W32.
C'est terminé ! Cette description détaille la version mise à jour de
la Red Hat 5.1 (dite Manhattan). Regardez dans le répertoire updates :
de nouvelles mises à jour s'y trouvent sûrement.
55..55..44.. UUttiilliissaattiioonn dduu pprrooggrraammmmee rrppmm
Le programme rpm est une véritable petite merveille qui permet
d'installer, de supprimer et de mettre à jour les différents
paquetages de votre machine, sans trop se préocupper des problèmes de
version de bibliothèques, etc.
Je ne vais pas détailler toutes les options de rpm car il y en a
vraiment trop (voir rpm --help pour cela, ou la documentation fournie
par Red Hat). Globalement, rpm fonctionne selon quatre modes :
· iinntteerrrrooggaattiioonn (_-_q). Cette option permet principalement de
connaître le contenu d'une archive rpm, la liste des paquetages
installés sur la machine, etc.
Par exemple, pour savoir les paquetages installés sur votre
machine, il suffit de faire :
gandalf # rpm -q -a
mailcap-1.0-3
rpm-devel-2.2.5-1
groff-1.10-6
On peut aussi grouper les options : -qa est équivalent à -q -a.
Pour avoir plus de renseignements sur les différents paquetages
installés (numéro de version, quelle distribution, ...,), il suffit de
rajouter en plus l'option -l et -i.
Par exemple :
gandalf # rpm -qil rpm-devel
Name : rpm-devel Distribution: Red Hat Linux Colgate
Version : 2.2.5 Vendor: Red Hat Software
Release : 1 Build Date: Thu Sep 05 23:14:10 1996
Install date: Wed Nov 13 11:30:50 1996 Build Host: porky.redhat.com
Group : Development/Libraries Source RPM: rpm-2.2.5-1.src.rpm
Size : 136142
Summary : Header files and libraries for programs that manipulate rpm packages
Description :
The RPM packaging system includes a C library that makes it easy to
manipulate RPM packages and databases. It is intended to ease the
creation of graphical package managers and other tools that need
intimate knowledge of RPM packages.
/usr/include/rpm
/usr/include/rpm/dbindex.h
/usr/include/rpm/header.h
/usr/include/rpm/messages.h
/usr/include/rpm/rpmerr.h
/usr/include/rpm/rpmlib.h
/usr/lib/librpm.a
Ces options peuvent être utilisées sur un fichier rpm que vous
souhaitez installer pour savoir ce qu'il contient : il suffit
d'ajouter l'option -p :
gandalf # rpm -qlp giftrans-1.11.1-4.i386.rpm
/usr/bin/giftrans
/usr/man/man1/giftrans.1
Si vous ajoutez l'option -i, vous obtiendez les renseignements sur le
paquetage.
· iinnssttaallllaattiioonn (_-_i).
Une fois que le fichier à installer est connu, passons à
l'installation. Pour cela, il suffit de faire :
gandalf# rpm -i howto-sgml-4.0-1.i386.rpm
· ddeessttrruuccttiioonn.
Installer c'est bien... mais comment supprimer un paquetage devenu
inutile ? C'est tout simple :
gandalf# rpm -e howto-sgml-4.0-1
· mmiissee àà jjoouurr.
Enfin, pour terminer cette courte introduction à l'utilisation de
rpm, nous allons voir la mise à jour. Vous avez donc installé
quelques paquetages fort intéressants, et oh surprise, une nouvelle
version du programme vient de sortir.
Il suffit de récupérer la nouvelle version. Normalement, il
convient de détruire l'ancienne et d'installer la nouvelle.
Utiliser pour cela l'option update de rpm :
gandalf# rpm -U howto-sgml-4.0-2.i386.rpm
Il existe bon nombre d'autres options. Consulter la documentation pour
plus de renseignements.
66.. IInnssttaallllaattiioonn
Après ces préliminaires, on passe aux choses sérieuses. Dans un
premier temps, faites une sauvegarde du disque dur, c'est beaucoup
plus prudent, et mettez de côté une disquette formatée.
Ensuite, éteindre la machine, et insérer la disquette de boot.
Avertissement préliminaire : ne jamais éteindre brutalement la machine
sous LLiinnuuxx ! En effet, LLiinnuuxx comme tout système Unix, utilise des
caches disques en mémoire vive : vous perdriez des informations en
éteignant brutalement la machine. Les seules manières adéquates
d'éteindre LLiinnuuxx sont soit de faire un _C_t_r_l_-_A_l_t_-_D_e_l, soit l'une de ces
trois commandes à lancer en tant que _r_o_o_t : halt, reboot, shutdown
(Consultez le manuel pour connaître les différences).
66..11.. IInnssttaallllaattiioonn iinniittiiaallee
Allumer la machine. LLiinnuuxx boote sur la disquette _b_o_o_t. Dans le cas de
la Slackware, il va demander d'insérer une seconde disquette, dite
_r_o_o_t. Remplacer la disquette, puis appuyer sur Entrée.
Remarque à propos du message "BIOS32" que certains peuvent voir lors
du boot : ce message signifie que votre bus est PCI. Si vous obtenez
le message suivant : "BIOS32 extended no supported", cela signifie
donc que la machine n'est pas PCI. Il ne faut pas s'inquiéter et
utiliser malgré cela la disquette de boot standard. Si la machine ne
démarre pas grâce à la disquette de boot, recréez une disquette de
boot grâce à un autre support. Lire la section du présent document
réservée au "signal 11".
Avant de se lancer dans l'installation du système, voici quelques
trucs. LLiinnuuxx utilise un procédé qui installe votre système d'une
manière quasi automatique. Dans le cas de la Red Hat, l'installation
est vraiment toute simple et progressive. Il suffit de suivre les
indications. Attention toutefois : le clavier est en qwerty dès le
départ. Le passage en clavier français se fera plus tard. Depuis les
dernières versions des distributions, ce problème est résolu, puisque
le choix du clavier s'effectue dès le début.
66..22.. PPaarrttiittiioonnnneemmeenntt dduu ddiissqquuee
Il va falloir dans un premier temps effectuer le formatage du disque.
Vous allez créer au moins une partition LLiinnuuxx avec le système de
fichiers _e_x_t_2_f_s, et au moins une partition de swap (le swap est un
système de mémoire virtuelle, c'est-à-dire que si vous n'avez pas
assez de mémoire pour faire fonctionner tel ou tel programme, il va
alors utiliser l'espace disque comme de la mémoire... Cette
explication est un peu simplifiée mais, en gros, c'est ça.)
Il est beaucoup plus facile de supprimer une partition de swap que
d'en créer une après coup donc prévoir large. Si vous voulez faire
tourner X Window, 8 Mo de mémoire vive sont absolument nécessaires.
Les disques sous LLiinnuuxx sont des _d_e_v_i_c_e_s. Par exemple, le premier
disque dur est /dev/hdax, le second /dev/hdbx pour un contrôleur IDE.
Le x correspond au numéro de la partition du disque. Si vous avez
déjà un système MS-DOS installé, il se trouve sûrement sur /dev/hda1.
LLiinnuuxx va alors vous guider dans l'installation. Il vous permet
d'installer votre système d'une manière complète d'un seul coup. Le
seul problème, c'est que si jamais vous ratez quelque chose, il est
fort probable que vous serezobligé de tout recommencer.
Si le disque n'est pas partitionné, c'est le programme fdisk qui va
permettre de réaliser l'opération. Sa syntaxe est : fdisk
/dev/disque. Dans le cas de la Red Hat, il se lance tout seul.
Par exemple, si vous souhaitez installer LLiinnuuxx sur le second disque
IDE, tapez fdisk /dev/hdb.
Les commandes de fdisk (dans l'ordre d'utilité) sont :
· m : la liste de toutes les commandes ;
· p : affiche les partitions ;
· n : ajouter une nouvelle partition ;
· d : détruire une partition ;
· t : changer le type de la partition ;
· q : qquuiitttteerr ssaannss ssaauuvveeggaarrddeerr les changements ;
· w : ssaauuvveeggaarrddeerr eett qquuiitttteerr.
Pour ajouter une partition, tapez n puis spécifiez le numéro de la
partition (principale ou étendue), le numéro du bloc de début et sa
taille (une taille paire est conseillée). Ensuite, donnez-lui son
type (avec t) :
· 83 : LLiinnuuxx
· 82 : Swap.
Bon, sauvegardez (w).
La partition est créée. Il est toutefois possible que vous ayez besoin
de rebooter Linux pour qu'elle soit prise en compte par le noyau.
La Red Hat s'occupe du formatage automatique des partitions. Pour les
formater à la main, faites : mke2fs -cv /dev/hdax où _x correspond au
numéro de la partition.
66..33.. IInnssttaallllaattiioonn aavveecc llaa SSllaacckkwwaarree
Maintenant, lancez le programme _s_e_t_u_p. C'est un programme en couleurs
(ça dépend de la disquette Root que vous avez choisie), avec un menu.
Le formatage des partitions peut y être effectué sans problème.
Configurez votre partition de swap et installez la série A sur la
partition.
La configuration swap est très simple à effectuer : choisir l'option
swap, et suivre les instructions.
Pour installer la série A, choisir l'option source, et choisir
l'option adéquate, par exemple "disquettes". Ensuite, spécifiez le
périphérique à utiliser pour accéder au lecteur A. On va maintenant
spécifier les séries à installer, dont la liste apparaît. Choisir la
série. Vous avez alors la liste qui s'affiche. Choisissez la série.
Le programme d'installation vous demande alors si vous souhaitez
lancer l'installation. Répondez oui. Puis, il vous demande un mode
de sélection. Choisissez _N_o_r_m_a_l. A partir de là, c'est à vous de
jouer. Il va vous demander d'insérer chacune des disquettes, puis il
va vous donner la liste des programmes à installer. Bonne partie de
mange-disquettes !
Il est aussi possible d'installer grâce à un CD-ROM contenant une
distribution. Si le lecteur n'est pas reconnu il n'est pas nécessaire
de recopier tous les fichiers sur disquettes avant de procéder à
l'installation. Il faut recopier tous les fichiers de la distribution
sur une partition MS-DOS puis relancer le système grâce aux disquettes
boot/root, invoquer setup puis lui indiquer la partition MS-DOS où se
trouvent les fichiers nécessaires.
Utilisez les menus pour effectuer toutes ces opérations. LLiinnuuxx va
vous demander de créer une disquette de boot. C'est cette disquette
qui va désormais vous permettre de lancer le système.
La partition LLiinnuuxx formatée, les partitions de swap générées, la série
installée et la disquette magique prête, il n'y plus qu'à rebooter.
Donc, insérez la disquette fraîchement configurée par LLiinnuuxx dans le
lecteur et appuyez sur les touches _C_t_r_l_-_A_l_t_-_D_e_l.
Lorsque le système aura correctement démarré, loggez vous en _r_o_o_t.
Vous devez faire très attention maintenant. L'utilisateur _r_o_o_t a tous
les droits, dont celui de tout détruire, et cela arrive très (trop)
fréquemment.
66..44.. IInnssttaallllaattiioonn aavveecc llaa RReedd HHaatt
L'installation avec la Red Hat est très intuitive. À partir de la
version 4.2, la procédure d'installation demande à l'utilisateur de
préciser le type de clavier employé : sélectionner fr-latin1
(attention : les premières versions des versions 5.0 françaises
proposaient une mauvaise valeur par défaut, ce problème a été corrigé
depuis).
Une fois le partitionnement du disque réalisé, il suffit de choisir le
type d'installation souhaitée, ainsi que les paquetages que vous
souhaitez utiliser. Une fois ce choix réalisé, cette distribution va
réaliser l'installation complète et d'une manière automatique.
Vous pouvez aller boire un café pendant que l'installation de la
machine se poursuit.
77.. AAddmmiinniissttrraattiioonn ssoouuss LLiinnuuxx
77..11.. CCllaavviieerr FFrraannççaaiiss
Bien, commençons par la chose utile : le clavier français.
Normalement, les distributions configurent ça tout seul... mais on ne
sait jamais !
Une fois loggé en _r_o_o_t, tapez la commande suivante :
/usr/bin/loadkeys /usr/lib/kbd/keytables/fr-latin1.map
Si vous avez un clavier suisse-romand, utilisez sf-latin1.map.
Maintenant, le clavier est français ! Attention, cela reste
temporaire. La solution la plus simple est de le rajouter dans le
fichier /etc/rc.local avec la Slackware mais vous pouvez aussi
utiliser le programme /sbin/setup ou directement
/usr/lib/setup/SeTkeymap. Pour la Red Hat, réaliser l'opération avec
le panneau de configuration kbdconfig.
Avec ces deux distributions, la procédure d'installation aura
normalement procédé à cette configuration et vous n'aurez probablement
rien à faire, sauf si vous voulez changer de type de clavier...
77..22.. LLIILLOO
_L_I_L_O (LLIInux LLOOader) permet d'avoir un système multiple d'amorçage :
MS-Windows, MS-Dos, Linux, etc. Ce programme va se loger dans le
secteur de boot de votre disque pour vous permettre de sélectionner la
partition sur laquelle booter.
Si vous avez installé _L_I_L_O sur le disque dur et que cela plante,
bootez avec une disquette MS-DOS et tapez FDISK /MBR pour restaurer
les paramètres de boot du DOS, et enlever _L_I_L_O par la même occasion.
Il suffira de relancer _L_I_L_O en ayant rebooté sous Linux avec une
disquette de boot.
Le fichier de configuration LILO se trouve généralement dans le
fichier /etc/lilo.conf. Les distributions permettent la génération
d'un fichier d'une manière automatique.
Voici un exemple de fichier (le mien) :
boot = /dev/hda # disque sur lequel on met le fichier lilo :
delay = 300 # temps d'attente avant le lancement du boot.
# permet d'avoir le temps de selectionner la partition
# a amorcer.
vga = normal # mode de l'écran a choisir
ramdisk = 0 # paranoia setting
# Linux : dernière version : le Pc boote ici par défaut
image = /vmlinuz # Noyau Linux 1 (chemin complet et nom du fichier)
root = /dev/hda2
append="no-hlt, aha1542=0x230"
label = linux
read-only
other = /dev/hda1 # Partition 1 :
label = dos # texte à taper pour booter dessus : dos
table = /dev/hda # disque : /dev/hda
image = /zimage # Noyau Linux 2
root = /dev/hda2 # Racine (Partition 2 de mon disque)
append="aha1542=0x230" # append... voir explication plus bas
label = old # Texte a taper : old
read-only #
Plusieurs questions peuvent vous effleurer l'esprit :
1. read-only : lorsque vous amorcez LLiinnuuxx, il va faire une
vérification de la cohérence des informations des partitions Linux.
C'est une vérification des systèmes de fichiers. Pour réaliser
cette opération, il est indispensable que la partition soit en
lecture seule. En effet, vérifier un disque en cours d'utilisation
pourrait tout détruire. Cette vérification n'a pas lieu à tous les
coups si vous éteignez bien la machine (appuyez sur les touches
_C_t_r_l_-_A_l_t_-_D_e_l ou utilisez les commandes halt, reboot et shudown).
Cette vérification n'est de toute manière lancée que sur les
partitions LLiinnuuxx. C'est le programme fsck qui effectue cette
opération. Je vous déconseille de le lancer "pour voir" : une
utilisation erronée peut provoquer des pertes de données sur le
disque !
2. pourquoi deux noyaux ? C'est assez simple : LLiinnuuxx change, bouge.
Les noyaux sont modifiés assez souvent. Par exemple, je peux
amorcer actuellement ma machine soit avec un noyau stable (2.0.30),
soit avec un noyau de développement (2.1.42).
3. append : Cette option est très importante : elle permet de donner
un ou plusieurs paramètres au noyau Linux. Par exemple, ici je lui
indique que ma carte SCSI se trouve à l'adresse 230. Dans le cas
contraire, elle ne serait pas reconnue. Cette option est utilisée
également si vous avez plusieurs interfaces réseau, SCSI, etc.
Pour installer le fichier, exécutez /sbin/lilo et c'est tout !
En cas de problème avec LILO il faut d'abord essayer de supprimer
l'option "compact" qui peut se trouver dans son fichier de
configuration.
Ne surtout pas oublier de relancer LILO après chaque modification de
son fichier de configuration !
77..33.. MMoonnttaaggee aauuttoommaattiiqquuee ddee ppaarrttiittiioonnss :: //eettcc//ffssttaabb
Le fichier /etc/fstab contient toutes les informations concernant le
montage de vos partitions.
Voici un exemple :
#/etc/fstab
# Device Repertoire type options frequence passe
# Linux
/dev/hda2 / ext2 defaults 5 1
/dev/hdb2 /usr2 ext2 defaults 5 2
/dev/sda2 /usr3 ext2 defaults 10 2
# MS-DOS
/dev/hda1 /dos msdos defaults 0 0
/dev/hdb1 /dos2 msdos defaults 0 0
# Processus
none /proc proc defaults 0 0
# Partition de swap
/dev/hda3 none swap defaults 0 0
# Fichier de swap
/usr2/swap_file /usr2 swap defaults 0 0
Voici une description des six colonnes :
1. device (périphérique) de la partition. Dans le cas d'un fichier de
swap, c'est le nom du fichier.
2. point de montage de la partition ;
3. type de la partition ;
4. options (vous pouvez spécifier une partition en lecture seule,
etc).
5. fréquence correspond au nombre de jours entre deux traitements du
fichier par la commande dump. Cette commande n'existe que pour
ext2fs (c'est un portage de la version 4.4BSD) mais n'est pas
encore incluse dans toutes les distributions.
6. Ordre de tests des partitions (fsck). Si vous mettez 0, aucune
vérification automatique n'est effectuée lors du démarrage. Les
partitions situées sur un même disque seront testées d'une manière
séquentielle mais si elles sont situées sur deux disques
différents, c'est fait en parallèle.
Ajouter ici les partitions dont vous avez besoin.
Les volumes NFS profiteront des paramètres suivants :
rsize=8192,wsize=8192, surtout si vous possèdez une carte réseau
rapide.
Pour autoriser un utilisateur à monter un volume il faut créer une
ligne contenant l'option user. Exemple (cas d'un CD-ROM SCSI) :
/dev/scd0 /mnt/cd iso9660 user,exec,dev,nosuid,ro,noauto
N'importe quel utilisateur pourra dès lors monter et démonter un CD
(en utilisant mount /mnt/cd, umount /mnt/cd) La page de man de mount,
section 8 (man 8 mount) explique la signification des options
possibles.
77..44.. MMoonnttaaggee mmaannuueell ddee ppaarrttiittiioonnss
Comme nous l'avons vu dans le paragraphe précédent, les partitions
sont montées lors de l'amorçage grâce au fichier /etc/fstab. Vous
pouvez toutefois les monter à la main. Il faut alors utiliser la
commande mount. Par exemple, pour monter la disquette A:, faire :
mount -t msdos /dev/fd0 /mnt.
Le -t indique le type du support. Parmi les plus courants, on trouve
· ext2 : filesystem LLiinnuuxx ;
· msdos : disque(tte)s MS-DOS ;
· vfat : disque(tte)s MS-Windows 95 ;
· iso9660 : Cd-ROM ;
· nfs : montage de partitions à travers le réseau.
Bien évidement, il faut que ces types de systèmes de fichiers aient
été intégrés au noyau...
Le /dev/fd0 est le nom du fichier spécial correspondant au
périphérique. Le répertoire est le point de montage.
Pour démonter, tapez umount /mnt.
77..55.. MMiissee eenn ppllaaccee ddeess qquuoottaa
77..55..11.. LLooggiicciieellss nnéécceessssaaiirreess
Le support des quota disque a été intégré dans le noyau Linux depuis
la version 1.3.46. Il vous faut donc utiliser un noyau postérieur pour
pouvoir bénéficier des quota.
Vous avez également besoin des outils de gestion des quota. On peut
les trouver sur :
ou, plus près, sur :
L'archive à récupérer s'appelle quota-1.51.tar.gz et se trouve dans le
sous-répertoire utils. Il y a également un sous-répertoire doc
contenant des documentations (principalement les pages de manuel des
outils) au format HTML.
Les utilisateurs de la Red Hat pourront préférer un paquetage rpm des
sources ou précompilé.
77..55..22.. CCoommppiillaattiioonn ddeess uuttiilliittaaiirreess
Après avoir extrait le contenu de l'archive quota-1.51.tar.gz, il vous
faut compiler ces utilitaires. Cela se fait en tapant tout simplement
make. Dans certains cas (selon la version de bibliothèque C utilisée),
il peut être nécessaire d'ajouter -I. à la variable CFLAGS définie
dans le Makefile.
Si vous utilisez le système de fichiers ext2 et que vous avez installé
les bibliothèques contenues dans la distribution e2fsprogs
(utilitaires de gestion du système de fichiers ext2), vous pouvez
inclure le support ext2fs dans les utilitaires des quota, afin
d'accélérer leur exécution. Pour cela, éditez le fichier Makefile afin
que la variable CFLAGS contienne -DEXT2_DIRECT et que la variable
EXT2LIBS contienne -lext2fs -lcom_err avant de compiler les
programmes.
Après la compilation, installez les utilitaires par la commande make
install. Attention, la commande quota est installée dans le répertoire
/usr/ucb qui n'existe pas sur la plupart des installations Linux. Il
vous faut donc modifier le Makefile pour installer cette commande dans
un autre répertoire (/usr/bin est un bon choix). Il peut également
être nécessaire de définir la variable LN à la valeur ln -sf.
77..55..33.. AAccttiivvaattiioonn ddee llaa ggeessttiioonn ddeess qquuoottaa ddaannss llee nnooyyaauu
Pour utiliser les quota, le noyau doit avoir été compilé avec le
support des quota. pour cela, vous devez avoir un noyau dans lequel
vous ayez répondu "Y" à la question "Quota support". Attention : le
support des quota n'est pour l'instant effectif que sur les systèmes
de fichiers ext2.
77..55..44.. AAccttiivvaattiioonn ddeess qquuoottaa ssuurr lleess ssyyssttèèmmeess ddee ffiicchhiieerrss
Il existe deux types de quota : les quota liés aux utilisateurs et les
quota liés aux groupes d'utilisateur. Les premiers définissent le
nombre maximal de fichiers et de blocs disque associés à chaque
utilisateur, les seconds définissent le nombre maximal de fichiers et
de blocs disque associés à chaque groupe d'utilisateurs. Les deux
types de quota peuvent être activés séparément.
Pour activer les quota pour les utilisateurs, il faut indiquer
l'option usrquota pour les systèmes de fichiers concernés dans
/etc/fstab. Les quota concernant les groupes sont régis par l'option
grpquota. Les fichiers de définition des quota s'appellent
respectivement quota.user et quota.group et sont situés dans la racine
de chaque système de fichiers concerné.
Il est possible de modifier les noms de fichiers de gestion des quota
en utilisant les syntaxes suivantes :
usrquota=nom_de_fichier
grpquota=nom_de_fichier
Voici un exemple de fichier /etc/fstab :
/dev/hda2 / ext2 defaults,rw 0 1
/dev/hdb2 /home ext2 defaults,rw,usrquota,grpquota 0 1
/dev/sda1 /usr/src ext2 defaults,rw,usrquota 0 1
L'activation des quota est ensuite lancée par la commande quotaon.
Pour les activer automatiquement lors du démarrage du système, il faut
ajouter dans un fichier d'initialisation (situé généralement dans
/etc/rc.d) les lignes :
# Enable quota
/usr/sbin/quotaon -avug
Il peut également être nécessaire de vérifier la cohérence des
informations de gestion des quota après des arrêts intempestifs. Pour
cela, il faut utiliser la commande quotacheck :
/usr/sbin/quotacheck -avug
Cette commande doit également être exécutée la première fois pour
créer les fichiers deux fichiers de gestion des quotas : quota.user et
quota.group. En effet, ils ne sont pas créés automatiquement.
Si les utilitaires ont été compilés avec -DEXT2_DIRECT, la commande
quotacheck doit être relativement rapide. Dans le cas contraire, elle
peut être très lente car elle doit explorer tous les répertoires du
système de fichiers de manière hiérarchique. Il est, de toutes façons,
conseillé de la lancer automatiquement lors du démarrage avant
l'activation des quota par quotaon :
# Check quota
/usr/sbin/quotacheck -avug
77..55..55.. AAttttrriibbuuttiioonn dd''uunn qquuoottaa àà uunn uuttiilliissaatteeuurr
La commande edquota est utilisée pour affecter un quota à un
utilisateur ou à un groupe d'utilisateurs. Sa syntaxe est edquota -u
utilisateur ou edquota -g groupe. Cette commande lance un éditeur de
texte contenant la définition des quota attribués à l'utilisateur ou
au groupe et prend en compte leur nouvelle valeur lorsque le fichier
est ré-écrit.
Pour chaque utilisateur ou groupe, il existe deux limitations : le
nombre de fichiers et le nombre de blocs disque (exprimés en blocs de
1024 octets). Pour chacune, il existe deux limites :
1. la limite "douce" : lorsque cette limite est atteinte ou dépassée,
un message d'avertissement est affiché lors de chaque nouvelle
allocation de fichier ou de bloc ;
2. la limite "dure" : lorsque cette limite est atteinte, il est
impossible à l'utilisateur de créer de nouveau fichier ou d'allouer
de nouveau bloc.
La limite "douce" se transforme en limite "dure" quand elle a été
atteinte ou dépassée depuis un certain temps (sept jours par défaut).
77..55..66.. SSttaattiissttiiqquueess ssuurr lleess qquuoottaa
Tout utilisateur peut obtenir l'état des quota qui lui sont attribués
(les limites sur le nombre de fichiers et de blocs qui lui sont
alloués) grâce à la commande quota.
Le super-utilisateur peut obtenir les mêmes informations sur tout
utilisateur ou groupe avec la même commande : quota -u utilisateur ou
quota -g groupe. Il peut de plus utiliser la commande repquota pour
obtenir une liste des quota associés à un ou plusieurs systèmes de
fichiers.
77..55..77.. AAuuttrreess ddooccuummeennttaattiioonnss ssuurr lleess qquuoottaa
L'implémentation des quota dans Linux est compatible avec
l'implémentation originale dans 4.2BSD Unix. Toutes les documentations
concernant les quota dans BSD, que ce soit au niveau des commandes ou
au niveau de l'interface de programmation, sont donc utilisables.
Les pages de manuel des utilitaires sont assez claires et très
instructives. Enfin, les documentations diffusées en format HTML
forment une bonne introduction à la gestion des quota.
77..66.. mmttoooollss
Plutôt que de monter vos partitions MS-DOS, je vous conseille
d'utiliser les mtools. Il s'agit de l'équivalent des commandes MS-DOS,
mais avec un m avant !
Exemple : mcopy toto.c a: . Si vous souhaitez copier un fichier texte
pour qu'il soit exploitable sous MS-DOS, ou l'inverse, n'oubliez pas
d'ajouter l'option -t : cela convertit le caractère de fin de ligne
qui est différent entre les deux systèmes.
En principe, ils sont déjà à peu près configurés. Au cas où, vous
devez modifier le fichier /etc/mtools.conf.
drive a: file="/dev/fd0" exclusive
drive b: file="/dev/fd1" exclusive
# 1er disque Dur
drive c: file="/dev/hda1"
# 2nd disque Dur
drive d: file="/dev/sda1"
mtools_lower_case=1
Attention : le fichier a été modifié depuis la dernière version. C'est
ici le dernier format qui est présenté car beaucoup plus clair et
simple à utiliser. De plus, cette nouvelle version permet d'utiliser
les noms longs (vfat de MS-Windows 95).
77..77.. SSwwaapp :: ccrrééaattiioonn ddee llaa ppaarrttiittiioonn
Pour rajouter une partition de swap de 8 Mo (8192 Ko), il faut d'abord
créer la partition à l'aide du programme fdisk, puis soit vous passez
par le programme _s_e_t_u_p de la Slackware, soit vous le faites à la main
(ATTENTION : commande DANGEREUSE, destruction du contenu de la
partition concernée ASSURÉE) : mkswap /dev/hda3 8192
Rajoutez la ligne /dev/hda3 swap swap defaults 0
0 dans /etc/fstab.
Enfin, pour que ça fonctionne, réamorcez la machine ou lancez swapon
-a.
77..88.. SSwwaapp :: ffiicchhiieerr
Pour le fichier, c'est plus compliqué. Invoquer :
dd if=/dev/zero of=/usr2/swap_file bs=1024 count=8192
mkswap /usr2/swap_file 8192
Ajoutez dans /etc/fstab la ligne : /usr2/swap_file /usr2 swap
defaults 0 0.
Faites bien attention à mettre cette ligne après le montage de la
partition /usr2. Sinon, ce n'est pas près de fonctionner.
Désormais, vous êtes obligé pour quitter LLiinnuuxx de faire un
swapoff -a
reboot #Ou autre
En effet, si vous ne désactivez pas le fichier d'échange, LLiinnuuxx ne va
pas pouvoir démonter la partition, et donc, il fera un fsck dessus à
chaque fois que vous relancerez votre machine. Il est aussi possible,
avec certains systèmes, de placer la commande swapoff dans
/etc/rc.d/rc.K ou bien /etc/rc.d/init.d/halt afin d'automatiser cela.
77..99.. AAjjoouutteerr uunn uuttiilliissaatteeuurr,, uunn ggrroouuppee
Si vous possèdez la Red Hat, utilisez le panneau de configuration
(control-panel ou bien directement usercfg, utilisables par root sous
X Window) : c'est vraiment très bien fait.
Ajouter un utilisateur se fait en deux temps et trois mouvements.
Deux fichiers sont importants : /etc/passwd et /etc/group.
Une ligne du fichier passwd est composée de cette manière :
gandalf::501:100:Eric Dumas:/home/gandalf:/bin/bash
sgandalf::0:0:Super Eric Dumas:/:/bin/sh
Une ligne est composée de 7 colonnes :
1. Nom de l'utilisateur : 8 caractères max ;
2. Mot de passe chiffré ;
3. Numéro d'identificateur unique de l'utilisateur (uid). Rq : 0 =
root ;
4. Numéro du groupe (gid) ;
5. Nom "officiel" de l'utilisateur (dit GECOS) ;
6. Répertoire racine de l'utilisateur ;
7. Interpréteur de commandes.
Si le champ mot de passe contient le caractère x, c'est que vous
utilisez les shadow. Le mot de passe chiffré se trouve dans le fichier
/etc/shadow. Cette configuration permet en plus de définir la durée de
validité des mots de passe.
Le fichier /etc/group contient la liste des groupes de la machine.
Par exemple, le groupe 100 est :
users::100:games,gandalf
Pour ajouter un utilisateur _t_o_t_o, faire
1. ajoutez-le dans /etc/passwd ;
2. si besoin est, créez le groupe dans lequel il va se trouver, en
modifiant /etc/group ;
3. créez son home directory :
mkdir /home/toto
cp /etc/skel/* /home/toto
chown -R toto.le_groupe_de_toto /home/toto
4. Enfin, donnez-lui un mot de passe en tapant
passwd toto .
Vous n'avez plus qu'à essayer.
Je vous conseille très fortement de travailler sous un utilisateur
commun. En effet, il est très dangereux de travailler en root. Une
fausse manipulation et vous devez tout réinstaller, voire perdre de
précieux fichiers personnels.
77..1100.. //eettcc//rrcc..dd//rrcc..llooccaall LLaanncceemmeennttss ddee pprrooggrraammmmeess ppeerrssoonnnneellss lloorrss dduu
bboooott ::
C'est dans ce fichier que vous allez mettre tous les programmes
personnels que vous souhaitez lancer au boot. En voici une version :
#! /bin/sh
# du menage en v'la,...
echo "Cleaning /tmp..."
find /tmp -type f -mtime +1 | xargs -r rm
find /tmp -type d -mtime +1 | xargs -r rmdir
# Vive l'azertyuiop :-)
echo "Loading french keyboard..."
/usr/bin/loadkeys /usr/lib/kbd/keytables/fr-latin1.map
Ce qui est important, c'est le clavier français. Si vous ajoutez
cette ligne, le clavier sera français dès le boot.
En cas de problème il faut modifier ainsi fr-latin1.map :
keycode 3 = eacute two asciitilde
keycode 8 = egrave seven grave
keycode 10 = ccedilla nine asciicircum
keycode 14 = Delete BackSpace
77..1111.. OOrrddoonnnnaanncceemmeenntt ddee ttrraavvaauuxx :: llaa ccrroonnttaabb
La crontab est une table qui contient des commandes qui doivent être
lancées à intervalle régulier. Vous pouvez y mettre la sauvegarde
journalière, etc.
Le format est assez simple :
# Faire une sauvegarde tous les Lundi a 2 heures du matin
0 2 * * 1 /home/gandalf/backup
# Rebooter la machine tous 1ers et 15 du mois a 4h15.
15 4 1,15 * * /sbin/shutdown -r +3
Les 5 premières colonnes sont :
1. Minute (0 à 59) ;
2. Heure (0 à 23) ;
3. Jour du mois (1 à 31) ;
4. Mois (1 à 12) ;
5. Jour de la semaine (0 à 6 : 0 = Dimanche, 1 = Lundi).
Ensuite vient la commande. Cette crontab est très utile si vous
utilisez UUCP (pour envoyer le courrier, récupérer les news, etc).
Tout utilisateur peut se créer une crontab grâce à la commande
crontab.
77..1122.. IImmpprriimmeerr !!
Maintenant que la machine fonctionne, voyons comment imprimer. Les
imprimantes sont gérées par le programme lpc et par le démon lpd.
Le démon lpd doit être lancé au boot. Il est lancé soit dans rc.M soit
dans rc.inetd2 (vous devez le voir lorsqu'il lance tous les démons de
la machine. Si ce n'est pas le cas, il faut décommenter quelques
lignes dans l'un des fichiers cités).
Supposons que l'imprimante s'appelle betty. Dans un premier temps,
dans le fichier /etc/rc.d/rc.local, ajoutez
echo "Setting up printer betty"
/usr/sbin/lpc up betty
Passons maintenant aux choses sérieuses. Le fichier dans lequel va
être décrit l'imprimante est le fichier /etc/printcap. Exemple :
betty|lp:lp=/dev/lp1:sd=/var/spool/lp1:sh:\
lf=/var/adm/lpd-errs:of=/etc/start-dj500:
La première colonne représente le nom de l'imprimante. J'ai mis betty
et lp car de cette manière, c'est l'imprimante par défaut. Ensuite, la
configuration se fait via des mots-clefs. Pour plus d'information,
faites man printcap. Voici quand même une description de ceux
utilisés.
· lp : device sur lequel est branché l'imprimante (LPT1 ici) ;
· sd : répertoire du spool d'impression ;
· sh : supprime la page d'entête ;
· lf : fichier d'erreurs ;
· of : programme de filtrage.
Comment ça marche ? Bon, supposons que j'ai un fichier toto.ps. Je
fais donc lpr toto.ps (ou lpr -Pbetty toto.ps). Le fichier va être
déposé dans le répertoire /var/spool/lp1.
Le démon va ensuite envoyer le fichier sur le programme de filtrage.
Ce système permet d'imprimer des fichiers ayant des formats assez
variés.
Voici le fichier de filtrage (Pour HP-500,510,520,etc).
#!/bin/sh
# Script d'impression pour imprimante HP-500 Noir et Blanc
#
# Eric.Dumas@freenix.org
#
# Version 2.0
#
# 5/01/95 (ED) : Ajout du format dvi ;
# 27/10/95 (ED) : Conversion des fichiers textes en fichier PostScript ;
# 01/11/95 (ED) : Un peu de ménage ;
# 12/08/96 (ED) : modification pour gs
# 04/12/96 (ED) : quelques corrections et ajouts.
TmpDir=/tmp
TmpFile=$TmpDir/deskjet.$$
# Utilisateur à prevenir en cas d'erreur
NOTIFY=lp-owner
# Programmes
CAT=/bin/cat
DVIPS=/usr/TeX/bin/dvips
PGS=/usr/bin/gs
AIIPS=/usr/local/bin/a2ps
# Chemins d'accès pour GS
GS_LIB=/usr/lib/ghostscript:/usr/lib/ghostscript/psfonts:\
/usr/lib/ghostscript/Type1:/usr/lib/ghostscript/fonts
# C'est parti
$CAT - > $TmpFile
echo -ne '\033E'
set -- `file $TmpFile`
shift
FileType=$*
# Transformation du PostScript en format Deskjet500
# résolution à 300x300 - format a4
GS="$PGS -I$GS_LIB -q -sDEVICE=djet500 -r300x300 -sPAPERSIZE=a4 -dNOPAUSE\
-sOutputFile=- - /usr/lib/ghostscript/quit.ps || echo -ne '\033&10H'"
case $FileType in
*DVI*) # Fichier DVI
$DVIPS -t a4 $TmpFile \
-f | $GS
;;
*PostScript*) # Impression de fichiers Postscript
$CAT $TmpFile | $GS
;;
*text*|*script*)
$CAT $TmpFile | $AIIPS -nP -r -8 | $GS
;;
*data*)
echo -ne '\033&;k0G' # C'est un et commercial sans ; !
/bin/cat $TmpFile
;;
*)
echo "Deskjet: Unknow filetype $FileType" >> /dev/console
echo "Deskjet: $TmpFile Unknow filetype $FileType" | mail $NOTIFY
;;
esac
/bin/rm -f $TmpFile
echo -ne '\033E'
Ce script permet d'imprimer aussi bien des fichiers texte que des
fichiers Postscript, dvi. Si vous souhaitez imprimer d'autres types de
fichiers, il suffit de les rajouter ici. Merci de m'envoyer les
modifications également : cela peut être bien que tout le monde en
profite.
Utiliser lprm pour retirer une requête d'impression active.
77..1133.. TTiimmeezzoonnee
Timezone est un système fort utile qui permet la gestion de changement
d'horaires d'été et d'hiver. La France se trouve dans une zone
horaire : MET (Medium European Time, soit GMT + 1).
La zone "MET DST" correspond à l'heure d'été activée (GMT + 2). Mieux
vaut ne pas laisser tout cela reposer uniquement sur la variable TZ.
Placez-vous dans le répertoire /usr/lib/zoneinfo et lisez le fichier
time.doc.
Les fichiers binaires placés dans /usr/lib/zoneinfo indiquent les
règles de calcul de l'heure dans différentes zones du globe.
Copier le fichier MET sous le nom de /usr/lib/zoneinfo/localtime, puis
faire un lien symbolique de ce fichier sur
/usr/lib/zoneinfo/posixrules.
Commandes :
# cd /usr/lib/zoneinfo
# cp MET localtime
# ln -sf localtime posixrules
Utilisez ensuite la commande clock pour mettre le système à l'heure.
Deux possibilités :
· La machine est à l'heure GMT ;
· La machine est à l'heure locale.
La première solution est préférable, mais MS-DOS ne gère pas cette
approche (:-)). L'horloge sera donc fausse sur ce système.
Par contre tous les changements d'heure, deux fois par an, seront pris
en charge par LLiinnuuxx. Dans ce cas, ajouter dans /etc/rc.d/rc.local, la
commande clock -u -s. LLiinnuuxx s'ajustera sur l'horloge sauvegardée.
Si la CMOS est à l'heure locale, la commande dans /etc/rc.d/rc.local
devient clock -s et les changements d'heure ne seront automatiques que
si la machine est allumée au moment des changements d'heure. Il
faudra manuellement réécrire la nouvelle heure dans la CMOS par clock
-w, ou mettre l'horloge à l'heure avec le setup.
La commande date permet de vérifier la validité de l'heure : elle
renvoie heure et timezone date -u donne toujours l'heure en GMT :
plux:/home/rene $ date
Tue Sep 28 20:16:46 MET 1993
plux:/home/rene $ date -u
Tue Sep 28 19:16:49 GMT 1993
(En été, "MET DST" (Daylight Savings Time) serait indiqué).
77..1144.. NNoouuvveeaauuxx cchhaannggeemmeennttss dd''hheeuurree
Il s'avère que, depuis 1996, la date de changement d'heure a été
décalée. Pour que LLiinnuuxx ne se mélange pas les pinceaux, il est
nécessaire de faire certaines modifications. La manipulation se base
sur l'utilisation du programme zic, le _t_i_m_e _z_o_n_e _c_o_m_p_i_l_e_r.
Dans un fichier appellé europe, mettre :
Zone MET 1:00 M-Eur MET%s
Link localtime MET
Rule M-Eur 1986 max - Mar lastSun 2:00s 1:00 " DST"
Rule M-Eur 1986 1995 - Sep lastSun 2:00s 0 -
Rule M-Eur 1996 max - Oct lastSun 2:00s 0
Pour mettre tout en place, lancer la commande :
gandalf# zic europe
Pour vérifier que tout s'est bien passé, vous devez obtenir le
résultat suivant :
gandalf# zdump -v MET | grep 1996
MET Mon Nov 11 12:29:02 1996 MET
MET Sun Mar 31 00:59:59 1996 GMT = Sun Mar 31 01:59:59 1996 MET isdst=0
MET Sun Mar 31 01:00:00 1996 GMT = Sun Mar 31 03:00:00 1996 MET DST isdst=1
MET Sun Oct 27 00:59:59 1996 GMT = Sun Oct 27 02:59:59 1996 MET DST isdst=1
MET Sun Oct 27 01:00:00 1996 GMT = Sun Oct 27 02:00:00 1996 MET isdst=0
77..1155.. llooccaattee
Lorsque vous installez le package GNU "find", en plus du programme de
recherche se trouve un programme locate qui permet de retrouver
rapidement l'emplacement d'un fichier. Ce programme se trouve dans
certaines distributions dans /usr/lib/locate.
Lancez, en tant que root, /usr/lib/locate/updatedb. Cela invoquera un
find / sur les disques montés et placera les noms de tous les fichiers
(sous forme d'une table de hachage) dans /usr/lib/locate/find.codes.
locate permettra ensuite de localiser l'un d'eux.
Remarque : lorsque vous lancez ce programme, pensez à démonter les
partitions MS-DOS et votre CD-ROM !
Une autre solution assez agréable consiste à insérer dans la _c_r_o_n_t_a_b
la ligne :
updatedb --prunepaths='/tmp /usr/tmp /var/tmp /proc /users /root /dos
/mnt /var/adm /var/spool /var/catman /home'
Cette commande réalise la mise à jour de l'arborescence sans les
fichiers temporaires, l'arborescence utilisateur, une partition MS-
DOS, etc.
Il est souhaitable d'exclure les répertoires utilisteurs des
utilisateurs. En effet, ces partitions contiennent normalement de
nombreux fichiers. Mais cela pose un grave problème de sécurité, car
tout utilisateur peut sinon connaître le nom des fichiers du voisin.
77..1166.. CCDD--RROOMM AATTAAPPII
Bon, les CD-ROM en général ne posent pas trop de problèmes, sauf les
ATAPI ancienne version. En effet, le CD est géré sur un deuxième
contrôleur disque propriétaire. Procédons dans l'ordre :
1. recompiler le noyau avec l'option CD ATAPI IDE et le support du
système de fichiers iso9660 ;
2. réamorcer la machine. Au niveau de LILO, taper : LLiinnuuxx hdd=cdrom.
Attention : vous êtes en qwerty ici.
3. créer un lien symbolique entre /dev/hdd (ou hdc) et /dev/cdrom. ln
-s /dev/hdd /dev/cdrom.
4. créer le répertoire /cdrom et taper : mount -t iso9660 -o ro
/dev/cdrom /cdrom. Normalement, le CD est monté !
En cas de problème il faut tenter de :
1. configurer le lecteur en mode EIDE "master" ;
2. laisser un CD chargé durant le boot ;
3. booter, attendre un moment puis rebooter à chaud (sans éteindre ni
actionner reset : donc par control-alt-del) afin de laisser au
lecteur le temps de s'ébrouer.
Avec les nouveaux lecteurs, il suffit d'activer le support ATAPI pour
les lecteurs de CD-ROM, et lors de l'amorçage, le lecteur doit être
détecté :
hdc: UJDCD6700, ATAPI CDROM drive
77..1177.. MMeettttrree uunnee ccoonnssoollee eexxtteerrnnee ccoommmmee ccoonnssoollee
Certains utilisateurs peuvent vouloir mettre comme console un minitel
ou un vieux vt100 qui ne passe pas sur la carte vidéo mais sur le port
série. Il suffit d'ajouter dans le fichier lilo.conf la ligne
suivante :
append = "scon=0x03f8 serial=0,9600n8"
77..1188.. DDeeuuxx ccaarrtteess rréésseeaauuxx
Certaines machines possèdent deux (ou plus) cartes réseaux. Pour
qu'elles soient toutes les deux reconnues, il est nécessaire d'ajouter
dans la configuration de LILO :
append="ether=0,0,eth1"
77..1199.. LLeess ffiicchhiieerrss dd''iinniittiiaalliissaattiioonn ddeess iinntteerrpprréétteeuurrss ddee ccoommmmaannddeess
Voici la description des fichiers qui sont chargés lors de la
connexion d'un utilisateur. Le nom du ou des fichiers est spécifique à
l'interpréteur de commandes utilisé.
Dans le cas de bash, c'est un peu compliqué. D'après la page de manuel
de bash, lors d'une connexion interactive, il exécute :
· /etc/profile s'il existe ;
· ~/.bash_profile s'il existe, sinon ~/.bash_login s'il existe, sinon
~/.profile s'il existe ;
· ~/.bashrc s'il existe.
Dans le cas où bash est invoqué en tant que sh, il n'exécute que les
fichiers /etc/profile et ~/.profile s'ils existent.
Dans le cas de ksh, la page de manuel est moins précise mais une étude
rapide du code source montre que :
· /etc/profile est exécuté s'il existe ;
· ~/.profile est exécuté s'il existe, si le numéro d'utilisateur
effectif est identique au numéro d'utilisateur réel et si le numéro
de groupe effectif est égal au numéro de groupe réel ;
· /etc/suid_profile est exécuté s'il existe, si les numéros
d'utilisateur effectif et réel diffèrent ou si les numéros de
groupe effectif et réel diffèrent ;
· enfin, si la variable d'environnement ENV est positionnée, le
fichier dont le nom est contenu dans $ENV est exécuté s'il existe.
Enfin, pour être complet sur les interpréteurs de commandes
compatibles avec le Bourne Shell, citons le cas de zsh qui exécute :
· /etc/zshenv s'il existe ;
· ~/.zshenv (ou $ZDOTDIR/.zshenv si ZDOTDIR est positionné) s'il
existe ;
· /etc/zprofile s'il existe ;
· ~/.zprofile (ou $ZDOTDIR/.zprofile) s'il existe ;
· /etc/zshrc s'il existe ;
· ~/.zshrc (ou $ZDOTDIR/.zshrc) s'il existe.
Dans le cas de csh (enfin plutôt tcsh) :
· /etc/csh.cshrc est exécuté s'il existe ;
· /etc/csh.login est exécuté s'il existe ;
· ~/.tcshrc est exécuté s'il existe, sinon ~/.cshrc est exécuté s'il
existe ;
· ~/.history (ou le contenu de la variable histfile) est chargé en
mémoire s'il existe ;
· ~/.login est exécuté s'il existe ;
· ~/.cshdirs (ou le contenu de la variable dirsfile) est chargé en
mémoire s'il existe.
77..2200.. LLeess ssaauuvveeggaarrddeess ssoouuss LLiinnuuxx
Comme tout système Unix, LLiinnuuxx fournit des outils standards pour
réaliser les sauvegardes des disques. Principalement deux types
d'outils sont actuellement utilisés.
77..2200..11.. dduummpp eett rreessttoorree
Les outils dump et restore ont été adaptés pour LLiinnuuxx par Rémy Card.
Ils sont livrés dans les distributions.
Une fois les sources compilés et installés, l'utilisation de dump et
restore est relativement simple. Pour effectuer la sauvegarde d'une
partition /dev/sda1 sur /dev/rmt0, il suffit de faire par exemple :
gandalf# dump 0sfu 3600 /dev/rmt0 /dev/sda1
gandalf# dump 0sfu ondee:/dev/rmt0 /dev/sda1
La deuxième commande permet de sauvegarder un disque sur un
périphérique distant (par exemple situé ici sur la machine ondee).
Les options de dump peuvent sembler complexes. En voici une courte
description :
· 0 à 9 : niveau de sauvegarde. 0 correspond à une sauvegarde
complète, alors que les autres niveaux n correspondent à la
sauvegarde des fichiers qui ont été modifiés depuis la nième
sauvegarde ;
· s : taille de la bande en pieds ;
· f : fichier - peut être composé de machine:fichier ;
· u : écriture de la date et du niveau de sauvegarde dans le fichier
/etc/dumpdates.
Il existe d'autres options. Pour plus renseignements, consultez les
pages de manuel.
Il existe deux modes pour effectuer une restauration : en ligne de
commande ou en mode dit "interactif". Le deuxième mode est plus simple
pour des restaurations partielles. Le premier est surtout utilisé pour
des restaurations complètes.
Pour restaurer la bande en mode interactif il suffit de faire
gandalf# restore -if /dev/rmt0
gandalf# restore -if ondee:/dev/rmt0
Dans ce cas, un mini-interpréteur de commandes est lancé. Utiliser la
commande help pour plus de détails.
Pour restaurer une bande complètement, lancez :
gandalf# restore rf /dev/rmt0
Note importante : pour l'utilisation de dump et restore à travers un
réseau (sauvegarde sur des périphériques distants), vous devez
utiliser des fichiers .rhosts. Dans l'exemple de sauvegarde ci-dessus,
la machine ondee doit avoir
#cat ~root/.rhosts
gandalf
#
Attention toutefois aux failles de sécurité engendrées par les
fichiers .rhosts.
L'utilisation de périphériques distants nécessite également la
présence du programme rmt sur la machine gérant les périphériques de
sauvegarde. Ce programme est inclus dans la distribution source de
dump pour LLiinnuuxx.
77..2200..22.. ttaarr
A la différence de dump ou restore, tar permet de sauvegarder les
fichiers désirés, d'exclure certains répertoires, etc. Il est à noter
que le tar utilisé sous LLiinnuuxx est le tar GNU. Il possède certaines
options particulières.
Pour connaître toutes les options possibles, je vous conseille de
faire tar --help . Une utilisation simple de tar peut être illustrée
avec la sauvegarde d'une partition d'utilisateurs :
# tar cvf /dev/rmt0 /users | mail backup-user
La liste des fichiers sera ainsi envoyée à l'utilisateur _b_a_c_k_u_p_-_u_s_e_r.
Certains sites utilisent exclusivement tar pour effectuer leurs
sauvegardes, c'est un choix.
77..2211.. NNuumm LLoocckk aauu ddéémmaarrrraaggee
Pour configurer la touche Num Lock au démarrage (par exemple pour
qu'elle soit positionnée), il suffit de mettre dans /etc/rc.d/rc.local
for tty in /dev/tty[1-9]*;
do
setleds -D +num < $tty > /dev/null
done
77..2222.. LLeess ffiicchhiieerrss ccoorree
Certains développeurs aiment exploiter le contenu des fichiers core.
Or, sous LLiinnuuxx, ils sont désactivés par défaut. Pour pouvoir les
générer, il faut introduire : ulimit -c unlimited sous bash ou limit
coredumpsize unlimited
77..2233.. AAccccoouunnttiinngg -- llaassttccoommmm
Le système d'accounting (historique des programmes invoqués) est
implémenté dans LLiinnuuxx (mais bon, je n'ai jamais testé car ça fait un
peu Big Brother is Watching You). Il faut normalement compiler le
paquetage acct-1.3.73.tar.gz et suivre les instructions qui sont
livrées avec. Ça se trouve sur le site ftp.lip6.fr dans le répertoire
/pub/linux/sunsite/system/Admin/accounts ainsi que sur le site
.
Attention : il est nécessaire d'avoir un noyau 1.3.* ou un 2.0.* au
minimum.
Voici le résultat :
# lastcomm | more
Command Flags User Tty PagFlt Time Endtime
clear - merlin ttyp2 85 0.00 secs Tue Aug 6 13:26:07
in.identd - root __ 100 0.00 secs Tue Aug 6 13:23:23
color-ls - merlin ttyp2 121 0.01 secs Tue Aug 6 13:23:02
telnet - merlin ttyp2 142 2.77 secs Tue Aug 6 13:23:01
Pnews F merlin ttyp3 33 0.01 secs Tue Aug 6 13:22:15
sed - merlin ttyp3 132 0.02 secs Tue Aug 6 13:22:15
Pnews F merlin ttyp3 34 0.01 secs Tue Aug 6 13:22:15
sed - merlin ttyp3 145 0.02 secs Tue Aug 6 13:22:15
cat - merlin ttyp3 80 0.01 secs Tue Aug 6 13:22:13
Pnews F merlin ttyp3 29 0.00 secs Tue Aug 6 13:22:13
Il faut faire attention car ce système a tendance à prendre beaucoup
de place. La solution pour résoudre ce problème est de lancer le
système d'accounting de cette manière :
#!/bin/sh
# Lancement de l'accounting
accton /var/log/acct
accttrim -n 2000 /var/log/acct 2> /dev/null
88.. SSMMPP,, aauuttrreess aarrcchhiitteeccttuurreess
Note: n'hésitez pas à m'envoyer des compléments sur cette partie.
88..11.. SSMMPP
SMP, abréviation de _S_y_m_e_t_r_i_c _M_u_l_t_i_-_P_r_o_c_e_s_s_o_r_s, désigne la capacité des
noyaux Linux 2.0 et versions suivantes de fonctionner sur des machines
à plusieurs processeurs. Sur architecture ix86, le support SMP de
LLiinnuuxx suit les spécifications Intel MP (v1.1, v1.4) qui vont
théoriquement jusqu'à 16 processeurs. En fait, le SMP n'est pas
spécifique aux plates-formes Intel : il existe également sur les
plates-formes Alpha, Sparc, PowerPC. La version 2.0 ne gère le SMP que
pour les plates-formes de type Intel.
Pour compiler un noyau avec le support SMP, il faut _d_é_c_o_m_m_e_n_t_e_r la
ligne SMP = 1 dans le fichier Makefile. Il est en outre recommandé de
compiler le support pour l'_E_n_h_a_n_c_e_d _R_e_a_l _T_i_m_e _C_l_o_c_k (CONFIG_RTC).
Lors du démarrage du noyau, Linux boot d'abord sur un processeur, puis
active le(s) autre(s). Extraits des informations données par la
commande dmesg :
Intel MultiProcessor Specification v1.1
Virtual Wire compatibility mode.
OEM ID: INTEL Product ID: Nightshade APIC at: 0xFEE00000
Processor #1 Pentium(tm) Pro APIC version 17
Processor #0 Pentium(tm) Pro APIC version 17
I/O APIC #2 Version 17 at 0xFEC00000.
Processors: 2
...
Calibrating delay loop.. ok - 396.49 BogoMIPS
...
Booting processor 0 stack 00002000: Calibrating delay loop.. ok - 396.49 BogoMIPS
Total of 2 processors activated (792.99 BogoMIPS).
Ce qui précède suffit pour avoir un système multiprocesseur qui
fonctionne. Ce qui suit va le rendre plus agréable à utiliser et plus
efficace.
Le package procps contient entre autre les commandes top et ps qui
peuvent être modifiées pour afficher le numéro du processeur sur
lequel une commande tourne. La marche à suivre ainsi que les patches
sont disponibles (en anglais) à
.
GNU make accepte l'option -j qui spécifie un nombre maximal de tâches
pouvant être lancées simultanément. Il peut donc être intéressant
d'utiliser cette option (make -j 5 par exemple) sur un système multi-
processeurs.
Dans la majorité des cas, un système SMP ne se distingue pas parce
qu'une même tâche se déroule plus vite, mais bien parce que l'on peut
faire tourner plusieurs grosse tâches simultanément (par exemple
compiler un programme C eett un fichier LaTeX en même temps) ou bien
parce que le système répond instantanément malgré la présence d'une
grosse tâche (p.ex. lire son mail tout en compilant le noyau).
Pour vraiment faire en sorte qu'un même programme utilise toute la
puissance CPU de la machine, il faut investir dans le parallélisme, ce
qui sort très nettement du cadre de ce guide. Lire à ce sujet
l'excellentissime _L_i_n_u_x _P_a_r_a_l_l_e_l _P_r_o_c_e_s_s_i_n_g _H_O_W_T_O (que l'on trouve aux
endroits habituels).
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la LLiinnuuxx SSMMPP FFAAQQ de David
Mentré, .
Une description technique (et sommaire) de l'implémentation de SMP
dans le noyau Linux est donnée dans le fichier Documentation/smp.tex
88..22.. PPllaatteess--ffoorrmmeess AAllpphhaa
La plate-forme Alpha est gérée depuis pas mal de temps. Le site à
consulter avant tout est . La
distribution RedHat 5.1 est disponible pour Alpha. Son installation
est beaucoup plus complexe car cela dépend un peu du type de machine
dont disposez.
Si vous souhaitez installer cette version, lisez attentivement le
ALPHA-HOWTO, le MILO-HOWTO et le SRM-HOWTO. Il s'agit des trois
documents clefs.
Pour clarifier la situation, le plus gros problème n'est pas vraiment
d'installer Linux, mais de booter. En effet, il existe deux façons de
le faire, en fonction de l'architecture de votre machine (voir la FAQ
disponible sur le site central du portage Alpha) :
· Milo : c'est la solution rêvée... mais qui n'est pas disponible sur
tous les modèles d'Alpha. En gros, il s'agit d'une disquette de
boot qui vous donne le prompt MILO (au lieu de LILO).
L'installation est assez simple à effectuer.
· SRM, c'est la galère. Dans ce cas, vous devez copier sur disquette
une image, basculer la console de votre Alpha en console SRM.
Certains modèles Alpha ne le possèdent pas ! Tout va dépendre de la
licence achetée à Digital. En fonction de la version SRM, vous
devez taper une commande pour lancer SILO (un LILO particulier),
puis taper vmlinuz pour amorcer Linux. Le SRM-HOWTO n'est pas
vraiment clair.
Quoi qu'il en soit, si vous souhaitez installer Linux sur Alpha,
pensez surtout à lire les documents indiqués ci-dessus. Pour la
RedHat, un document supplémentaire spécifique à l'Alpha a été écrit.
Enfin, pensez à vous abonner au forum et à la liste de discussion sur
Linux/Alpha, comp.os.linux.alpha et axp-kernel-list@redhat.com.
99.. XX WWiinnddooww
Maintenant que tout fonctionne bien, on passe à un autre gros
morceau : l'installation de X Window.
Pour pouvoir utiliser X Window, il faut posséder une configuration
raisonnable (au moins 8Mo de mémoire). Dans le cas contraire, la
machine sera très lente : elle va passer son temps à swapper.
Dans un premier temps, installez à l'aide de votre distribution le
serveur correspondant à la carte graphique.
99..11.. XXFF8866CCoonnffiigg
Le problème avec X Window, c'est de configurer le fichier XF86Config.
Il s'agit ici du serveur XFree86 3.2, basé sur X11R6. Avant de
commencer à construire votre fichier, lancez le programme SuperProbe.
Dans mon cas, cela me permet d'obtenir les renseignements suivants
(oui, je sais, c'est une vieille carte vidéo... mais bon, on fait avec
les moyens du bord !) :
First video: Super-VGA
Chipset: Cirrus CL-GD5428
Memory: 1024 Kbytes
RAMDAC: Cirrus Logic Built-in 15/16/24-bit DAC
(with 6-bit wide lookup tables (or in 6-bit mode))
Ensuite, le plus dur reste à faire : construire le fichier de
configuration. Attention : dans certaines distributions, le fichier
XF86config est placé dans le répertoire /etc/X11, ce qui est une bonne
idée dans le cas d'un réseau de stations Linux partageant /usr par
NFS. Si vous utilisez une ou plusieurs machines indépendantes, vous
pouvez supprimer /etc/X11/XF86config et utiliser
/usr/X11R6/lib/X11/XF86Config.
Les nouvelles versions de distributions sont livrées avec certains
outils permettant d'automatiser l'installation et la configuration du
serveur. Essayez dans un premier temps avec cet outil : il est fort
probable que cela fonctionne directement.
Ce fichier se présente sous la forme de sections. En voici une
description :
· Fichiers
Section "Files"
RgbPath "/usr/X11R6/lib/X11/rgb"
FontPath "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/misc/"
FontPath "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/Type1/"
FontPath "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/Speedo/"
FontPath "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/75dpi/"
FontPath "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/100dpi/"
FontPath "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/xtel/"
EndSection
Dans cette section, il n'y a pas grand chose à modifier. Ajoutez ou
supprimez les chemins des polices de caractères, et la liste des
couleurs RGB.
· Options pour le serveur :
Section "ServerFlags"
EndSection
Pour ma part, elle est vide...
· Clavier
Section "Keyboard"
Protocol "Standard"
# AutoRepeat 500 5
ServerNumLock
# Pour cela, voir plus bas
LeftAlt Meta
RightAlt ModeShift
# RightCtl Compose
ScrollLock ModeLock
· La souris :
Section "Pointer"
# pour le protocole, utilise MouseMan, MouseSystems, Logitech ou Microsoft
Protocol "MouseMan"
# Peripherique a utiliser
Device "/dev/mouse"
BaudRate 1200
# Emulation 3 boutons : le click sur les 2 boutons
# simulent le bouton du milieu... pour les souris a deux boutons.
Emulate3Buttons
# ChordMiddle is an option for some 3-button Logitech mice
# ChordMiddle
EndSection
· Le moniteur. Il s'agit de détailler les caractéristiques du
moniteur. Voici celui qui occupe mon bureau :-). Les fichiers
situés dans le répertoire doc contiennent les caractéristiques de
tout un tas d'écrans. Il est fort possible que vous y trouviez
votre bonheur.
Section "Monitor"
Identifier "Sync3N"
VendorName "Samsung"
ModelName "3N"
# Frequences :
Bandwidth 25.2
HorizSync 31.5-80
VertRefresh 60-90
# Les modes dans lesquels l'ecran peut fonctionner
Modeline "800x600" 40 800 840 968 1056 600 601 605 628
Modeline "640x480" 25.175 640 664 760 800 480 491 493 525
Modeline "1024x768i" 45 1024 1040 1216 1264 768 768 778 819 interlace
Modeline "1024x768" 75 1024 1048 1184 1328 768 771 777 806
EndSection
· la carte graphique.
Section "Device"
# Baratin
Identifier "CartePerso"
VendorName "Cirrus"
# Nom de la carte
BoardName "clgd5428"
#memoire video
VideoRam 1024
# nom du chip
Chipset "clgd5428"
# clocks d'horloges.
Clocks 25.23 28.32 41.16 36.08 31.50 39.99 45.08 49.87
Clocks 64.98 72.16 75.00 80.01 85.23
EndSection
· Enfin, on réunit tout : la section écran :
Section "Screen"
Driver "svga"
# References aux autres sections.
Device "CartePerso"
Monitor "Sync3N"
# Le display utilise
Subsection "Display"
Depth 8 # 256 couleurs max
# Modes par priorite : de gauche a droite
Modes "1024x768" "800x600" "640x480"
ViewPort 0 0
# Resolution virtuelle
Virtual 1024 768
option "linear"
EndSubsection
EndSection
Si votre carte le permet, vous pouvez ajouter d'autres sous-sections
pour le display :
Subsection "Display"
Depth 32
Modes "640x480"
ViewPort 0 0
Virtual 800 600
EndSubsection
Dans ce cas, le serveur fonctionnera en 16 millions de couleurs.
La configuration du serveur X est soit très rapide (marche tout de
suite), soit très longue. Dans le deuxième cas, voici quelques
conseils :
1. lire la documentation se trouvant dans ./doc. Un bon nombre
d'écrans et de cartes sont décrites avec les horloges à utiliser.
2. commencer avec une résolution faible (640x480) : c'est plus simple
;
3. si vous avez besoin des clocks de la carte, lancez X -probeonly
2>/tmp/err (si vous utilisez comme interpréteur de commandes csh ou
tcsh, remplacez 2> par >&. Dans le fichier /tmp/err vont se trouver
tous les messages du serveur, dont le chip de la carte ainsi que
ses clocks. La seule chose qu'il va rester à configurer, c'est
l'écran.
4. lire le "Video HOWTO", écrit par J.M. Vansteene et disponible sur
ftp.lip6.fr dans le répertoire /pub/linux/french/docs/HOWTO ;
5. utiliser le programme xvidtune : il permet "d'affiner" la mise au
point de l'image (centrage, etc). Par exemple, j'avais un certain
tremblement à l'image : avec ce programme, j'ai pu résoudre le
problème.
Si jamais l'anglais vous rebute, vous pouvez lire une version
française de toute la documentation XFree86 3.2, au format HTML. Pour
cela, allez sur le serveur .
99..22.. CCllaavviieerr ffrraannççaaiiss ssoouuss XX :: XXmmooddmmaapp
Note: les utilisateurs de clavier de type suisse-romand seront heureux
d'aller consulter la documentation qui se trouve à l'adresse
.
Divers autres types de claviers pour francophones sont décrits par ailleurs.
On passe maintenant au clavier français sous X Window. Comme XFree86 a
été conçu par des gens se servant de claviers américains (qwertyiop),
la configuration du clavier peut sembler être assez affolante. Je
vous conseille de suivre ce qui suit...
Tout d'abord, vous devez avoir dans le fichier XF86Config les options
suivantes :
LeftAlt Meta
RightAlt ModeShift
# RightCtl Compose
ScrollLock ModeLock
Ensuite, placez le fichier suivant dans le répertoire
/usr/X11R6/lib/X11/xinit. Il doit s'appeler .Xmodmap.
Le fichier qui suit a été fait par René Cougnenc. A l'heure actuelle,
c'est celui dont je me sers... et je pense qu'il est difficile de
faire mieux. Il fonctionne sur XFree86 3.2.
! clavier Français AZERTYUIOP pour XFree86 3.2
!
!
! Les accents circonflexes des principales voyelles sont obtenus avec
! la touche Mode_switch (ALT_GR).
!
! Les tremas sont obtenus par ALT_GR + SHIFT, sur 'e', 'i', 'o', et 'u'.
!
! Esperons qu'un jour on pourra obtenir le clavier Francais standard sur
! lequel tout le monde apprend a taper...
! -----------------------------------------------------------------------
!
keycode 9 = Escape
keycode 10 = ampersand 1
keycode 11 = eacute 2 asciitilde
keycode 12 = quotedbl 3 numbersign
keycode 13 = apostrophe 4 braceleft
keycode 14 = parenleft 5 bracketleft
keycode 15 = minus 6 bar
keycode 16 = egrave 7 grave
keycode 17 = underscore 8 backslash
keycode 18 = ccedilla 9 asciicircum
keycode 19 = agrave 0 at
keycode 20 = parenright degree bracketright
keycode 21 = equal plus braceright
keycode 22 = BackSpace
keycode 23 = Tab
keycode 24 = a A acircumflex
keycode 25 = Z
keycode 26 = e E ecircumflex ediaeresis
keycode 27 = R
keycode 28 = T
keycode 29 = Y
keycode 30 = u U ucircumflex udiaeresis
keycode 31 = i I icircumflex idiaeresis
keycode 32 = o O ocircumflex
keycode 33 = P
keycode 34 = dead_circumflex dead_diaeresis
keycode 35 = dollar sterling
keycode 36 = Return
keycode 37 = Control_L
keycode 38 = Q
keycode 39 = S
keycode 40 = D
keycode 41 = F
keycode 42 = G
keycode 43 = H
keycode 44 = J
keycode 45 = K
keycode 46 = L
keycode 47 = M
keycode 48 = ugrave percent
keycode 49 = guillemotleft guillemotright
keycode 50 = Shift_L
keycode 51 = asterisk mu
keycode 52 = W
keycode 53 = X
keycode 54 = C
keycode 55 = V
keycode 56 = B
keycode 57 = N
keycode 58 = comma question
keycode 59 = semicolon period
keycode 60 = colon slash
keycode 61 = exclam slash
keycode 62 = Shift_R
keycode 63 = asterisk
keycode 64 = Alt_L
keycode 65 = space
keycode 66 = Caps_Lock
keycode 67 = F1
keycode 68 = F2
keycode 69 = F3
keycode 70 = F4
keycode 71 = F5
keycode 72 = F6
keycode 73 = F7
keycode 74 = F8
keycode 75 = F9
keycode 76 = F10
keycode 77 = Num_Lock
keycode 78 = Scroll_Lock
keycode 79 = 7
keycode 80 = 8
keycode 81 = 9
keycode 82 = KP_Subtract
keycode 83 = 4
keycode 84 = 5
keycode 85 = 6
keycode 86 = KP_Add
keycode 87 = 1
keycode 88 = 2
keycode 89 = 3
keycode 90 = 0
keycode 91 = period
keycode 92 = 0x1007ff00
keycode 93 =
keycode 94 = less greater
keycode 95 = F11
keycode 96 = F12
keycode 97 = Home
keycode 98 = Up
keycode 99 = Prior
keycode 100 = Left
keycode 101 = Begin
keycode 102 = Right
keycode 103 = End
keycode 104 = Down
keycode 105 = Next
keycode 106 = Insert
keycode 107 = Delete
keycode 108 = KP_Enter
keycode 109 = Control_R
keycode 110 = Pause
keycode 111 = Print
keycode 112 = KP_Divide
keycode 113 = Mode_switch
keycode 114 = Break
! Nouvelles valeurs pour le pave numerique a partir de XFree86 3.1.1
!keycode 147 = Home
!keycode 148 = Up
!keycode 149 = Prior
!keycode 150 = Left
!keycode 152 = Right
!keycode 153 = End
!keycode 154 = Down
!keycode 155 = Next
!keycode 156 = Insert
!keycode 157 = Delete
!keycode 136 = 7
!keycode 137 = 8
!keycode 138 = 9
keycode 82 = KP_Subtract
!keycode 139 = 4
!keycode 140 = 5
!keycode 141 = 6
!keycode 86 = KP_Add
!keycode 142 = 1
!keycode 143 = 2
!keycode 144 = 3
!keycode 145 = 0
!keycode 146 = period
! -----------------------------------------------------------------------
Les caractères "et " sont obtenus respectivement en appuyant sur la
touche où il y a un petit deux (en haut à gauche, sous "Échappement")
pour "et Shift + deux pour ".
99..33.. CCllaavviieerr ffrraannççaaiiss ssoouuss XX...... 22iièèmmee ppoossssiibbiilliittéé
Rq: personnellement, j'utilise la première solution sans aucun
problème... Si jamais vous avez trop de problèmes, essayez celle-ci.
Cette solution nous vient de Michel Billaud. Bon, on part de la
constatation que les touches accent-grave (ALT-4) et accent-aigu (ALT
7) sont pénibles à utiliser : si elles sont muettes il faut les
doubler la plupart du temps, si elles ne le sont pas on ne peut pas
accentuer les E A U etc.
Donc, il faut que ALT 4 et ALT 7 produisent de vrais accents aigus et
apostrophe. Il nous faut quand même des touches muettes (en plus). Il
va falloir modifier la "map" du clavier.
On va donc faire :
· ALT 4 = accent aigu en dur
· ALT 7 = accent grave en dur
· ALT 9 = circonflexe en dur
· ALT ^ = accent aigu
· ALT ù = accent grave
Dans le répertoire /usr/lib/kbd/keytables.map, copier fr-lat1.map sous
un autre nom (comme par exemple monclavier.map). Lancer showkey pour
voir le numéro des touches concernées dans l'ordre : 5 8 10 26 et 40.
Puis éditer monclavier.map pour faire les modifications.
Pour tester, faire loadkeys monclavier. Lorsque tout semble
fonctionner, modifier /etc/rc.d/rc.keymap pour qu'il charge
_m_o_n_c_l_a_v_i_e_r_._m_a_p et gribouiller le clavier avec un crayon, pas un
feutre... :-).
On peut aussi mettre un "tilde muet" sur le 2 supérieur et un "tilde
dur" (indispensable au shelliste) sur ALT-2.
99..44.. CCllaavviieerr ffrraannççaaiiss ssoouuss XX...... uuttiilliisseerr xxkkbb
Il est nécessaire d'utiliser un serveur X assez récent pour mettre en
place cela (XFree86 3.2 minimum). Dans la section "Keyboard" du
fichier de configuration, ajouter :
XkbKeycodes "xfree86"
XkbTypes "default"
XkbCompat "default"
XkbSymbols "us(pc101)"
XkbGeometry "pc"
XkbRules "xfree86"
XkbModel "pc102"
XkbLayout "fr"
Si le clavier n'offre pas 101 touches il faudra remplacer le "102" par
"101", "pc102", "104" ou "105" afin de pouvoir d'utiliser les touches
spéciales (MS-Windows).
Pour plus d'informations, regardez le contenu du répertoire
/usr/X11R6/lib/X11/xkb.
99..55.. xxddmm
Pour démarrer X Window directement au boot (xdm, vous pouvez modifier
le fichier /etc/inittab en changeant la ligne contenant initdefault.
Par exemple sur ma machine, il suffit de remplacer
id:5:initdefault:
#id:6:initdefault:
par
#id:5:initdefault:
id:6:initdefault:
Mais aatttteennttiioonn ! Certaines distributions, dont la Red Hat et la
Debian, utilisent le niveau 6 pour réamorcer, celles-ci utilisent le
niveau 5 pour lancer xdm. Le plus simple est de regarder dans le
fichier /etc/inittab : celui-ci contient généralement une description
des niveaux d'exécution et de ce à quoi ils correspondent.
Pour lancer xdm en 16 ou 32 bits, il faut modifier le fichier
/usr/X11/lib/X11/xdm et mettre :
:0 local /usr/X11/bin/X -bpp 16 (ou 32)
99..66.. CCoommmmeenntt ddéémmaarrrreerr pplluussiieeuurrss sseessssiioonnss XX ??
Afin de pouvoir démarrer plusieurs sessions X sur différentes consoles
sans avoir à spécifier le "display" à utiliser, ajoutez à la fin du
fichier startx :
CONSOLE=`tty`
CONSOLE=`basename $CONSOLE`
CONSOLE=`echo $CONSOLE | sed s/tty//`
CONSOLE=`expr $CONSOLE - 1`
echo "Starting X on display "$CONSOLE
exec xinit $clientargs -- $serverargs :$CONSOLE
On également utiliser la solution suivante qui a pour avantage
d'utiliser la première console libre :
for AFFICHAGE in 0 1 2 3 4 5;
do
if [ ! -f /tmp/.X$AFFICHAGE-lock ];
then
exec xinit $clientargs -- $serverargs :$AFFICHAGE >/dev/console 2>&1
exit
fi
done
99..77.. CCoommmmeenntt rrééccuuppéérreerr lleess eerrrreeuurrss ssuurr llaa ccoonnssoollee ??
Il arrive fréquemment que les erreurs se trouvent dans la fenêtre
texte virtuelle à partir de laquelle vous avez lancé le serveur. Une
solution consiste à lancer le serveur de cette manière :
xinit > /dev/console 2>&1
Si vous utilisez la Slackware, il suffit d'éditer le script startx et
de remplacer la ligne
exec xinit $clientargs -- $serverargs
par
exec xinit $clientargs -- $serverargs >/dev/console 2>&1
99..88.. XXFFrreeee8866 eett XXIInnppuutt
À partir de la version XFree86 3.1.2B, le serveur X de XFree86
supporte l'extension XInput. Cette extension permet d'employer
simultanément plusieurs périphériques d'entrée. Dans XFree86, il y a
en a 3 pour l'instant :
· une tablette Wacom ou compatible avec le protocole wacom IV ;
· un écran tactile Elographics ;
· un joystick.
Le support pour ces périphériques est chargé dynamiquement dans le
serveur à partir de la version 3.1.2D en ajoutant les lignes suivantes
au fichier XF86Config :
Section "Module"
Load "xf86Wacom.so"
Load "xf86Elo.so"
Load "xf86Jstk.so"
EndSection
XFree86 cherche les modules dans un répertoire prédéfini :
/usr/X11R6/lib/modules ou bien suivant un chemin spécifié dans la
section Files :
Section "Files"
ModulePath "/usr/X11R6/lib/,/usr/X11R6/lib/modules/"
ModulePath "/usr/X11R6/bin"
EndSection
Le ModulePath doit être specifié avant la section "Module" pour
fonctionner.
Chaque périphérique possède sa propre sous-section de configuration.
Consulter la page de manuel de XF86Config pour avoir le détail. Un
périphérique n'est activé que s'il possède une sous-section. L'exemple
suivant active un joystick et une tablette :
Section "XInput"
SubSection "Joystick"
Port "/dev/js0"
Timeout 20
MinimumXPosition 28
MaximumXPosition 1206
MinimumYPosition 27
MaximumYPosition 1239
Delta 20
EndSubsection
SubSection "WacomStylus"
Port "/dev/ttyS2"
EndSubsection
EndSection
Ensuite le serveur peut émettre des évènements étendus ou bien
basculer un périphérique en _c_o_r_e _p_o_i_n_t_e_r. Deux programmes existent
pour manipuler les devices étendus :
· xsetpointer bascule un périphérique en core pointer ou liste les
périphériques ;
· xsetmode passe un périphérique en absolu ou en relatif. On doit
changer le mode d'un périphérique avant qu'il ne soit basculé en
core pointer.
99..99.. PPrroobbllèèmmee aasssseezz ccoouurraanntt
Une question qui revient assez souvent : _j_e _n_e _s_a_i_s _p_a_s _p_o_u_r_q_u_o_i _s_o_u_s
_X_F_r_e_e_8_6_, _d_e _t_e_m_p_s _à _a_u_t_r_e_s _j_e _n_e _p_e_u_x _p_l_u_s _d_é_p_l_a_c_e_r _l_e_s _f_e_n_ê_t_r_e_s_, _n_'_a_i
_p_l_u_s _a_c_c_è_s _a_u_x _b_o_u_t_o_n_s _e_t _a_u_x _m_e_n_u_s _d_é_r_o_u_l_a_n_t _(_s_a_u_f _c_e_u_x _d_e_s _f_e_n_ê_t_r_e_s
_s_y_s_t_è_m_e_) _? . La solution est très simple : déverrouiller Num Lock !
99..1100.. SSoouurriiss ppoouurr lleess ggaauucchheerrss
Certains gauchers souhaitent inverser l'ordre des boutons. Pour cela,
modifiez les fichiers .xinitrc et xsession en y indiquant :
xmodmap -e "pointer = 3 2 1"
1100.. SSééccuurriittéé
1100..11.. XX WWiinnddooww :: llee ffiicchhiieerr ..XXaauutthhoorriittyy
Le fichier .Xauthority est généré par le programme xauth. Il s'agit
d'un système d'authentification pour les applications graphiques. Cela
permet d'éviter que d'autres personnes envoient des images, des
fenêtres sur votre écran - mais également que des personnes puissent
"voir" ce qu'il y a sur votre écran.
Le principe est de donner une clef d'identification, en hexadécimal
avec un nombre pair de caractères.
Lancer xauth et faire :
add MaMachine:0 MIT-MAGIC-COOKIE-1 MonCode
add MaMachine/unix:0 MIT-MAGIC-COOKIE-1 MonCode
Pour la machine locale, c'est en fait "hostname:NoDisplay".
Un fois lancé, le serveur X interdit toute connexion, sauf si
l'application :
· est exécutée sur une machine référencée ;
· possède le code.
Vous pouvez désactiver le système pour certaines machines avec un
xhost +toto par exemple.
Rq: certaines versions obligent à lancer le serveur X avec la commande
xinit -- -auth $HOME/.Xauthority
1100..22.. XX WWiinnddooww :: ccoonnttrrôôllee ddee llaa sseessssiioonn
Seul xdm assure un contrôle de session X Window correct. La directive
DontZap, placée dans la section ServerFlags du fichier de
configuration de XFree86 limite aussi les possibilités de gourance.
Si vous n'employez pas xdm : afin d'interdire aux malintentionnés
d'utiliser les touches de "basculement" des consoles virtuelles (Alt-
F1, Alt-F2 ...) il suffit de placer dans /etc/profile une ligne :
alias x='(startx >/dev/null &);clear;logout'
Puis d'invoquer x en lieu et place de startx.
1100..33.. PPrroobbllèèmmeess ddee ssééccuurriittéé
La distribution Slackware contient certaines failles. Vous pouvez en
consulter la liste à l'adresse suivante :
.
LLiinnuuxx est d'une manière générale très solide car toute faille, sitôt
découverte, est immédiatement référencée et corrigée... C'est
l'avantage des sources publiques. Toutefois, certaines failles
importantes existent dans les distributions et il est important de les
corriger. Un document WEB propose une liste des problèmes :
http://bach.cis.temple.edu/pub/linux/linux-security/Linux-Security-FAQ/
1100..44.. PPrrootteeccttiioonn ddee llaa mmaacchhiinnee ccoonnttrree ll''eexxttéérriieeuurr
Une solution pour éviter les connexions externes est d'utiliser
TCP/Wrappers. Il est très fortement conseillé de le recompiler !
L'installation est assez intuitive. En bref, il vous suffit d'indiquer
le nom des machines autorisées dans le fichier /etc/hosts.allow et les
machines interdites dans /etc/hosts.deny. On peut permettre l'envoi de
courrier lorsqu'une machine tente de se connecter alors qu'elle est
interdite en mettant par exemple dans le fichier /etc/hosts.deny :
wu.ftpd: ALL: twist = /usr/sbin/real-daemon-dir/safe_finger -l @%h |
/bin/mail -s %d-%h root
(Sur une seule ligne :-)).
Si vous voulez plus de détails, lisez le document suivant :
.
1100..55.. QQuueellqquueess ppooiinntteeuurrss
En France, le serveur ftp.urec.fr contient de nombreux utilitaires
relatifs à la sécurité informatique.
Deux listes de diffusion internationales sont consacrées à la
diffusion d'informations liées à des problèmes de sécurité sous
Linux : linux-security@tarsier.cv.nrao.edu et linux-
alert@tarsier.cv.nrao.edu
1100..66.. VViirruuss
Par définition, un système Unix n'a pas la même sensibilité aux virus
qu'une machine sous MS-DOS. La seule chose qui puisse exister, ce sont
des chevaux de Troie (modulo quelques autres cochonneries).
Il s'avère qu'un de ces engins est apparu : _b_l_i_s_s. Pour voir si vous
êtes touchés :
· verifiez l'existence d'un fichier /tmp/.bliss ;
· la liste des exécutables contaminés se trouve dans ce fichier et
ils peuvent être récupérés en leur passant comme argument --bliss-
uninfect-files-please.
Un dernier conseil : lorsque vous le pouvez, recompilez les programmes
que vous installez, et récupérez-les sur des sites sûrs (miroirs
officiels). De cette manière, vous réduisez les risques.
1100..77.. CCooppss//CCrraacckk
Ces deux outils peuvent être trouvés sur le site
et particulièrement utiles si
votre machine est directement connecté à Internet. N'hésitez pas à
vous en servir.
1111.. RReeccoommppiilleerr llee nnooyyaauu
1111..11.. CCyyrriixx
il existe des patchs non officiels pour le noyau 2.0.xx. Toutefois,
le mieux est d'utiliser l'utilitaire set6x86 qui positionne certains
registres du cyrix pour optimiser son fonctionnement. Le site
incontournable pour tout ce qui concerne linux/cyrix : est
.
1111..22.. PPeennttiiuumm
LLiinnuuxx gère sans aucun problème les machines basées sur Pentium. Pour
optimiser un peu la compilation, il suffit de spécifier Pentium lors
de la recompilation du noyau. Il existe toutefois un gcc spécialisé
pour Pentium, qui est en cours de développement.
Il suffit de consulter la page pour plus de
renseignements.
1111..33.. CCoommppiillaattiioonn
Les nouveaux sources du noyau LLiinnuuxx peuvent être récupérés sur le site
ftp.lip6.fr dans le répertoire /pub/linux/kernel/sources/v2.0 pour les
versions dites "stables". Il s'agit d'un miroir du site
ftp.kernel.org.
Il existe un autre répertoire : v2.1 : il s'agit de la version de
développement. Je vous déconseille de l'installer : il s'agit de
noyaux en cours de développement; ils peuvent être stables mais il est
également possible qu'ils soient complètement bogués. En les
utilisant, vous prenez le risque de perdre des données de la machine.
Installez donc les sources (normalement dans le répertoire
/usr/src/linux). La compilation est très simple à réaliser mais vous
devez suivre quelques points très scrupuleusement :
1. conserver à portée de la main une disquette permettant de démarrer
le système et de monter la partition root, afin de pouvoir
reprendre le contrôle en cas d'erreur et tester qu'elle permet bien
de démarrer.
2. make config va demander la configuration que vous souhaitez.
Certains points peuvent vous sembler assez obscurs. Dans ce cas, ne
les changez pas. Vous pouvez lancer make menuconfig en mode texte
pour avoir le programme en couleur ou make xconfig sous X à
condition d'avoir installé Tcl/Tk.
Configurons ensemble ce noyau... Remarque importante : il s'agit du
noyau 2.0.26, donc certaines options ou certaines indications
peuvent ne pas exister sur d'autres versions.
# make config
rm -f include/asm
( cd include ; ln -sf asm-i386 asm )
/bin/sh scripts/Configure -d arch/i386/config.in
#
Cela n'a que peu d'intérêt : il s'agit de positionner des liens sym
boliques, mais il ne faut pas oublier !
*
* Code maturity level options
*
Prompt for development and/or incomplete code/drivers (CONFIG_EXPERIMENTAL) [Y/n/?]
*
Cette option permet de spécifier si vous voulez avoir certaines
options particulières. Les options ainsi proposées peuvent entraîner
l'inclusion de périphériques pas encore arrivés à maturité. Toute
fois, si vous souhaitez utiliser les modules chargeables avec kerneld,
répondez Y.
*
* Loadable module support
*
Enable loadable module support (CONFIG_MODULES) [Y/n/?]
Set version information on all symbols for modules (CONFIG_MODVERSIONS) [N/y/?]
Kernel daemon support (e.g. autoload of modules) (CONFIG_KERNELD) [Y/n/?]
Cette partie est spécifique aux modules chargeables.
Pour répondre aux questions, il y a trois solutions : soit l'option
par défaut (lettre en majuscule) est déjà adéquate, soit il suffit de
la préciser. Si vous ne savez pas à quoi correspond cette option,
tapez ? : une brève description va alors apparaître. Dans le cas
présent ci-dessus, je vais utiliser les modules chargeables avec le
système de chargement automatique (kerneld).
*
* General setup
*
Kernel math emulation (CONFIG_MATH_EMULATION) [N/y/?]
Networking support (CONFIG_NET) [Y/n/?]
Limit memory to low 16MB (CONFIG_MAX_16M) [N/y/?]
PCI bios support (CONFIG_PCI) [N/y/?]
System V IPC (CONFIG_SYSVIPC) [Y/n/?]
Kernel support for a.out binaries (CONFIG_BINFMT_AOUT) [Y/m/n/?]
Kernel support for ELF binaries (CONFIG_BINFMT_ELF) [Y/m/n/?]
Kernel support for JAVA binaries (CONFIG_BINFMT_JAVA) [N/y/m/?]
Compile kernel as ELF - if your GCC is ELF-GCC (CONFIG_KERNEL_ELF) [Y/n/?]
Processor type (386, 486, Pentium, PPro) [486]
defined CONFIG_M486
La première option n'est nécessaire que si vous ne disposez pas d'un
processeur arithmétique (ce qui est le cas sur les machines à base de
386 et de 486 SX). Je vous conseille très fortement de l'éviter. Si
vous disposez d'une machine avec PCI et non 486, il vous suffit de
donner les caractéristiques de la machine.
Du côté des formats exécutables, il est préférable d'activer les for
mats ELF et a.out.
*
* Floppy, IDE, and other block devices
*
Normal floppy disk support (CONFIG_BLK_DEV_FD) [M/n/y/?]
Enhanced IDE/MFM/RLL disk/cdrom/tape support (CONFIG_BLK_DEV_IDE) [Y/n/?]
Je demande ici à gérer mon lecteur de disquettes comme module charge
able, et d'une manière générale, j'active le support IDE.
*
* Please see Documentation/ide.txt for help/info on IDE drives
*
Use old disk-only driver on primary interface (CONFIG_BLK_DEV_HD_IDE) [N/y/?]
Include IDE/ATAPI CDROM support (CONFIG_BLK_DEV_IDECD) [N/y/?]
Include IDE/ATAPI TAPE support (CONFIG_BLK_DEV_IDETAPE) [N/y/?]
Support removable IDE interfaces (PCMCIA) (CONFIG_BLK_DEV_IDE_PCMCIA) [N/y/?]
CMD640 chipset bugfix/support (CONFIG_BLK_DEV_CMD640) [N/y/?]
Other IDE chipset support (CONFIG_IDE_CHIPSETS) [N/y/?]
Si vous disposez de matériel ATAPI, il faut préciser ici. De même si
vous avez une interface PCMCIA (attention : pour une carte PCMCIA, il
est nécessaire d'utiliser un paquetage spécial). Il faut remarquer
que Linux vous propose certaines options particulières pour certains
contrôleurs IDE connus pour être bogués. Si vous êtes dans cette situ
ation, n'hésitez pas à sélectionner l'option.
*
* Additional Block Devices
*
Loopback device support (CONFIG_BLK_DEV_LOOP) [N/y/m/?]
Multiple devices driver support (CONFIG_BLK_DEV_MD) [N/y/?]
RAM disk support (CONFIG_BLK_DEV_RAM) [N/y/m/?]
XT harddisk support (CONFIG_BLK_DEV_XD) [N/y/m/?]
A moins que vous ne sachiez exactement ce que vous faîtes, ne pas mod
ifier.
Bien, on passe au réseau maintenant !
*
* Networking options
*
Network firewalls (CONFIG_FIREWALL) [N/y/?]
Network aliasing (CONFIG_NET_ALIAS) [N/y/?]
TCP/IP networking (CONFIG_INET) [Y/n/?]
IP: forwarding/gatewaying (CONFIG_IP_FORWARD) [N/y/?]
IP: multicasting (CONFIG_IP_MULTICAST) [N/y/?]
IP: accounting (CONFIG_IP_ACCT) [Y/n/?]
D'une manière générale, il est suggéré d'activer Tcp/Ip, même si vous
n'êtes pas relié au réseau (certaines applications en ont besoin). Le
reste dépend de votre machine. Je passe sur les deux séries qui suiv
ent pour le réseau.
*
* SCSI support
*
etc...etc : pour le SCSI. Liste des cartes SCSI gérées... choisissez
la bonne (ou plusieurs).
*
* Network device support
*
Network device support (CONFIG_NETDEVICES) [Y/n/?]
Dummy net driver support (CONFIG_DUMMY) [M/n/y/?]
EQL (serial line load balancing) support (CONFIG_EQUALIZER) [N/y/m/?]
Frame relay DLCI support (EXPERIMENTAL) (CONFIG_DLCI) [N/y/m/?]
PLIP (parallel port) support (CONFIG_PLIP) [N/y/m/?]
PPP (point-to-point) support (CONFIG_PPP) [M/n/y/?]
Liste des possibilités réseau... ne pas oublier de positionner PPP ou
SLIP si nécessaire.
Ensuite viennent les cartes elles-mêmes. Elles ne sont pas détaillées
ici.
*
* ISDN subsystem
*
ISDN support (CONFIG_ISDN) [N/y/m/?]
Support des cartes RNIS. A moins d'en avoir une, ne pas activer.
*
* CD-ROM drivers (not for SCSI or IDE/ATAPI drives)
*
Support non-SCSI/IDE/ATAPI CDROM drives (CONFIG_CD_NO_IDESCSI) [N/y/?]
*
Pour les CD-ROM Sony CDU31A/CDU33A, Matsushita/Panasonic/Creative,
etc. En bref, les CD branchés sur les cartes son par exemple.
*
* Filesystems
*
Quota support (CONFIG_QUOTA) [Y/n/?]
Mandatory lock support (CONFIG_LOCK_MANDATORY) [N/y/?]
Minix fs support (CONFIG_MINIX_FS) [M/n/y/?]
Extended fs support (CONFIG_EXT_FS) [N/y/m/?]
Second extended fs support (CONFIG_EXT2_FS) [Y/m/n/?]
xiafs filesystem support (CONFIG_XIA_FS) [N/y/m/?]
DOS FAT fs support (CONFIG_FAT_FS) [M/n/y/?]
MSDOS fs support (CONFIG_MSDOS_FS) [M/n/?]
VFAT (MS-Windows-95) fs support (CONFIG_VFAT_FS) [M/n/?]
umsdos: Unix like fs on top of std MSDOS FAT fs (CONFIG_UMSDOS_FS) [N/m/?]
/proc filesystem support (CONFIG_PROC_FS) [Y/n/?]
NFS filesystem support (CONFIG_NFS_FS) [M/n/y/?]
SMB filesystem support (to mount WfW shares etc..) (CONFIG_SMB_FS) [N/y/m/?]
ISO9660 cdrom filesystem support (CONFIG_ISO9660_FS) [M/n/y/?]
OS/2 HPFS filesystem support (read only) (CONFIG_HPFS_FS) [N/y/m/?]
System V and Coherent filesystem support (CONFIG_SYSV_FS) [N/y/m/?]
Amiga FFS filesystem support (EXPERIMENTAL) (CONFIG_AFFS_FS) [N/y/m/?]
UFS filesystem support (read only) (CONFIG_UFS_FS) [N/y/m/?]
Il s'agit de configurer la liste des gestionnaires de fichiers gérés
par Linux. Vous devez absolument avoir ext2fs. Il est très fortement
suggéré d'y mettre également le support /proc.
SMB est utilisé pour accéder aux ressources partagées de MS-Windows
For Workgroup. Désormais, il existe deux formats pour MS-DOS : le for
mat standard et le format étendu qu'utilise MS-Windows 95 (VFAT). Si
vous possédez un CD-ROM, pensez à inclure le support ISO9660.
Enfin, si vous désirez utiliser les quotas, pensez à répondre Y à la
première option.
*
* character devices
*
Support pour le port parallèle et pour diverses souris. Pensez à
activer l'imprimante si elle est connectée sur le port parallèle !
*
* Sound
*
Passons à la carte son ! Je vais un peu limiter et me cantonner à la
SoundBlaster 16. C'est ce que j'ai, et ça permet de donner un exemple.
Seules les options qu'il convient de modifier sont présentes ici. En
fait, Linux gère bien d'autres cartes son.
Sound card support (CONFIG_SOUND) [M/n/y/?]
Sound Blaster (SB, SBPro, SB16, clones) support (CONFIG_SB) [Y/n/?]
/dev/dsp and /dev/audio support (CONFIG_AUDIO) [Y/n/?]
MIDI interface support (CONFIG_MIDI) [Y/n/?]
FM synthesizer (YM3812/OPL-3) support (CONFIG_YM3812) [Y/n/?]
I/O base for SB Check from manual of the card (SBC_BASE) [260]
Sound Blaster IRQ Check from manual of the card (SBC_IRQ) [5]
Sound Blaster DMA 0, 1 or 3 (SBC_DMA) [1]
Sound Blaster 16 bit DMA (_REQUIRED_for SB16, Jazz16, SMW)
5, 6 or 7 (use 1 for 8 bit cards) (SB_DMA2) [5]
MPU401 I/O base of SB16, Jazz16 and ES1688 Check from manual
of the card (SB_MPU_BASE) [330]
SB MPU401 IRQ (Jazz16, SM Wave and ES1688) Use -1 with SB16 (SB_MPU_IRQ) [-1]
Audio DMA buffer size 4096, 16384, 32768 or 65536 (DSP_BUFFSIZE) [65536]
*
* Kernel hacking
*
Kernel profiling support (CONFIG_PROFILE) [N/y]
Il est très conseillé de laisser cette option à N.
3. make dep se charge de créer les dépendances.
4. make clean va nettoyer toute l'arborescence.
5. Lance make zImage pour compiler votre noyau. Vous pouvez aller
boire un bon café, voire toute autre boisson dont la publicité est
interdite, car c'est long, sauf bien sûr si vous possédez un P6 ou
autre monstre (temps de compilation environ 4 minutes)... mais avec
mon 486 DX2/66 et 16 Mo, la compilation exige un peu plus de 40
minutes. Cela dépend surtout de la quantité de mémoire vive
disponible.
6. si vous avez des modules, lancer leur compilation par : make
modules puis les installer par make modules_install. Ils seront
copiés dans le répertoire /lib/modules/2.0.26.
7. Quand c'est terminé, aller dans /usr/src/linux/arch/i386/boot. Le
nouveau noyau flambant neuf est le fichier _z_I_m_a_g_e, qui est déjà
compacté. Le copier dans la racine : / en lui attribuant un
nouveau nom (par exemple "vmlinuz2"). Modifier la configuration de
LILO mais ne rien retirer : copier/coller en tête du fichier une
section existante puis la modifier afin qu'elle concerne le nouveau
noyau. Puis relancer lilo pour que le nouveau noyau soit pris en
compte et reboote.
Remarque : si vous ne parvenez pas à modifier la configuration de lilo
il faudra installer le nouveau fichier du noyau en lieu et place de
l'ancien. Je vous conseille fortement de laisser l'ancien noyau dans
un coin et surtout de pouvoir booter dessus, par exemple grâce à une
disquette, afin de ne pas tout perdre.
Réamorcer et ça doit fonctionner.
1122.. LLeess ffiicchhiieerrss ssppéécciiaauuxx
Sous LLiinnuuxx et plus généralement sous Unix, les entrées-sorties sur un
périphérique se font grâce à des fichiers situés dans le répertoire
/dev/. Chacun d'entre eux est identifié par un nom (hda pour le
premier disque dur du contrôleur IDE, par exemple) mais surtout par
deux numéros uniques : _m_a_j_e_u_r et _m_i_n_e_u_r. Ces fichiers dits _s_p_é_c_i_a_u_x
sont de deux sortes : _c_a_r_a_c_t_è_r_e_s (terminal, imprimante, etc) ou _b_l_o_c_s
(disque par exemple).
Il est important de connaître ces fichiers. Les diverses distributions
(Slackware, RedHat, jurix, SLS, etc) les créent parfois de façon
incorrecte. De même, il est inutile de créer les fichiers nécessaires
à l'utilisation des périphériques d'un type donné si l'on ne possède
pas de carte.
Pour créer un fichier spécial, il suffit de faire mknod Nom_Fichier
Type Majeur Mineur. D'autres options existent, consultez le manuel.
Un fichier de commandes appelé MAKEDEV est également disponible dans
le répertoire /dev. Il permet de créer des fichiers spéciaux sans
appeler directement mknod.
La liste de périphériques qui va suivre provient du document _L_I_N_U_X
_A_L_L_O_C_A_T_E_D _D_E_V_I_C_E_S écrit par H. Peter Anvin hpa@zytor.com. Cette liste
est fournie dans le répertoire de documentations des sources du noyau
(Documentation/devices.txt) à partir de la version 1.3 du noyau.
Si vous voulez développer un gestionnaire de périphérique et ajouter
un périphérique à la liste, contactez le, aapprrèèss aavvooiirr lluu llee ddooccuummeenntt
oorriiggiinnaall. En effet la liste ci-dessous est quelque peu épurée.
CCeettttee lliissttee ccoorrrreessppoonndd àà llaa vveerrssiioonn 22..11..111155
· 0 : Périphérique Nul et sans nom.
· 1 car : Mémoire
· 1 : /dev/mem : accès mémoire physique
· 2 : /dev/kmem : accès mémoire virtuelle
· 3 : /dev/null : périphérique nul
· 4 : /dev/port : accès au port d'entrée/sortie
· 5 : /dev/zero : source d'octets à 0
· 6 : /dev/core : OBSOLETE (remplacé par /proc/kcore)
· 7 : /dev/full : retourne ENOSPC lors d'une écriture
· 8 : /dev/random : génération de nombres aléatoires
· 9 : /dev/urandom : plus rapide, moins sûr.
· 1 bloc : disque virtuel :
· 0 : /dev/ram0 : 1er disque
·
· 7 : /dev/ram7 : dernier disque
· 250 : /dev/initrd : disque virtuel d'initialisation
Les anciens noyaux possèdent /dev/ramdisk (1,1) à la place et
/dev/initrd fait référence à un disque virtuel qui a été
préalablement chargé par le _b_o_o_t _l_o_a_d_e_r.
· 2 car : Réservé pour les pseudo-tty
· 0 : /dev/ptyp0 : 1er périphérique
·
· 255 : /dev/ptyef : dernier périphérique
Les maîtres sont les _p_t_y et les esclaves sont les _t_t_y.
· 2 bloc : Lecteurs de disquettes
· 0 : /dev/fd0 1er lecteur autodétecté
· 1 : /dev/fd1 2nd
· 2 : /dev/fd2 3ème
· 3 : /dev/fd3 4ème
· 3 car : Réservé pour les pty esclaves
· 0 : /dev/ttyp0 : 1er terminal esclave
·
· 255 : /dev/ttyef : dernier terminal esclave
Il s'agit des anciens périphériques pty (BSD). Voir Unix98, majeur
136 et supérieur.
· 3 bloc : 1er interface IDE/CD-ROM (pour MFM, RLL et IDE)
· 0 : /dev/hda Disque maître
· 64 : /dev/hdb Disque esclave (ou CD-ROM)
· Pour les partitions, ajoutez au mineur le nombre :
· 0 : /dev/hd? Tout le disque
· 1 : /dev/hd?1 1ère partition principale
· 2 : /dev/hd?2 2ème partition principale
· 3 : /dev/hd?3 3ème partition principale
· 4 : /dev/hd?4 4ème partition principale
· 5 : /dev/hd?5 1ère partition logique
· 6 : /dev/hd?6 2ème partition logique
· 7 : /dev/hd?7 3ème partition logique
· ...
· 63 : /dev/hd?63 59ème partition logique
· 4 car : Périphériques TTY
· 0 : /dev/console Périphérique de la console
· 1 : /dev/tty1 1ère console virtuelle
·
· 63 : /dev/tty63 63ème console virtuelle
· 64 : /dev/ttyS0 1er port série
·
· 127 : /dev/ttyS63 64ème port série
· 128 : /dev/ptyp0 1er ancien pseudo tty maître
·
· 191 : /dev/ptysf 64ème ancien pseudo tty maître
· 192 : /dev/ttyp0 1er ancien pseudo tty esclave
·
· 255 : /dev/ttysf ancien 64ème pseudo tty esclave
Les 64 premiers PTY sont supprimés à partir de la version 2.1.115.
· 5 car : Autres périphériques TTY
· 0 : /dev/tty périphérique TTY courant
· 1 : dev/console réservé pour le périphérique de console
· 2 : /dev/ptmx PTY maître pour multiplexage
· 64 : /dev/cua0 Périphérique d'appel vers extérieur correspondant à
ttyS0
·
· 127 : /dev/cua63 Périphérique d'appel vers extérieur
correspondant à ttyS63
· 6 car : Périphériques pour imprimantes parallèles
· 0 : /dev/lp0 1ère imprimante parallèle (0x3bc)
· 1 : /dev/lp1 2nde imprimante parallèle (0x378)
· 2 : /dev/lp2 3ème imprimante parallèle (0x278)
· 7 car : Contenu des consoles virtuelles (vcs)
· 0 : /dev/vcs Contenu texte la console courante
· 1 : /dev/vcs1 Contenu texte de tty1
·
· 63 : /dev/vcs63 Contenu texte de tty63
· 128 : /dev/vcsa Attributs/Texte de la console
courante
· 129 : /dev/vcsa1 Attributs/Texte de tty1
·
· 191 : /dev/vcsa63 Attributs/Texte de tty63
· 7 bloc : périphériques dit _l_o_o_p_b_a_c_k. Utilisés pour monter des
périphériques qui ne sont pas associés à des périphériques de type
bloc.
· 0 : /dev/loop0 : 1er périphérique
· 1 : /dev/loop1 : second...
·
· 8 bloc : Périphériques disques SCSI (0-15)
· 0 : /dev/sda 1er disque SCSI
· 16 : /dev/sdb 2nd disque SCSI
· 32 : /dev/sdc 3ème disque SCSI
·
· 240 : /dev/sdp 16ème disque SCSI
· 9 car : Périphériques lecteurs de bandes SCSI
· 0 : /dev/st0 1er lecteur SCSI de bandes mode 0
· 1 : /dev/st1 2nd lecteur SCSI de bandes mode 0
·
· 32 : /dev/st0l 1er lecteur SCSI de bandes mode 1
· 33 : /dev/st1l 2nd lecteur SCSI de bandes mode 1
·
· 64 : /dev/st0m 1er lecteur SCSI de bandes mode 2
· 65 : /dev/st1m 2nd lecteur SCSI de bandes mode 2
·
· 96 : /dev/st0a 1er lecteur SCSI de bandes mode 3
· 97 : /dev/st1a 2nd lecteur SCSI de bandes mode 3
·
· 128 : /dev/nst0 1er lecteur SCSI de bandes mode 0,sans
rembobinage
· 129 : /dev/nst1 2nd lecteur SCSI de bandes mode 0, sans
rembobinage
·
· 160 : /dev/nst0l 1er lecteur SCSI de bandes mode 1,sans
rembobinage
· 161 : /dev/nst1l 2nd lecteur SCSI de bandes mode 1,sans
rembobinage
·
· 192 : /dev/nst0m 1er lecteur SCSI de bandes mode 2,sans
rembobinage
· 193 : /dev/nst1m 2nd lecteur SCSI de bandes mode 2,sans
rembobinage
·
· 224 : /dev/nst0a 1er lecteur SCSI de bandes mode 3,sans
rembobinage
· 225 : /dev/nst1a 2nd lecteur SCSI de bandes mode 3,sans
rembobinage
·
· 9 bloc : Périphériques méta-disques _R_A_I_D
· 0 : /dev/md0 1er groupe de périphériques
· 1 : /dev/md1 2nd groupe de périphériques
·
· 10 car : Souris non-séries. Divers
· 0 : /dev/logibm : souris Logitech
· 1 : /dev/psaux : souris style PS/2
· 2 : /dev/inportbm : souris Microsoft
· 3 : /dev/atibm : souris ATI XL
· 4 : /dev/jbm : J-mouse
· 4 : /dev/amigamouse : souris amiga
· 5 : /dev/atarimouse : souris Atari
· 6 : /dev/sunmouse : souris Sun
· 7 : /dev/amigamouse1 : seconde souris Amiga
· 8 : /dev/smouse : gestionnaire souris séris
· 9 : /dev/pc110pad : clavier IBM PC-110
· 128 : /dev/beep : beep !
· 129 : /dev/modreq : requète de chargement de module
· 130 : /dev/watchdog : port timer WatchDog
· 131 : /dev/temperature : température interne de la machine
· 132 : /dev/hwtrap : capture d'erreurs matérielles
· 133 : /dev/exttrp : capture d'erreurs externes
· 134 : /dev/apm_bios : BIOS _A_d_v_a_n_c_e_d _P_o_w_e_r _M_a_n_a_g_e_m_e_n_t
· 135 : /dev/rtc : _R_e_a_l _T_i_m_e _C_l_o_c_k
· 136 : /dev/qcam0 : QuickCam sur lp0
· 137 : /dev/qcam1 : QuickCam sur lp1
· 138 : /dev/qcam2 : QuickCam sur lp2
· 139 : /dev/openprom : SPARC OpenBoot PROM
· 140 : /dev/relay8 : carte relai Berkshire Products Octal
· 141 : /dev/relay16 : carte relai Berkshire Products ISO-16
· 142 : /dev/msr : registres spécifiques x86
· 143 : /dev/pciconf : espace de configuration PCI
· 144 : /dev/nvram : RAM non volatile
· 145 : /dev/hfmodem : controle de modem carte son shortwave
· 146 : /dev/graphics : périphérique graphique Linux/SGI
· 147 : /dev/opengl : pipe OpenGL Linux/SGI
· 148 : /dev/gfx : périphérique effet graphique Linux/SGI
· 149 : /dev/input/mouse : émulation souris Irix Linux/SGI
· 150 : /dev/input/keyboard : émulation clavier Irix Linux/SGI
· 151 : /dev/led : LED boitier
· 152 : /dev/radio Radio card (type?)
· 153 : /dev/mergemem Périphérique mémoire
· 11 car : clavier Sun (mode raw)
· 0 : /dev/kbd
· 11 bloc : Périphériques CD-ROM SCSI
· 0 : /dev/sr0 1er CD-ROM SCSI
· 1 : /dev/sr1 2nd CD-ROM SCSI
·
· 12 car : lecteurs de bandes QIC-02
· 2 : /dev/ntpqic11 QIC-11, sans rembobinage
· 3 : /dev/tpqic11 QIC-11, avec rembobinage
· 4 : /dev/ntpqic24 QIC-24, sans rembobinage
· 5 : /dev/tpqic24 QIC-24, avec rembobinage
· 6 : /dev/ntpqic120 QIC-120, sans rembobinage
· 7 : /dev/tpqic120 QIC-120, avec rembobinage
· 8 : /dev/ntpqic150 QIC-150, sans rembobinage
· 9 : /dev/tpqic150 QIC-150, avec rembobinage
· 12 bloc : Support CD-ROM MSCDEX
· 0 : /dev/dos_cd0 1er CD-ROM MSCDEX
· 1 : /dev/dos_cd1 2nd CD-ROM MSCDEX
·
· 13 car : Haut parleur du PC
· 0 : /dev/pcmixer Émulation de /dev/mixer
· 1 : /dev/pcsp Émulation de /dev/dsp (8-bit)
· 4 : /dev/pcaudio Émulation de /dev/audio
· 5 : /dev/pcsp16 Émulation de /dev/dsp (16-bit)
· 13 bloc : Contrôleur 8-bit MFM/RLL/IDE
· 0 : /dev/xda 1er disque XT
· 64 : /dev/xdb 2nd disque XT
· 14 car : Carte son
· 0 : /dev/mixer Contrôle du mixage
· 1 : /dev/sequencer Séquenceur audio
· 2 : /dev/midi00 1er port MIDI
· 3 : /dev/dsp Audio digital
· 4 : /dev/audio Audio compatible Sun
· 6 : /dev/sndstat État de la carte son
· 8 : /dev/sequencer2 Autre périphérique pour séquenceur
· 16 : /dev/mixer1 contrôle du mixage Second pour 2ème carte
son
· 17 : /dev/patmgr0 Gestionnaire du séquenceur patch
· 18 : /dev/midi01 2nd port MIDI
· 19 : /dev/dsp1 Audio digital pour 2nde carte son
· 20 : /dev/audio1 Audio compatible sun pour 2nde carte son
· 33 : /dev/patmgr1 Gestionnaire du séquenceur patch pour 2nde
carte son
· 34 : /dev/midi02 3ème port MIDI
· 50 : /dev/midi03 4ème port MIDI
· 14 bloc : Disque dur via BIOS
· 0 : /dev/dos_hda 1er disque dur BIOS
· 64 : /dev/dos_hdb 2nd disque dur BIOS
· 128 : /dev/dos_hdc 3ème disque dur BIOS
· 192 : /dev/dos_hdd 4ème disque dur BIOS
· 15 car : Joystick
· 0 : /dev/js0 1er joystick
· 1 : /dev/js1 2ème joystick
· ...
· 128 : /dev/djs0 1er joystick numérique
· 129 : /dev/djs1 2nd joystick numérique
· bloc 15 : Sony CDU-31A/CDU-33A CD-ROM
· 0 : /dev/sonycd Sony CDU-31a CD-ROM
· 16 car : Réservé pour les scanners non SCSI :
· 0 : /dev/gs4500 : Genius 4500
· 16 bloc : CD-ROM GoldStar
· 0 : /dev/gscd : CD-ROM GoldStar
· 17 car : Carte série _C_h_a_s_e
· 0 : /dev/ttyH0 1er port
· 1 : /dev/ttyH1 2nd port
·
· 17 bloc : CD-ROM de sauvegardes optiques
· 0 : /dev/optcd CD-ROM de sauvegarde optiques
· 18 car : Carte série Chase
· 0 : /dev/cuh0 Appel sortant correspondant à ttyH0
· 1 : /dev/cuh1 Appel sortant correspondant à ttyH1
·
· 18 bloc : CD-ROM Sanyo
· 0 : /dev/sjcd CD-ROM Sanyo CD-ROM
· 19 car : Carte série Cyclades
· 0 : /dev/ttyC0 1er port
·
· 31 : /dev/ttyC31 32ème port
· 19 bloc : Disque compressé "Double"
· 0 : /dev/double0 1er disque compressé
·
· 7 : /dev/double7 8ième disque
· 128 : /dev/cdouble0 miroir du 1er disque
·
· 135 : /dev/cdouble7 miroir du 8ième disque
· 20 car : carte série Cyclades
· 0 : /dev/cub0 périphérique appelant correspondant à ttyC0
·
· 31 : /dev/cub31 périphérique appelant correspondant à ttyC31
· 20 bloc : CD-ROM Hitachi (en développement)
· 0 : /dev/hitcd CD-ROM Hitachi
· 21 car : SCSI générique
· 0 : /dev/sg0 1er périphérique
· 1 : /dev/sg1 2nd périphérique
·
· 21 bloc : Interface disques Acorn MFM
· 0 : /dev/mfma 1er disque MFM
· 64 : /dev/mfmb 2nd disque MFM
Utilisé uniquement sur les Acorn RiscPC.
· 22 car : Carte série Digiboard
· 0 : /dev/ttyD0 1er port Digiboard
· 1 : /dev/ttyD1 2ème port Digiboard
·
· 22 bloc : Seconde interface IDE disque dur / CD-ROM
· 0 : /dev/hdc maître (ou CD-ROM)
· 64 : /dev/hdd serveur (ou CD-ROM)
· 23 car : Carte série Digiboard
· 0 : /dev/cud0 périphérique appelant correspondant à ttyD0
· 1 : /dev/cud1 périphérique appelant correspondant à ttyD1
·
· 23 bloc : CD-ROM propriétaire Mitsumi
· 0 : /dev/mcd CD-ROM Mitsumi
· 24 car : Carte série Stallion
· 0 : /dev/ttyE0 Port 0 carte 0
· 1 : /dev/ttyE1 Port 1 carte 0
·
· 64 : /dev/ttyE64 Port 0 carte 1
· 65 : /dev/ttyE65 Port 1 carte 1
·
· 128 : /dev/ttyE128 Port 0 carte 2
· 129 : /dev/ttyE129 Port 1 carte 2
·
· 192 : /dev/ttyE192 Port 0 carte 3
· 193 : /dev/ttyE193 Port 1 carte 3
·
· 24 bloc : CD-ROM Sony CDU-535
· 0 : /dev/cdu535 CD-ROM Sony CDU-535
· 25 car : Stallion serial card - alternate devices
· 0 : /dev/cue0 Périphérique appelant correspondant à ttyE0
· 1 : /dev/cue1 Périphérique appelant correspondant à ttyE1
·
· 64 : /dev/cue64 Périphérique appelant correspondant à ttyE64
· 65 : /dev/cue65 Périphérique appelant correspondant à ttyE65
·
· 128 : /dev/cue128 Périphérique appelant correspondant à ttyE128
· 129 : /dev/cue129 Périphérique appelant correspondant à ttyE129
·
· 192 : /dev/cue192 Périphérique appelant correspondant à ttyE192
· 193 : /dev/cue193 Périphérique appelant correspondant à ttyE193
·
· 25 bloc : 1er CDROM Matsushita (Panasonic/SoundBlaster)
· 0 : /dev/sbpcd0 Contrôleur 0 CD-ROM Panasonic unité 0
· 1 : /dev/sbpcd1 Contrôleur 0 CD-ROM Panasonic unité 1
· 2 : /dev/sbpcd2 Contrôleur 0 CD-ROM Panasonic unité 2
· 3 : /dev/sbpcd3 Contrôleur 0 CD-ROM Panasonic unité 3
· 26 car : _Q_u_a_n_t_a _W_i_n_V_i_s_i_o_n _F_r_a_m_e _g_r_a_b_b_e_r_s
· 0 : /dev/wvisfgrab Quanta WinVision
· 26 bloc : 2nd CDROM Matsushita (Panasonic/SoundBlaster)
· 0 : /dev/sbpcd4 Contrôleur 1 CD-ROM Panasonic unité 0
· 1 : /dev/sbpcd5 Contrôleur 1 CD-ROM Panasonic unité 1
· 2 : /dev/sbpcd6 Contrôleur 1 CD-ROM Panasonic unité 2
· 3 : /dev/sbpcd7 Contrôleur 1 CD-ROM Panasonic unité 3
· 27 car : lecteur de cartouches QIC-117
· 0 : /dev/rft0 Unité 0, avec rembobinage
· 1 : /dev/rft1 Unité 1, avec rembobinage
· 2 : /dev/rft2 Unité 2, avec rembobinage
· 3 : /dev/rft3 Unité 3, avec rembobinage
· 4 : /dev/nrft0 Unité 0, sans rembobinage
· 5 : /dev/nrft1 Unité 1, sans rembobinage
· 6 : /dev/nrft2 Unité 2, sans rembobinage
· 7 : /dev/nrft3 Unité 3, sans rembobinage
· 16 : /dev/zqft0 Unité 0, rembobinage lors de la fermeture,
compression
· 17 : /dev/zqft1 Unité 1, rembobinage lors de la fermeture,
compression
· 18 : /dev/zqft2 Unité 2, rembobinage lors de la fermeture,
compression
· 19 : /dev/zqt3 Unité 3, rembobinage lors de la fermeture,
compression
· 20 : /dev/nzqft0 Unité 0, sans rembobinage lors de la fermeture,
compression
· 21 : /dev/nzqft1 Unité 1, sans rembobinage lors de la fermeture,
compression
· 22 : /dev/nzqft2 Unité 2, sans rembobinage lors de la fermeture,
compression
· 23 : /dev/nzqft3 Unité 3, sans rembobinage lors de la fermeture,
compression
· 32 : /dev/rawqft0 Unité 0, rembobinage lors de la fermeture, pas de
fichier marque
· 33 : /dev/rawqft1 Unité 1, rembobinage lors de la fermeture, pas de
fichier marque
· 34 : /dev/rawqft2 Unité 2, rembobinage lors de la fermeture, pas de
fichier marque
· 35 : /dev/rawqft3 Unité 3, rembobinage lors de la fermeture, pas de
fichier marque
· 32 : /dev/nrawqft0 Unité 0, sans rembobinage lors de la fermeture,
pas de fichier marque
· 33 : /dev/nrawqft1 Unité 1, sans rembobinage lors de la fermeture,
pas de fichier marque
· 34 : /dev/nrawqft2 Unité 2, sans rembobinage lors de la fermeture,
pas de fichier marque
· 35 : /dev/nrawqft3 Unité 3, sans rembobinage lors de la fermeture,
pas de fichier marque
· 27 bloc : 3ème CDROM Matsushita (Panasonic/SoundBlaster)
· 0 : /dev/sbpcd8 Contrôleur 2 CD-ROM Panasonic unité 0
· 1 : /dev/sbpcd9 Contrôleur 2 CD-ROM Panasonic unité 1
· 2 : /dev/sbpcd10 Contrôleur 2 CD-ROM Panasonic unité 2
· 3 : /dev/sbpcd11 Contrôleur 2 CD-ROM Panasonic unité 3
· 28 car : Carte série Stallion (sauf Atari)
· 0 : /dev/staliomem0 1ère carte mémoire I/O
· 1 : /dev/staliomem1 2nd carte mémoire I/O
· 2 : /dev/staliomem2 3ième carte mémoire I/O
· 3 : /dev/staliomem3 4ième carte mémoire I/O
· 28 car : Imprimante laser SLM ACSI (68k/Atari)
· 0 : /dev/slm0 1ère imprimante laser SLM
· 1 : /dev/slm1 2nde imprimante laser SLM
·
· 28 bloc : 4ème CDROM Matsushita (Panasonic/SoundBlaster) (sauf
pour 68k/Atari)
· 0 : /dev/sbpcd12 contrôleur 3 CD-ROM Panasonic unité 0
· 1 : /dev/sbpcd13 contrôleur 3 CD-ROM Panasonic unité 1
· 2 : /dev/sbpcd14 contrôleur 3 CD-ROM Panasonic unité 2
· 3 : /dev/sbpcd15 contrôleur 3 CD-ROM Panasonic unité 3
· 28 bloc : disk ACSI (68k/Atari)
· 0 : /dev/ada 1er disque ACSI
· 16 : /dev/adb 2nd disque ACSI
· 32 : /dev/adc 1er disque ACSI
· ...
· 240 : /dev/adp 16ième disque ACSI
· 29 car : Buffer Universal (68k et Sparc uniquement)
· 0 : /dev/fb0 1er buffer
· 32 : /dev/fd1 2nd buffer
· ...
· 240 : /dev/fb7 7ième buffer
· 29 bloc : CD-ROM Aztech/Orchid/Okano/Wearnes
· 0 : /dev/aztcd CD-ROM Aztech
· 30 car : Périphériques compatibles iBCS-2
· 0 : /dev/socksys Accès Socket
· 1 : /dev/spx Interface locale X SVR3
· 2 : /dev/inet/arp Accès réseau
· 2 : /dev/inet/icmp Accès réseau
· 2 : /dev/inet/ip Accès réseau
· 2 : /dev/inet/udp Accès réseau
· 2 : /dev/inet/tcp Accès réseau
· 30 bloc : CD-ROM Philips LMS CM-205 CD-ROM
· 0 : /dev/cm205cd CD-ROM Philips LMS CM-205
· 31 car : MPU-401 MIDI
· 0 : /dev/mpu401data MPU-401 port données
· 1 : /dev/mpu401stat MPU-401 port état
· 31 bloc : Carte mémoire ROM/flash
· 0 : /dev/rom0 1ère carte ROM (rw)
·
· 7 : /dev/rom7 8ème carte ROM (rw)
· 8 : /dev/rrom0 1ère carte ROM (ro)
·
· 15 : /dev/rrom7 8ème carte ROM (ro)
· 16 : /dev/flash0 1ère carte mémoire flash (rw)
·
· 23 : /dev/flash7 8ème carte mémoire flash (rw)
· 24 : /dev/rflash0 1ère carte mémoire flash (ro)
·
· 31 : /dev/rflash7 8ème carte mémoire flash (ro)
· 32 car : Carte série Specialix
· 0 : /dev/ttyX0 1er port
· 1 : /dev/ttyX1 2nd port
·
· 32 bloc : CD-ROM Philips LMS CM-206
· 0 : /dev/cm206cd CD-ROM Philips LMS CM-206
· 33 car : Carte série Specialix
· 0 : /dev/cux0 Périphérique appelant correspondant à ttyX0
· 1 : /dev/cux1 Périphérique appelant correspondant à ttyX1
·
· 33 bloc : 3ième carte controleur IDE
· 0 : /dev/hde Maître
· 64 : /dev/hdf Esclave
· 34 char : Z8530 HDLC
· 0 : /dev/scc0 : 1er Z8530 - 1er port
· 1 : /dev/scc1 : 1er Z8530 - 2nd port
· 2 : /dev/scc2 : 2nd Z8530 - 1er port
· 3 : /dev/scc3 : 2nd Z8530 - 2nd port
· ...
· 34 bloc : 4ème interface IDE disque dur/CD-ROM
· 0 : /dev/hdg : Maître
· 64 : /dev/hdh : Esclave
· 35 car : tclmidi MIDI
· 0 : /dev/midi0 1er port MIDI, timer via noyau
· 1 : /dev/midi1 2nd port MIDI, timer via noyau
· 2 : /dev/midi2 3ème port MIDI, timer via noyau
· 3 : /dev/midi3 4ème port MIDI, timer via noyau
· 64 : /dev/rmidi0 1er port MIDI, sans timer
· 65 : /dev/rmidi1 2nd port MIDI, sans timer
· 66 : /dev/rmidi2 3ème port MIDI, sans timer
· 67 : /dev/rmidi3 4ème port MIDI, sans timer
· 128 : /dev/smpte0 1er port MIDI, timer via SMPTE
· 129 : /dev/smpte1 2ème port MIDI, timer via SMPTE
· 130 : /dev/smpte2 3ème port MIDI, timer via SMPTE
· 131 : /dev/smpte3 4ème port MIDI, timer via SMPTE
· 35 bloc : Ramdisk mémoire lente
· 0 : /dev/slram : Ramdisk mémoire lente
· 36 car : Netlink
· 0 : /dev/route : routage
· 1 : /dev/skip : cache de sécurité
· 36 bloc : MCA ESDI disque dur
· 0 : /dev/eda 1er
· 64 : /dev/edb 2nd
·
· 37 car : lecteurs de bande IDE
· 0 : /dev/ht0 : 1er périphérique
· 128 : /dev/nht0 : 1er périphérique, sans rembobinage
· 37 bloc : zorro II ramdisk
· 0 : /dev/z2ram : Zorro II
· 38 car : cartes Myricom PCI Myrinet
· 0 : /dev/mlanai0 : 1ère carte
· 1 : /dev/mlanai2 : 2nde carte
·
· 38 bloc : réservé pour Linux/AP+
· 39 car : ML-16P - carte expérimentale
· 0 : /dev/ml16pa-a0 : 1ère carte, 1er canal analogique
· 1 : /dev/ml16pa-a0 : 1ère carte, 2nd canal analogique
·
· 15 : /dev/ml16pa-a15 : 1ère carte, 16ème canal analogique
· 16 : /dev/ml16pa-d : 1ère carte, lignes digitales
· 17 : /dev/ml16pa-c0 : 1ère carte, 1er compteur/timer
· 18 : /dev/ml16pa-c1 : 1ère carte, 2nd compteur/timer
· 19 : /dev/ml16pa-c2 : 1ère carte, 3eme compteur/timer
· 32 : /dev/ml16pb-a0 : 2ème carte, 1er canal analogique
· 33 : /dev/ml16pb-a1 : 2ème carte, 2nd canal analogique
·
· 47 : /dev/ml16pb-a15 : 2ème carte, 16ème canal analogique
· 48 : /dev/ml16pb-d : 2ème carte, lignes digitales
· 49 : /dev/ml16pb-c0 : 2ème carte, 1er compteur/timer
· 50 : /dev/ml16pb-c1 : 2ème carte, 2nd compteur/timer
· 51 : /dev/ml16pb-c2 : 2ème carte, 3eme compteur/timer
· ...
· 39 bloc : réservé pour Linux/AP+
· 40 car : Matrox Meteor
· 0 : /dev/mmetfgrab Matrox Meteor
· 40 bloc : disque extractible Syquest EZ135 sur port parallèle
· 0 : /dev/eza 1er disque sur port parallèle EZ135
Ce périphérique est obsolète et sera supprimé dans une prochaine
version.
· 41 car : _Y_e_t _A_n_o_t_h_e_r _M_i_c_r_o _M_o_n_i_t_o_r
· 0 : /dev/yamm _Y_e_t _A_n_o_t_h_e_r _M_i_c_r_o _M_o_n_i_t_o_r
· 41 bloc : Port parallèle CD-ROM MicroSolutions BackPack
· 0 : /dev/bpcd
Ce périphérique est obsolète et sera supprimé dans une prochaine
version.
· 42 : utilisé pour des démonstrations ou des exemples
· 43 car : modem virtuel isdn4linux
· 0 : /dev/ttyI0 1er modem virtuel
· ...
· 63 : /dev/ttyI63 64ème modem virtuel
· 43 bloc : périphériques bloc réseau
· 0 : /dev/nb0 premier périphérique réseau
· 1 : /dev/nb1 second périphérique réseau
· 44 car : autres périphériques isdn4linux
· 0 : /dev/cui0 1er périphérique d'appel
· ...
· 63 : /dev/cui63 64ème périphérique d'appel
· 44 bloc : Flash Translation Layer (FTL) - systèmes de fichiers
· 0 : /dev/ftla FTL sur le premier Memory Technology Device
· 16 : /dev/ftlb FTL sur le second Memory Technology Device
· 32 : /dev/ftlc FTL sur le troisième Memory Technology
Device
·
· 240 : /dev/ftlp FTL sur le 16ième Memory Technology Device
· 45 car : périphérique BRI ISDN isdn4linux
· 0 : /dev/isdn0 1er périphérique virtuel
· ...
· 63 : /dev/isdn63 64ième périphérique virtuel
· 64 : /dev/isdnctrl0 1er canal de contrôle
· ...
· 127 : /dev/isdnctrl63 64ième canal de contrôle
· 128 : /dev/ippp0 : 1er périphérique SyncPPP
·
· 191 : /dev/ippp63 : 64ième périphérique SyncPPP
· 255 : /dev/isdninfo interface
· 45 bloc : disques IDE sur port parallèle
· 0 : /dev/pda, 1er disque IDE
· 16 : /dev/pdb, 2nd disque IDE
· 32 : /dev/pdc, 3ième disque IDE
· 48 : /dev/pdd, 4ième disque IDE
· 46 car : carte série Rocketport
· 0 : /dev/ttyR0 1er port
· 1 : /dev/ttyR1 2nd port
· ...
· 46 bloc : CD-ROM ATAPI sur le port parallèle
· 0 : /dev/pcd0, 1er lecteur CD-ROM ATAPI
· 1 : /dev/pcd1, 2nd lecteur CD-ROM ATAPI
· 2 : /dev/pcd2, 3ième lecteur CD-ROM ATAPI
· 3 : /dev/pcd3, 4ième lecteur CD-ROM ATAPI
· 47 car : carte série Rocketport - autre périphériques
· 0 : /dev/cur0 1er port d'appel
· 1 : /dev/cur1 2nd
· ...
· 47 bloc : CD-ROM ATAPI sur le port parallele
· 0 : /dev/pf0, 1er lecteur CD-ROM ATAPI
· 1 : /dev/pf1, 2nd lecteur CD-ROM ATAPI
· 2 : /dev/pf2, 3ième lecteur CD-ROM ATAPI
· 3 : /dev/pf3, 4ième lecteur CD-ROM ATAPI
· 48 car : carte série SDL RISCom
· 0 : /dev/ttyL0 1ère carte RISCom
· 1 : /dev/ttyL1 2ième carte RISCom
· ...
· 48 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
· 49 car : carte série SDL RISCom - autre périphérique
· 0 : /dev/cul0 1er périphérique d'appel
· 1 : /dev/cul1 2ième périphérique d'appel
· ...
· 49 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
· 50 car : réservé pour GLINT
· 50 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
· 51 car : modem radio Baycom
· 0 : /dev/bc0 1er modem Baycom
· 1 : /dev/bc1 2nd modem Baycom
·
· 51 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
· 52 car : cartes ISDN DataComm/BRI Spellcaster
· 0 : /dev/dcbri0 1ère carte DataComm
· 1 : /dev/dcbri1 2nde carte DataComm
· 2 : /dev/dcbri2 3ème carte DataComm
· 3 : /dev/dcbri3 4ème carte DataComm
· 52 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
· 53 car : interface BDM pour débogage de micro-contrôleurs MC683xx
· 0 : /dev/pd_bdm0 interface PD BDM sur lp0
· 1 : /dev/pd_bdm1 interface PD BDM sur lp1
· 2 : /dev/pd_bdm2 interface PD BDM sur lp2
· 4 : /dev/icd_bdm0 interface ICD BDM sur lp0
· 5 : /dev/icd_bdm1 interface ICD BDM sur lp1
· 6 : /dev/icd_bdm2 interface ICD BDM sur lp2
· 53 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
· 54 car : Cartes séries Holter Electrocardiognosis Holter
· 0 : /dev/holter0 1er port Holter
· 1 : /dev/holter1 2nd port Holter
· 2 : /dev/holter2 3ème port Holter
· 51 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
· 55 car : processeurs numériques DSP56001
· 0 : /dev/dsp56k premier DSP56001
· 51 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
· 56 car : Bus Apple Desktop
· 0 : /dev/adb bus ADB
· 56 bloc : 5ième interface IDE/CD-ROM
· 0 : /dev/hdi maître (ou CD-ROM)
· 64 : /dev/hdj serveur (ou CD-ROM)
· 57 car carte série Hayes ESP
· 0 : /dev/ttyP0 Premier port ESP
· 1 : /dev/ttyP1 Second port ESP
· 57 bloc : 6ième interface IDE/CD-ROM
· 0 : /dev/hdk maître (ou CD-ROM)
· 64 : /dev/hdl serveur (ou CD-ROM)
· 58 car carte série Hayes ESP - autres périphériques
· 0 : /dev/cup0 Périphérique d'appel correspondant à ttyP0
· 1 : /dev/cup1 Périphérique d'appel correspondant à ttyP1
· 59 bloc réservé pour le gestionnaire de volume
· 59 car paquetage firewall sf
· 0 : /dev/firewall Communication avec le noyau
· 60-63 : usage local ou d'expérimentation
· 64 car : paquetage de chiffrement noyau ENskip
· 0 : /dev/enskip communication avec le module noyau ENskip
· 65 car cartes Sundance "plink"
· 0 : /dev/plink0 premier périphérique plink
· 1 : /dev/plink1 second périphérique plink
· 2 : /dev/plink2 troisième périphérique plink
· 3 : /dev/plink3 quatrième périphérique plink
· 64 : /dev/rplink0 premier périphérique plink, données brute
· 65 : /dev/rplink1 second périphérique plink, données brute
· 66 : /dev/rplink2 troisième périphérique plink, données brute
· 67 : /dev/rplink3 quatrième périphérique plink, données brute
· 128 : /dev/plink0d premier périphérique plink, déboguage
· 129 : /dev/plink1d second périphérique plink, déboguage
· 130 : /dev/plink2d troisième périphérique plink, déboguage
· 131 : /dev/plink3d quatrième périphérique plink, déboguage
· 192 : /dev/rplink0d premier périphérique plink, données brute,
déboguage
· 193 : /dev/rplink1d second périphérique plink, données brute,
déboguage
· 194 : /dev/rplink2d troisième périphérique plink, données brute,
déboguage
· 195 : /dev/rplink3d quatrième périphérique plink, données brute,
déboguage
· 65 bloc : Périphériques disques SCSI (16-31)
· 0 : /dev/sdq 16ième disque SCSI
· 16 : /dev/sdr 17ième disque SCSI
· 32 : /dev/sds 18ième disque SCSI
·
· 240 : /dev/sdaf 32ème disque SCSI
· 66 car carte coprocesseur YARC PowerPC PCI
· 0 : /dev/yppcpci0 première carte YARC
· 1 : /dev/yppcpci1 seconde carte YARC
· 66 bloc : Périphériques disques SCSI (32-47)
· 0 : /dev/sdag 33ième disque SCSI
· 16 : /dev/sdah 34ième disque SCSI
· 32 : /dev/sdai 35ième disque SCSI
·
· 240 : /dev/sdav 48ème disque SCSI
· 67 car système de fichiers réseau Coda
· 0 : /dev/cfs0 gestionnaire de cache Coda
Voir .
· 67 bloc : Périphériques disques SCSI (47-63)
· 0 : /dev/sdaw 49ième disque SCSI
· 16 : /dev/sdax 50ième disque SCSI
· 32 : /dev/sday 51ième disque SCSI
·
· 240 : /dev/sdbl 64ème disque SCSI
· 68 car interfcace CAPI 2.0
· 0 : /dev/capi20 périphérique de controle
· 1 : /dev/capi20.00 première application CAPI 2.0
· 2 : /dev/capi20.01 seconde application CAPI 2.0
· ...
· 20 : /dev/capi20.19 19ième application CAPI 2.0
· 68 bloc : Périphériques disques SCSI (64-79)
· 0 : /dev/sdbm 64ième disque SCSI
· 16 : /dev/sdbn 65ième disque SCSI
· 32 : /dev/sdbo 66ième disque SCSI
·
· 240 : /dev/sdcb 80ième disque SCSI
· 69 car carte accélératrice numérique MA16
· 0 : /dev/ma16 carte d'accès mémoire
· 69 bloc : Périphériques disques SCSI (80-95)
· 0 : /dev/sdcc 81ième disque SCSI
· 16 : /dev/sdax 82ième disque SCSI
· 32 : /dev/sday 83ième disque SCSI
·
· 240 : /dev/sdcr 96ième disque SCSI
· 70 car SpellCaster Protocol Services Interface
· 0 : /dev/apscfg interface Configuration
· 1 : /dev/apsauth interface Authentication
· 2 : /dev/apslog interface Logging
· 3 : /dev/apsdbg interface Debugging
· 64 : /dev/apsisdn interface de commandes ISDN
· 65 : /dev/apsasync interface de commandes Async
· 128 : /dev/apsmon interface Monitor
· 70 bloc : Périphériques disques SCSI (96-111)
· 0 : /dev/sdcs 97ième disque SCSI
· 16 : /dev/sdct 98ième disque SCSI
· 32 : /dev/sdcu 99ième disque SCSI
·
· 240 : /dev/sddh 112ième disque SCSI
· 71 car carte série Computone IntelliPort II
· 0 : /dev/ttyF0 carte 0, port 0 IntelliPort II
· 1 : /dev/ttyF1 carte 0, port 1 IntelliPort II
· ...
· 63 : /dev/ttyF63 carte 0, port 63 IntelliPort II
· 64 : /dev/ttyF64 carte 1, port 0 IntelliPort II
· 65 : /dev/ttyF65 carte 1, port 1 IntelliPort II
· ...
· 127 : /dev/ttyF127 carte 1, port 63 IntelliPort II
· 128 : /dev/ttyF128 carte 2, port 0 IntelliPort II
· 129 : /dev/ttyF129 carte 2, port 1 IntelliPort II
· ...
· 191 : /dev/ttyF191 carte 2, port 63 IntelliPort II
· 192 : /dev/ttyF192 carte 3, port 0 IntelliPort II
· 193 : /dev/ttyF193 carte 3, port 1 IntelliPort II
· ...
· 255 : /dev/ttyF255 carte 3, port 63 IntelliPort II
· 71 bloc : Périphériques disques SCSI (112-127)
· 0 : /dev/sddi 97ième disque SCSI
· 16 : /dev/sddj 98ième disque SCSI
· 32 : /dev/sddk 99ième disque SCSI
·
· 240 : /dev/sddx 112ième disque SCSI
· 72 car carte série Computone IntelliPort II, autres périphériques
· 0 : /dev/cuf0 appel sortant correspondant à ttyF0
· 1 : /dev/cuf1 appel sortant correspondant à ttyF1
· ...
· 63 : /dev/cuf63 appel sortant correspondant à ttyF63
· 64 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF64
· 65 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF65
· ...
· 127 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF127
· 128 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF128
· 129 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF129
· ...
· 191 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF191
· 192 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF192
· 193 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF193
· ...
· 255 : /dev/cuf255 appel sortant correspondant à ttyF255
· 73 car carte série Computone IntelliPort II, périphériques de
controle
· 0 : /dev/ip2ipl0 périphérique Loadware pour carte 0
· 1 : /dev/ip2stat0 périphérique Status pour carte 0
· 4 : /dev/ip2ipl1 périphérique Loadware pour carte 1
· 5 : /dev/ip2stat1 périphérique Status pour carte 1
· 8 : /dev/ip2ipl2 périphérique Loadware pour carte 2
· 9 : /dev/ip2stat2 périphérique Status pour carte 2
· 12 : /dev/ip2ipl3 périphérique Loadware pour carte 3
· 13 : /dev/ip2stat3 périphérique Status pour carte 3
· 74 car SCI bridge
· 0 : /dev/SCI/0 périphérique 0 SCI
· 1 : /dev/SCI/1 périphérique 1 SCI
· 75 car : carte série Specialix IO8+
· 0 : /dev/ttyW0 premier port IO8+, première carte
· 1 : /dev/ttyW1 second port IO8+, première carte
· ...
· 8 : /dev/ttyW8 premier port IO8+, seconde carte
· ...
· 76 car carte série Specialix IO8+, autres périphériques
· 0 : /dev/cuw0 périphérique d'appel correspond à ttyW0
· 1 : /dev/cuw1 périphérique d'appel correspond à ttyW1
· ...
· 8 : /dev/cuw1 périphérique d'appel correspond à ttyW8
· ...
· 77 car ComScire Quantum Noise Generator
· 0 : /dev/qng ComScire Quantum Noise Generator
· 78 car cartes multimodem PAM
· 0 : /dev/ttyM0 Premier modem PAM
· 1 : /dev/ttyM1 Second modem PAM
· 79 car carte multimodem PAM, autres périphériques
· 0 : /dev/cum0 périphérique se sortie correspondant à ttyM0
· 1 : /dev/cum1 périphérique se sortie correspondant à ttyM1
· 80 car caméra Photometrics AT200 CCD
· 0 : /dev/at200 caméra Photometrics AT200 CCD
· 81 car Brooktree Bt848
· 0 : /dev/bttv0, première carte Bt848
· 1 : /dev/bttv1, seconde carte Bt848
· ...
· 16 : /dev/bttvc0, Control pour première carte Bt848
· 17 : /dev/bttvc1, Control pour seconde carte Bt848
· ...
· 32 : /dev/bttv-vbi0, données VBI pour première carte Bt848
· 33 : /dev/bttv-vbi1, données VBI pour seconde carte Bt848
· ...
· 82 car carte réception radio WiNRADiO
· 0 : /dev/winradio0 première carte WiNRADiO
· 1 : /dev/winradio1 seconde carte WiNRADiO
· ...
· 83 car interfaces Teletext/vidéotext
· 0 : /dev/vtx décodeur vidéotexte
· 16 : /dev/vttuner interface tuner TV sur télétexte
· 84 car Ikon 1011[57] Versatec Greensheet Interface
· 0 : /dev/ihcp0 port First Greensheet
· 1 : /dev/ihcp1 port Second Greensheet
· 85 car file d'entrée mémoires partagées Linux/SGI
· 0 : /dev/shmiq file d'entrée maîtresse
· 1 : /dev/qcntl0 premier périphérique inséré
· 2 : /dev/qcntl1 second périphérique inséré
·
· 86 car robot SCSI
· 0 : /dev/sch0 premier média SCSI
· 1 : /dev/sch1 second média SCSI
·
· 87 car bus de controle Sony Control-A1 stéréo
· 0 : /dev/controla0 premier périphérique sur la chaîne
· 1 : /dev/controla1 second périphérique sur la chaîne
· ...
· 88 car carte série synchrone COMX
· 0 : /dev/comx0 canal COMX 0
· 1 : /dev/comx1 canal COMX 1
· ...
· 89 car : interface bus I2C
· 0 : /dev/i2c0 premier adaptateur I2C
· 1 : /dev/i2c1 second adaptateur I2C
· ...
· 90 car : Memory Technology Device (RAM, ROM, Flash)
· 0 : /dev/mtd0, 1er MTD (rw)
· 1 : /dev/mtdr0, 2nd MTD (ro)
·
· 30 : /dev/mtd15, 16ième MTD (rw)
· 31 : /dev/mtdr15, 16ième MTD (ro)
· 91 car : périphériques CAN-Bus
· 0 : /dev/can0, 1er contrôleur CAN-Bus
· 1 : /dev/can1, 2nd contrôleur CAN-Bus
· ...
· 92 car : réservé pour carte Kommunikationstechnik MIC ISDN
· 93 car : IBM Smart Capture Card
· 0 : /dev/iscc0, 1ère carte Smart Capture
· 1 : /dev/iscc1. 2nde carte Capture Card
·
· 128 : /dev/isccctl0, 1er contrôleur Smart Capture
· 129 : /dev/isccctl1, 2nd contrôleur Smart Capture
·
· 94 car : périphérique de capture/restitution miroVIDEO DC10/30
· 0 : /dev/dcxx0, 1ère carte
· 1 : /dev/dcxx1, 2nde carte
·
· 95 car : filtre IP
· 0 : /dev/ipl, fichier périphérique filtre
· 1 : /dev/ipnat, fichier de contrôle NAT
· 2 : /dev/ipstate, fichier d'état
· 3 : /dev/ipauth, fichier de contrôle d'authentification
· 96 car : périphériques cartouche ATAPI port parallèle
· 0 : /dev/pt0, 1er port parallèle
· 1 : /dev/pt1, 2nd port parallèle
· 2 : /dev/pt2, 3ième port parallèle
· 3 : /dev/pt3, 4ième port parallèle
· 128 : /dev/npt0, 1er port parallèle, sans rembobinage
· 129 : /dev/npt1, 2nd port parallèle, sans rembobinage
· 130 : /dev/npt2, 3ième port parallèle, sans rembobinage
· 131 : /dev/npt3, 4ième port parallèle, sans rembobinage
· 97 car : interface ATAPI parallèle générique
· 0 : /dev/pg0, 1er périphérique ATAPI port parallèle
· 1 : /dev/pg1, 2nd périphérique ATAPI port parallèle
· 2 : /dev/pg2, 3ième périphérique ATAPI port parallèle
· 3 : /dev/pg3, 4ième périphérique ATAPI port parallèle
· 98 car : Périphériques de contrôle et de mesure (comedi)
· 0 = /dev/comedi0, 1er périphérique
· 1 = /dev/comedi1, 2nd périphérique
·
· 99 bloc : Ports parallèles en mode raw
· 0 = /dev/parport0, 1er port
· 1 = /dev/parport1, 2nd port
·
· 100 car : port A/B POTS (téléphone analogique)
· 0 = /dev/phone0, 1er port
· 1 = /dev/phone1, 2nd port
·
· 101 car : carte DSP 56xxx Motorola
· 0 = /dev/mdspstat, états
· 1 = /dev/msp1, première carte DSP
·
· 16 = mdsp16, 16ième carte DSP
· 102 car : décodeur de signaux Philips SAA5249 Teletext
· 0 = /dev/tlk0, premier décodeur Teletext
· 1 = /dev/tlk1, second décodeur Teletext
· 2 = /dev/tlk2, troisième décodeur Teletext
· 3 = /dev/tlk3, quatrième décodeur Teletext
· 103 car : système de fichiers réseau Arla
· 0 = /dev/xfs0
Il s'agit d'un clone libre d'AFS.
· 104 car : gestion Flash BIOS
· 105 car : contrôleur série Comtrol VS-1000
· 0 = /dev/ttyV0, 1er port VS-1000
· 1 = /dev/ttyV1, 2nd port VS-1000
·
· 106 car : contrôleur série Comtrol VS-1000, autres périphériques
· 0 = /dev/cuv0, 1er port VS-1000
· 1 = /dev/cuv1, 2nd port VS-1000
·
· 107 car : périphérique graphique 3Dfx Voodoo
· 0 = /dev/3dfx périphérique 3Dfx principal
· 108 car : périphérique ppp indépendant
· 0 = /dev/ppp, périphérique indépendant
· 109 car : réservé pour le gestionnaire de volumes.
· 108-119 : non-alloués
· 120-127 : usage local ou d'expérimentation
· 128-135 car : PTY Unix98 maîtres
Ces périphériques ne devraient pas avoir de noeuds correspondants.
En fait, on devrait y accéder en utilisant l'interface /dev/ptmx.
· 136-143 car : PTY Unix98 escalves
· 0 = /dev/pts/0 , 1er pseudo TTY
· 1 = /dev/pts/1 , 2nd pseudo TTY
Ces noeuds sont générés automatiquement avec les droits d'accès et
modes corrects en montant le système de fichiers devpts sur
/dev/pts avec les options de montage requises (cela dépend de la
distribution).
· 144-239 : non-alloués
· 240-254 : usage local ou d'expérimentation
· 255 : Réservé
1133.. CCoommmmuunniiqquueerr
1133..11.. UUUUCCPP eett mmooddeemm
UUCP (Unix to Unix CoPy) vous permet de transférer des fichiers et
d'exécuter certaines commandes sur une machine distante sous forme de
batches. Ce système permet ainsi de transférer du courrier
électronique, des news et des fichiers. En fait, ce protocole permet
d'effectuer un transfert de fichiers et d'exécuter certaines commandes
en fonction du type de fichier (par exemple rmail et rnews). Cela
permet à une machine non connectée en permanence à l'Internet d'avoir
accès à la messagerie et aux groupes de discussions.
Bien que ce protocole ait près de vingt ans, il est toujours
particulièrement adapté. Un exemple : bien que je sois aux Etats-Unis
à l'heure actuelle, je reçois toutes mes news ainsi que la plupart de
mon courier _v_i_a UUCP depuis la France (sur une liaison TCP/IP).
Avant de continuer, nous supposons que vous avez installé le paquetage
Taylor UUCP, un lecteur de courrier électronique (elm, mutt, etc.),
sendmail, un serveur de news (inn) et un lecteur de news.
UUCP a besoin de plusieurs fichiers de configuration qui se trouvent
dans /etc/uucp (les chemins d'accès peuvent varier d'une installation
à l'autre). Si vous aviez une configuration fondée sur HDB, le
paquetage Taylor contient un outil qui permet d'effectuer une
conversion automatique de vos fichiers. Cela fonctionne très bien.
· sys : il s'agit du fichier principal. On y définit les
interlocuteurs, les protocoles utilisés, etc...
Une configuration simple (serveur perceval) :
# Ce qui suit les '#' est du commentaire.
protocol itejgv # Je ne suis pas difficile, j'accepte [presque] tout.
system latulipe # L'identifiant du systeme distant.
call-login * # Le compte UUCP sur la machine distante ('*' renvoie sur le fichier call).
call-password * # Son mot de passe (ici, '*' renvoie sur le fichier call).
local-send / # Ces repertoires sont ceux accessibles (en fonction du transfert).
local-receive /var/spool/uucppublic
remote-send /
remote-receive /var/spool/uucppublic.
time any # On peut établir une connexion à tout moment.
phone 0102030405 # Le numéro à appeler.
port ACU # L'identifiant du port, voir fichier port.
chat "" \r\c ogin:-BREAK-ogin:-BREAK- \L word: \P # Le dialogue pour la
# connexion. Il faut voir aussi le fichier dial qui se charge de la partie
# initialisation modem et appel.
Dans le cas d'une configuration un peu plus complexe (machine lat
ulipe) :
remote-send ~ # Là, on se limite au repertoire utilisateur d'uucp
remote-receive ~
local-send ~
local-receive ~
command-path /usr/sbin /usr/bin # Le chemins des commandes
commands rmail rnews # Les commandes autorisées
time any # Appel à toute heure - ne pas mettre le téléphone sur la même ligne! :-)
system excalibur
port type TCP # Connection via TCP/IP sur service uucp
address glou.machine.fr # La machine distante
call-login uutulipe # Mon nom utilisateur
call-password ***censuré*** # Mon mot de passe
system perceval # Identifiant
port ACU
protocol i # Protocole i, il permet de faire du full-duplex et de la récupération sur erreurs, interessant pour une ligne série.
call-login uutulipe
call-password ***censuré***
phone 0102030406
alternate # Une autre forme de connexion, au cas où la première échoue
port type TCP
address perceval.uic.asso.fr
protocol t # Protocole t, pas de gestion d'erreur (déjà gérée par TCP/IP)
On peut voir que, dans ce dernier cas, si une connexion modem sur
perceval échoue (par exemple le modem est déjà utilisé pour une con
nexion ppp ;-), UUCP essaie de s'y connecter avec la seconde solution
(au dessus de TCP/IP). Dans la partie alternate, on ne précise que
les différences avec la solution principale (notament, il n'est pas
utile de repréciser le login, password, etc...) D'autre part, les
scripts de connexion n'ont pas été défini (il y a habituellement un
script de connexion par défaut qui est suffisant dans les cas stan
dards).
· port : la configuration des ports d'appel UUCP
#
# Connexion Série
#
port ACU
type modem # type du port, principaux choix : modem, direct, tcp.
device /dev/ttyS0 # périphériques.
dialer hayes # Identifiant pour le script d'appel, voir fichier dial.
speed 115200 # Débit.
#
# Connexion par TCP
#
port TCP
type tcp
seven-bit false
reliable true
half-duplex false
service uucp
· dial : le script d'appel
dialer hayes # Correspond à la définition du port dans le fichier port.
chat "" ATZ\r\c\d\d OK\r ATQ0M0E0\r\c OK\r AT&K1\r\c OK\r ATDT\T\r\c CONNECT \d\d
chat-fail RING\r
chat-fail NO\sCARRIER
chat-fail ERROR
chat-fail NO\sDIALTONE
chat-fail BUSY
chat-fail NO\sANSWER
chat-fail VOICE
complete \d\d+++\d\dATH\r\c
abort \d\d+++\d\dATH\r\c
Ici aussi, rien de très compliqué. Il faut essentiellement réadapter
la seconde ligne (chat) pour les chaines d'initialisation de son
modem.
· call : les logins/passwords pour se connecter aux systèmes distants
Configuration de perceval :
latulipe uupercev ***censuré***
Traduction : si on se connecte sur le serveur latulipe, on utilise
uupercev comme nom d'utilisateur uucp et ***censuré*** comme mot de
passe. On peut utiliser le fichier call pour laisser en accès libre le
fichier sys (car il ne contient plus les logins/passwords) mais il
faut alors limiter les accès à ce fichier.
· password : les logins/passwords des comptes UUCP hébergés
Configuration de perceval :
uutulipe ***censuré***
Traduction : il existe un compte uutulipe qui a le droit de se con
necter (avec ***censuré*** comme mot de passe). Si ce fichier n'existe
pas, la connexion peut être authentifiée avec le fichier /etc/passwd
(il faut alors compiler UUCP avec les bonnes options... Dans mon cas,
je ne voulais pas voir les comptes UUCP apparaître comme utilisa
teurs). Les plus sérieux compileront UUCP en activant l'option
HAVE_ENCRYPTED_PASSWORDS pour utiliser des mots de passes cryptés dans
ce fichier.
· config
Configuration de perceval :
nodename perceval
Normalement, le nom UUCP est celui de la machine. Néanmoins, vous pou
vez définir le nom que vous voulez. Il existe d'autres options, mais
qui dépassent le cadre d'un site UUCP artisanal...
Maintenant, le système est configuré. Il n'y a plus qu'à le tester...
Pour visualiser la configuration, vous pouvez utiliser la commande
uuchk.
Il n'y a plus qu'à configurer son serveur pour qu'il accepte les
connexions UUCP (démon uucico) :
· Fichier /etc/passwd
Une des manipulations les plus basiques pour mettre en place un
feed uucp est de rajouter une ligne dans le fichier /etc/passwd
(machine latulipe) :
uupercev:JuNKieSPW:1000:1000:Compte UUCP Perceval:/var/spool/uucppublic:/usr/sbin/uucico
Cela sous entend que son script de connexion ressemble à quelque chose
comme :
telnet\slatulipe.freenix.fr ogin: \L word: \P
Cette configuration est utilisable également avec une connexion modem
lorsque ce dernier est géré comme un terminal (cf agetty et autres).
· Connection TCP/IP Service UUCP
Très simple, il suffit de vérifier que le fichier /etc/services
contient bien la ligne :
uucp 540/tcp uucpd # BSD uucpd(8) UUCP service
et que le fichier /etc/inetd.conf contienne :
uucp stream tcp nowait uucp /usr/sbin/tcpd /usr/lib/uucp/uucico -l
La commande /usr/sbin/tcpd correspond aux tcp-wrappers, elle est
court-circuitable mais je vous recommande plutôt de la garder et de
jeter un coup d'oeil à la configuration des dits tcp-wrappers.
· Mgetty
Dans le cas de mgetty, on peut utiliser le fichier
/etc/mgetty/login.config pour y inserer (ou decommenter) la ligne :
# username userid utmp_entry login_program [arguments]
U* uucp @ /usr/lib/uucp/uucico -l -u @
Ainsi, au lieu de se connecter via login, on passe directement à
uucico (sur perceval ou latulipe, le U* est un uu* correspondant aux
uutulipe et autres uuperceval).
Bien sûr, rien n'empêche un mélange de tous les genres... Dans tous
les cas, si vous cherchez de plus amples renseignements, pensez à
consulter la documentation fournie avec le paquetage Taylor. Il existe
de plus un excellent livre chez O'Reilly sur UUCP. C'est un peu la
bible du genre, n'hésitez donc pas à vous plonger dedans.
1133..22.. AAppppeellss eennttrraannttss
Bon. Au point où l'on en est, vous pouvez appeler. Maintenant, on va
configurer la machine pour que le monde extérieur puisse appeler. Tout
se joue dans le fichier /etc/inittab.
Décommenter une ligne comme par exemple :
s1:45:respawn:/sbin/agetty -h -t 60 9600 modem
| | | | | | |--- Port a utiliser
| | | | | |--------- Vitesse du modem
| | | | |--- Temps au bout duquel on racroche
| | | |-------- Active le controle de flux rts/cts
| | |------------- A relancer lorsqu'il se termine
| |------------------ Runlevels.
|---------------------- Identificateur
Donc, au prochain boot, un système de login est prêt sur le port
/dev/modem (port série sur lequel est connecté le modem). Le dernier
problème est de le configurer. En effet, le modem doit être positionné
pour la vitesse. En fait, cela dépend du modem. Si jamais vous pouvez
positionner des switch, rendez le modem muet (ATQ2) et surtout,
mettez-le en auto-reponse (ATS0=1).
Si vous n'avez pas de switches, faîtes un AT&W pour sauvegarder les
paramètres.
Pour vérifier la config, utilisez /usr/lib/uucp/uuchk.
Si vous voulez d'autres renseignements, je vous conseille de lire le
HOWTO UUCP.
1133..33.. PPPPPP
L'objet de ce paragraphe est l'installation d'une connexion PPP.
1133..33..11.. IInnttrroodduuccttiioonn
PPP (Point to Point Protocol) permet d'établir une connexion IP sur
une voie série de manière plus efficace que SLIP (Serial Line Internet
Protocol). Une fois la connexion établie, tous les protocoles
supérieurs à IP (TCP, UDP, ICMP et tous les services associés : FTP,
telnet, NFS, http, X...) sont disponibles. Il est également possible
de faire passer de l'IPX.
Pour établir une connexion PPP, il faut:
· un serveur supportant le protocole PPP ;
· un modem *au moins* V32 (9600 bauds) ;
· un soft de connexion à PPP ;
· un peu de patience...
PPP est supporté par un grand nombre de systèmes (dont MS-Windows)
et on peut normalement se connecter d'un système à l'autre. Cependant,
cette documentation ne traite que le cas de LLiinnuuxx !
1133..33..22.. AAccccèèss àà uunn sseerrvveeuurr PPPPPP
Pour accéder à un serveur PPP installé, votre noyau doit être compilé
avec le support TCP/IP. Pour cela, lors du make config il faut
répondre comme suit :
Networking support (CONFIG_NET) [y] y
TCP/IP networking (CONFIG_INET) [y] y
IP forwarding/gatewaying (CONFIG_IP_FORWARD) [y] n
Network device support? (CONFIG_NETDEVICES) [y] y
PPP (point-to-point) support (CONFIG_PPP) [y] y
Vous devez en plus récupérer les sources des programmes d'accès à PPP
(dans l'archive ppp-2.1.2a.tar.gz, voire b, c, ou d) de manière à
installer les programmes suivants :
· pppd le programme d'établissement du protocole
· chat qui permet de dérouler le chat-script d'appel au site PPP
Vous pouvez par exemple installer pppd et chat dans le
répertoire /usr/sbin.
Ensuite, vous devez configurer vos shell-scripts de boot de manière à
configurer la couche TCP/IP (par exemple dans un fichier
/etc/rc.d/rc.net qui sera lancé par /etc/rc.d/rc.local). En voici un
exemple :
echo -n "/etc/rc.net: "
INETD=/sbin/inetd
PORTMAP=/sbin/portmap
# loopback
/sbin/ifconfig lo 127.0.0.1 up netmask 255.255.255.0
/sbin/route add 127.0.0.1 lo
# demarrage des demons
if [ -x $PORTMAP ]; then
echo -n ", `basename $PORTMAP`"
$PORTMAP
fi
if [ -x $INETD ]; then
echo -n ", `basename $INETD`"
$INETD
fi
echo ""
Il faut ensuite ajouter l'adresse IP de la machine dans le fichier
/etc/hosts :
127.0.0.1 loopback localhost # useful aliases
199.103.124.170 pcpf.lectra.fr pcpf # Mon beau PC en PPP
L'adresse IP de la machine correspond à celle affectée par
l'administrateur du serveur PPP pour la connexion associée à un
numéro de téléphone donné. Cela signifie que la personne qui se
connecte 10 minutes après utilisera la même adresse IP que vous.
Enfin, vous devez configurer votre domaine dans le fichier
/etc/resolv.conf :
domain lectra.fr
nameserver 192.1.2.1
La deuxième ligne est utilisée si vous souhaitez utiliser un serveur
de noms, c'est-à-dire une machine renvoie l'adresse IP correspondant
au nom de machine fourni. Si vous n'avez pas de serveur de noms, vous
ne pourrez utiliser que des adresses numériques (199.103.124.x) ou
bien vous devrez mettre dans le fichier /etc/hosts toutes les machines
auxquelles vous voulez accéder avec leurs adresses IP...
Vous pouvez également mettre votre nom de domaine dans le fichier
/etc/ppp/options qui doit exister même vide (si vous ne voulez pas que
pppd demande /etc/ppp/options, il faut le compiler avec l'option
-DREQ_SYSOPTIONS=0).
Vous pouvez maintenant fébrilement tester la connexion en utilisant un
shell-script du style (attention : tout cela constitue une seule
ligne) :
/usr/sbin/pppd connect '/usr/sbin/chat -v ABORT ERROR ABORT "NO CARRIER" \
ABORT BUSY "" ATB0 OK ATDTxxxxxxxx CONNECT "" ogin: ppp \
word: ppp0' /dev/modem 9600 -detach debug crtscts modem \
defaultroute 199.103.124.170:
La commande chat permet d'effectuer la connexion en appelant le
numéro de téléphone de votre serveur. Attention de ne pas oublier
les options de la deuxième ligne en particulier modem et defaultroute.
La spécification de la vitesse (9600) ainsi que le chat-script à
utiliser (ABORT ERROR ABORT "NO CARRIER" ABORT BUSY "" ATB0 OK
ATDTxxxxxxxx CONNECT) dépendent bien entendu du modem et de la
configuration du serveur (voir également le login et le password).
L'adresse IP doit être celle déclarée en tant qu'adresse de
la machine en PPP dans /etc/hosts (on peut également y mettre le
nom de la machine en PPP).
Les informations de debug doivent sortir sur la console (si vous avez
configuré le fichier /etc/syslog.conf pour cela).
À partir de là, vous êtes connecté sur le réseau distant et vous
pouvez faire par exemple:
$ ping 199.103.124.50
PING 199.103.124.50 (199.103.124.50): 56 data bytes
64 bytes from 199.103.124.50: icmp_seq=0 ttl=255 time=268 ms
64 bytes from 199.103.124.50: icmp_seq=1 ttl=255 time=247 ms
64 bytes from 199.103.124.50: icmp_seq=2 ttl=255 time=266 ms
pour tester la connexion. Si le ping marche et que le réseau est con
necté à l'Internet, alors vous avez Internet à la maison !
Si ça ne marche pas, vous pouvez tester en tapant
/sbin/ifconfig et le résultat doit ressembler à ça :
lo Link encap Local Loopback
inet addr 127.0.0.1 Bcast 127.255.255.255 Mask 255.0.0.0
UP LOOPBACK RUNNING MTU 2000 Metric 1
RX packets 0 errors 0 dropped 0 overrun 0
TX packets 0 errors 0 dropped 0 overrun 0
ppp0 Link encap Serial Line IP
inet addr 199.103.124.170 P-t-P 199.103.124.50 Mask 255.255.255.0
UP POINTOPOINT RUNNING MTU 1500 Metric 1
RX packets 33 errors 0 dropped 0 overrun 0
TX packets 42 errors 0 dropped 0 overrun 0
Surtout, vous devez avoir une ligne commençant par ppp0 sinon,
c'est qu'il y a un problème. Vous pouvez également tester le routage
par netstat -nr qui doit donner quelque chose de semblable à :
Kernel routing table
Destination Gateway Genmask Flags Metric Ref Use Iface
199.103.124.50 0.0.0.0 255.255.255.255 UH 0 0 6 ppp0
127.0.0.0 0.0.0.0 255.0.0.0 U 0 0 0 lo
0.0.0.0 199.103.124.50 0.0.0.0 UG 0 0 6298 ppp0
Avec une ligne 0.0.0.0 contenant l'adresse IP du serveur PPP. Si
vous n'avez pas cette ligne, il se peut que vous ayez oublié l'option
defaultroute.
1133..33..33.. CCoonnffiigguurraattiioonn dd''uunn sseerrvveeuurr PPPPPP
Pour cela, vous devez installer les mêmes logiciels que dans le
chapitre précédent (configurer le noyau, installer pppd). En plus de
ça, il faut créer un login spécial pour les connexions PPP dans
/etc/passwd, par exemple :
ppp::61:60:Connexion PPP:/:/usr/bin/ppp_login
Le script /usr/bin/ppp_login étant :
#!/bin/sh
# Connexion PPP --> adresse IP = 199.103.124.170
exec /usr/sbin/pppd -d -detach -ip modem proxyarp :199.103.124.170
L'option proxyarp permet à la machine connectée d'accèder à
tout le réseau :
199.103.124.170 199.103.124.50
+-----------+ PPP link +----------+
| pcpf | ------------------- | ondee |
+-----------+ +----------+
| Ethernet
----------------------------------- 199.103.124.x
1133..33..44.. BBiibblliiooggrraapphhiiee
Pour plus d'informations, voir le fichier README.LLiinnuuxx de la
distribution ppp-2.1.2a.tar.gz.
Remarque : ce fichier peut généralement se trouver dans le répertoire
/usr/doc.
1133..44.. UUnn rréésseeaauu ddeerrrriièèrree uunnee sseeuullee aaddrreessssee
Une question commune est : "j'ai un accès Internet mais une seule
adresse IP et je voudrais pourtant pouvoir connecter plusieurs
machines".
Le NET3-HOWTO répond à cette question mais il oublie une possibilité.
Cette note a pour but d'expliquer les quatre façons de résoudre le
problème ci-dessus.
· Obtenir plusieurs adresses. L'idéal serait sans doute d'avoir un
vrai sous-réseau sur le site distant, qui pourrait être routé
"normalement". C'est la méthode la plus normale et la seule qui
donnera à toutes les machines du réseau distant une vraie
connectivité Internet.
Mais si votre fournisseur d'accès est un opérateur commercial, il
vous faudra probablement payer *beaucoup* plus cher pour un tel
accès (qui lui coûte effectivement plus). Si c'est une université
ou association, elle n'aura peut-être pas envie de configurer un
cas spécial pour vous. Il va donc falloir se contenter d'un des
trois bricolages suivants, qui commencent tous par allouer aux
ordinateurs supplémentaires une adresse privée, prise dans le RFC
1918 (qui a remplacé le fameux 1597).
· "IP masquerading".
C'est une traduction d'adresses dynamique fournie par le noyau de
la machine Linux passerelle. Une idée simple et géniale. C'est
peut-être la méthode la plus générale, car elle marche pour un
grand nombre de services réseaux. Notez quand même tout de suite
que tous ne fonctionneront pas, notamment ping et beaucoup de
services UDP. "IP masquerading" nécessite un noyau récent (2.* ou
certains 1.3.* ou un patch du 1.2.*) et il est documenté sur
ou
. Un HOWTO décrivant clairement
l'installation de IP masquerading se trouve à
.
· "Socks" est un relais générique, fonctionnant au niveau application
(donc pas de modifications dans le noyau contrairement au "IP
masquerading". Il nécessite des programmes spéciaux (trouvés
couramment sur les machines Unix) du côté client. Les
documentations se trouvent en général dans les livres ou serveurs
parlant de sécurité car on l'utilise beaucoup dans ce contexte.
C'est ainsi que le document "Firewall-HOWTO" décrit cette solution
(il est traduit en français, voir
.)
· Relais applicatif : c'est ainsi qu'on nomme les programmes tournant
au niveau application qui relaient les requêtes des clients,
installés sur le réseau sans adresses IP légales. Outre le relayage
qui permet à ces machines de sortir, ils fournissent typiquement
une valeur ajoutée, par exemple en gardant en mémoire locale des
informations fréquemment accédées. C'est à mon avis la solution la
plus simple à mettre en oeuvre, elle marche sur tous les noyaux et
même sur d'autres Unix que LLiinnuuxx.
Certaines applications n'ont aucun problème à être ainsi relayées
car elles ont toujours fonctionné comme ça : le courrier, les News,
la synchronisation d'horloges, le service de noms, etc. D'autres se
sont converties au relayage à posteriori et y ont gagné beaucoup
(pour le Web, c'est le relayage qui permet de mettre en oeuvre les
indispensables caches comme celui de Renater
). Ainsi, le gros avantage du relayage est
de pouvoir apporter une valeur ajoutée : réécriture d'adresses et
gestion de files d'attente centralisées pour le courrier, caches
pour le Web. Le meilleur relais + cache Web à l'heure actuelle est
Squid .
Le relayage a deux défauts : toutes les applications ne disposent
pas d'un relais (on peut utiliser Socks pour combler les trous) et
il faut installer un nouveau relais à chaque application. Le
relayage est donc recommandé si on se contente des services de
base : courrier, Web, News, etc.
1133..55.. SSeennddmmaaiill
La configuration de sendmail est toujours quelque chose de
particulièrement pénible et difficile. Toutefois, certains outils
facilitent grandement les choses. Les distributions sont fournies avec
certains fichiers, qui peuvent être une solution. Toutefois, il est
plus sain de réinstaller le fichier de configuration en se basant sur
les documents qui suivent :
· Programmes :
· sendmail : ;
· procmail : ;
· fetchmail :
;
· kit Jussieu : ;
· UUCP : n'importe quel site miroir GNU, par exemple
ou ;
· exmh : .
· Documents :
· excellente documentation dans le kit Jussieu, en français :
;
· FAQ FreeBSD notamment "How do I use sendmail for mail delivery with
UUCP?" ;
· '
· pourquoi utiliser UUCP :
;
· la doc de Taylor-UUCP ;
· Linux Network Administrator's Guide (voir plus bas).
1133..66.. CCoonnffiigguurraattiioonn dduu mmaaiill lloorrss dd''uunnee ccoonnnneexxiioonn aavveecc uunn pprroovviiddeerr
Les providers reçoivent les messages et les rendent accessibles via un
serveur POP (mail.fournisseur.fr en général). Il faut donc récupérer
les messages reçus par ce serveur vers la machine linux dans le
fichier /var/spool/mail/utilisateur.
Pour cela, vous pouvez utiliser le programme fetchmail qui permet
entre autres choses de récupérer du courrier pour plusieurs
utilisateurs sur différents serveurs.
Voici un exemple de fichier .fetchmailrc :
# Recuperation de mon courrieur chez mon fournisseur 1
poll mail.fournisseur.fr protocol POP3:
user UserServeurPop has password MotDePasseServeurPop is NomLocal here
fetchall
# Recuperation de mon courrieur chez mon fournisseur 2
poll mail.fournisseur2.fr protocol POP3:
user UserServeurPop2 has password MotDePasseServeurPop2 is NomLocal here
fetchall
Vous pouvez également utiliser le programme gwpop de Stéphane
Bortzmeyer. On peut le trouver sur le site
.
Dans ce script, définir :
$mailhost = "mail.fournisseur.fr";
$deliver= "deliver NomUserLocal ";
Puis, une fois connecté, lancer via un script (histoire de ne pas
avoir à tout retaper à chaque fois) :
gwpop -p MotDePasseServeurPop UserServeurPop
Une fois que le courier est reçu, la question est de savoir comment en
envoyer. Deux méthodes sont couramment utilisées dans le monde unix
pour créer le fichier sendmail.cf nécessaire.
1133..77.. UUttiilliissaattiioonn dduu KKiitt ddee JJuussssiieeuu
Recompilez et installez la dernière version de sendmail.
Voici le fichier de règles qu'il faut indiquer via le kit sendmail
Jussieu :
#!/bin/sh
#
# Regles pour le domaine lolonet
#
Domaine="MonNomdeDomaineAvecUnPoint"
AdressesInternes=RIEN
V8="o"
Aliases="/etc/aliases"
SendmailSt="/etc/sendmail.st"
SendmailHf="/usr/lib/sendmail.hf"
Mqueue="/var/spool/mqueue"
et le fichier de config :
#!/bin/sh
Host='NomDeMaMachine'
AdressesLocales=TOUT_DOMAINE
RelaisExterieur='smtp.[mail.fournisseur.fr]'
ReecritureAdressesLocales=$Domaine
RevAliases='hash -N /etc/revaliases'
MailerLocal='/usr/bin/procmail lsSDFMhPfn procmail -Y -a $h -d $u'
On utilise le programme procmail comme mailer local. Ce programme
permet à chaque utilisateur de filtrer automatiquement les messages
reçus via des règles spécifiées dans le fichier .procmailrc de leur
$HOME.
Il suffit ensuite de modifier le configurateur en décommentant la
ligne suivante:
CPP="$CPP -traditional"
puis de générer le fichier de config :
./configurateur regles.lolonet Machine.config > sendmail.cf.Machine
et de copier le fichier généré dans /etc/sendmail.cf.
1133..88.. UUttiilliissaattiioonn ddee mm44
Vous pouvez conserver le sendmail fourni par votre distribution mais
je vous recommande fortement de compiler vous même la dernière version
disponible.
Vous trouverez dans le repertoire sendmail-ver/cf/cf une liste de
fichiers .mc prédéfinis... Vous pouvez vous baser sur ceux ci, sur le
fichier sendmail-ver/cf/README et sur le fichier sendmail-
ver/doc/op/op.me pour vous faire un fichier linux.mc à votre
convenance.
Voici un exemple commenté basé sur la configuration suivante :
· Domaine local non routable : mondomaine.a.moi
· Serveur SMTP du fournisseur d'accès : mail.fournisseur.fr
Ce document présente l'une des possibilités de sendmail qui permet de
définir un mailer particulier comme coûteux. Une autre option disant à
sendmail de garder en attente les messages utilisant de tels médias,
il nous suffit de définir le mailer _s_m_t_p comme étant _c_o_û_t_e_u_x pour voir
tous les messages à destination de l'extérieur rester _d_a_n_s _l_a _q_u_e_u_e
jusqu'à ce qu'on les en chasse explicitement par un sendmail -q, placé
par exemple dans le script /etc/ppp/ip-up lors d'une connexion PPP.
divert(-1)
# linux.rtc.mc, version dialup
# Copyright (C) 1998 Jean Charles Delépine
#
# This program is free software; you can redistribute it and/or modify
# it under the terms of the GNU General Public License as published by
# the Free Software Foundation; either version 2 of the License, or
# (at your option) any later version.
#
# This program is distributed in the hope that it will be useful,
# but WITHOUT ANY WARRANTY; without even the implied warranty of
# MERCHANTABILITY or FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. See the
# GNU General Public License for more details.
#
divert(0)
include(`../m4/cf.m4')dnl On récupère les macros générales...
dnl
VERSIONID(`@(#)linux.rtc.mc, 0.6 (Delépine) 14/08/1998')dnl
dnl
dnl ********************************************************************
OSTYPE(linux)dnl
dnl
dnl A priori on tournera sous linux cette ligne ne fait que définir
dnl un mailer local que l'on va s'empresser de redéfinir mais il vaut
dnl mieux la laisser au cas où les futures versions de sendmail y
dnl ajouttent de nouvelles fonctionalités.
dnl
dnl ********************************************************************
DOMAIN(generic)dnl
dnl
dnl le domaine 'generic' défini le nom des .forward, la feature 'redirect'
dnl et l'utilisation de sendmail.cw
dnl
GENERICS_DOMAIN(mondomaine.a.moi mondomain)
dnl
dnl défini la classe des domaines influencés par les genericstables
dnl utilisées plus bas. Y mettre tous les noms que votre serveur peut
dnl prendre suivant les outils utilisés (pine, netscape, mail...)
dnl
dnl ********************************************************************
dnl
FEATURE(always_add_domain)dnl
dnl
dnl j'aime bien recevoir mes courriers locaux avec l'adresse réécrite
dnl
FEATURE(masquerade_envelope)dnl
dnl
dnl pour que le from de l'enveloppe soit correct... c'est cette adresse
dnl qui sera utilisée par les serveurs smtp menant à vos correspondants
dnl pour vous prevenir en cas de problèmes (user unknown, ...)
dnl
dnl ********************************************************************
FEATURE(local_procmail)dnl
dnl
dnl Par défaut le mailer local pour linux est mail.local, je lui préfère
dnl procmail d'autant plus que mail.local n'est généralement pas
dnl fourni avec les distributions actuelles de linux (il peut être
dnl trouvé dans le package sources de sendmail).
dnl
dnl ATTENTION, procmail est sensé être dans /usr/local/bin mais si vous ne
dnl l'avez pas compilé vous même il est certainement dans /usr/bin... si
dnl vous êtes dans ce cas, décommentez la ligne suivante.
dnl
dnl FEATURE(local_procmail,``/usr/bin/procmail'')dnl
dnl
dnl ********************************************************************
FEATURE(genericstable,``hash -N /etc/revaliases'')dnl
dnl
dnl un FEATURE(genericstable) suffirait mais je veux rester cohérent
dnl avec la solution "Kit de Jussieu" fournie précédemment,
dnl je renomme donc /etc/genericstable en /etc/revaliases
dnl C'est dans ce fichier que nous définierons les règles de
dnl transcription d'adresse entre adresse locale -> adresse provider.
dnl ex: machin@mondomaine.a.moi -> nom.prenom@fournisseur.fr
dnl
dnl ********************************************************************
FEATURE(nocanonify)dnl
dnl
dnl On ne cherchera pas a canoniser les domaines des messages à
dnl envoyer.
dnl
dnl ********************************************************************
dnl define(`confDOMAIN_NAME',`ppp.fournisseur.fr')dnl
dnl
dnl Défini le nom qu'annoncera sendmail par EHLO aux autres
dnl serveur SMTP...
dnl Vous pouvez mettre ce que vous voulez ici mais je considère plus
dnl propre d'annoncer son véritable nom (que les serveurs sérieux
dnl indiqueront de toute façon dans les entêtes).
dnl Si vous disposez d'une adresse IP fixe, vous mettez ici le
dnl le nom DNS associé à cette adresse lors de vos connexion PPP.
dnl
dnl Si votre fournisseur d'accés utilise des adresses dynamiques,
dnl reportez vous à la section
dnl "Que faire en cas d'attribution dynamique de l'adresse IP"
dnl
dnl ********************************************************************
define(`confDEF_CHAR_SET', `ISO-8859-1')dnl
dnl
dnl pour que le destinataire sache comment lire notre 8bit
dnl
dnl ********************************************************************
define(`confCON_EXPENSIVE',`True')dnl
dnl
dnl Ce qui coûte cher doit attendre un 'sendmail -q'
dnl
dnl ********************************************************************
define(`confCOPY_ERRORS_TO', `Postmaster')dnl
dnl
dnl Les messages d'erreur doivent être envoyés en copie au Postmaster
dnl
dnl ********************************************************************
define(`confME_TOO', `True')dnl
dnl
dnl Pour que les messages envoyés à une liste locale soit aussi envoyés
dnl à l'auteur
dnl
dnl ********************************************************************
define(`SMART_HOST', `smtp8:[mail.fournisseur.fr]')dnl
dnl
dnl Ce n'est pas à moi de négocier avec le bout du monde. Je délègue
dnl donc cette tâche au serveur de mon FAI.
dnl On utilise smtp8 pour envoyer les accents en 8 bits sans passage
dnl par le quoted unreadable. Attention, on considère ici que
dnl mail.fournisseur.fr dispose d'un MTA correct acceptant les messages en
dnl 8 bits (soit la plupart si ce n'est tout les fournisseurs d'accès)
dnl
dnl ********************************************************************
define(`SMTP_MAILER_FLAGS', `e')dnl
dnl
dnl Le flag 'e' est là pour expensive : smtp coûte cher !
dnl
dnl ********************************************************************
dnl
MAILER(local)dnl
MAILER(smtp)dnl
dnl
dnl Définition des mailers qui seront utilisés.
dnl
dnl ********************************************************************
Placez votre linux.rtc.mc modifié dans le répertoire sendmail-
ver/cf/cf et lancez la commande :
m4 < linux.rtc.mc > sendmail.cf
1133..99.. UUnnee ffooiiss llee sseennddmmaaiill..ccff ggéénnéérréé......
Le copier dans /etc.
Il est nécessaire de définir l'adresse IP du serveur SMTP dans le
fichier /etc/hosts.
À partir des versions 8.7 de sendmail (si votre version est
antérieure : changez-en !) sendmail utilise les _s_e_r_v_i_c_e _s_w_i_t_c_h sur les
systèmes les supportant (Ultrix, Solaris, OSF/1, linux-libc6...) et
implante lui même ces services via le fichier /etc/service.switch sur
les autres systèmes (SunOS, HP-UX, BSD, _L_i_n_u_x_-_l_i_b_c_5, ...)
Si votre système utilise la Glibc2 (RedHat 5.x, Debian 2.0,...) vous
devrez utiliser un fichier /etc/nsswitch.conf dont voici un exemple :
# /etc/nsswitch.conf
#
# Name Service Switch configuration file.
# Attention: si vous utilisez les services NIS ou NIS+,
# vous devrez adapter le contenu de ce fichier.
passwd: files
shadow: files
group: files
# On veut que le fichier /etc/hosts soit visité en
# premier.
# Attention de bien laisser une référence au service de noms (DNS)
# ou vous ne pourrez plus utiliser d'outils réseaux compilés en libc6 !
hosts: files dns
networks: files
ethers: files
protocols: files
rpc: db files
services: files
Si vous utilisez encore la libc5, le fichier /etc/host.conf n'est pas
pris en compte par sendmail et vous devrez utiliser un fichier
/etc/service.switch contenant l'unique ligne :
hosts files
Ainsi, lorsque sendmail cherchera notre relais smtp, il ira
directement voir dans le fichier /etc/hosts sans se soucier du DNS.
Enfin, il faut réécrire l'adresse locale pour que les messages envoyés
aient un champ From correspondant à l'adresse fournie par le
fournisseur. Il suffit d'ajouter dans /etc/revaliases une ligne du
style :
NomLocal: NomFournisseur@fournisseur.fr
Je vous recommande d'y ajouter aussi les diverses adresses que votre
serveur peut utiliser pour communiquer avec le reste du monde :
root: NomFournisseur@fournisseur.fr
news: NomFournisseur@fournisseur.fr
postmaster: NomFournisseur@fournisseur.fr
Le-chat: NomFournisseur@fournisseur.fr
...
et ensuite régénérer la base avec :
/usr/sbin/sendmail -bi -oA/etc/revaliases
Si un démon sendmail tourne actuellemnt, tuez le :
# kill `head -1 /var/run/sendmail.pid`
Puis relancez le :
# /usr/sbin/sendmail -bd -os
Éditez vos fichiers de démarrage (souvent dans /etc/rc.?d ou
/etc/init.d) afin de modifier si nécessaire la ligne lançant sendmail
au moment du boot en la remplaçant par /usr/sbin/sendmail -bd -os'.
Voila ! Les mails sont stockés dans /var/spool/mqueue. Lorsque vous
êtes connectés par PPP et que vous souhaitez envoyer tous les mails,
il suffit de faire
/usr/sbin/sendmail -q
1133..1100.. QQuuee ffaaiirree eenn ccaass dd''aattttrriibbuuttiioonn ddyynnaammiiqquuee ddee ll''aaddrreessssee IIPP
Quel est le problème ?
Lorsque sendmail communique avec un autre MTA, il se présente
(commande HELO ou EHLO) en utilisant le contenu de la macro $j qui est
généralement le résultat de la commande hostname sur le système hôte.
Dans le cas d'une machine reliée de façon intermitente à l'Internet ce
résultat n'est généralement pas une adresse officielle, déclarée, donc
connue du service de noms (DNS).
Nous avons vu que la solution quand on dispose d'une adresse IP fixe
et valide consistait en forcer la définition de la macro $j par la
commande du kit m4 :
define(`confDOMAIN_NAME',`ppp.fournisseur.fr')dnl
Mais il faut, pour utiliser cette solution, connaître à l'avance le
nom qui sera attribué à notre machine lors de la future connexion...
ce n'est donc pas envisageable dans le cas qui nous préoccupe.
Dans le fichier /etc/sendmail.cf que nous venons de générer, nous
pouvons voir :
# my official domain name
# ... define this only if sendmail cannot automatically determine your domain
#Dj$w.Foo.COM
C'est à cet endroit qu'a eventuellement lieu la définition de la macro
$j qui nous intéresse.
Lors d'une connexion PPP, le script /etc/ip-up/, lancé au début de la
connexion, reçoit en argument l'adresse IP qui nous a été attribuée.
Il est donc possible, dans ce script, de demander au serveur de noms
(le nôtre ou celui du provider) de transcrire cette adresse IP en un
nom de domaine pleinement qualifié, de modifier /etc/sendmail.cf puis
de relancer sendmail avec cette nouvelle définition.
Différentes méthodes et programmes le permettent mais la plupart sont
verbeux et nécessiteraient un filtre awk ou grep pour extraire le nom
qui nous intéresse... j'ai donc écrit un petit utilitaire très simple
gethost dans cet unique but.
Pour pouvoir utiliser le script ip-up que je fournis plus loin :
· copiez /etc/sendmail.cf en /etc/sendmail.cf.base afin de disposer
d'une base à partir de laquelle ip-up pourra travailler.
· Compilez gethost :
gcc -o gethost gethost.c
et placez-le dans le repertoire /usr/local/bin.
Il vous reste à modifier votre fichier /etc/ppp/ip-up en y intégrant
le mien.
Un exemple de script ip-up :
#!/bin/sh
# /etc/ppp/ip-up script permettant de configurer correctement
# sendmail dans le cas des attributions
# dynamique d'adresse IP
#
# Copyright © 04/1998 Jean Charles Delépine
#
# This program is free software; you can redistribute it and/or modify
# it under the terms of the GNU General Public License as published by
# the Free Software Foundation; either version 2 of the License, or
# (at your option) any later version.
#
# This program is distributed in the hope that it will be useful,
# but WITHOUT ANY WARRANTY; without even the implied warranty of
# MERCHANTABILITY or FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. See the
# GNU General Public License for more details.
# Les paramètres passés à ip-up par pppd (man pppd) :
# $1 = nom de l'interface (ppp0)
# $2 = périférique utilisé (/dev/modem)
# $3 = vitesse de transmission
# $4 = adresse IP locale (celle qui nous intéresse)
# $5 = adresse IP distante (le serveur de modem du provider, sera
# notre passerelle vers le reste du monde)
# $6 = ipparam (option donnée par l'utilisateur via l'option ipparam
# de pppd)
HOST=`/usr/local/bin/gethost $4`
sed s/'#Dj.*'/"Dj$HOST"/ /etc/sendmail.cf.base >/etc/sendmail.cf
kill -1 `head -1 /var/run/sendmail.pid`
/usr/sbin/sendmail -q&
exit 0
Le programme gethost.c :
/*
gethost.c, récupère le nom canonique d'une machine
à partir de son adresse IP.
Copyright © 04/1998 Jean Charles Delépine
This program is free software; you can redistribute it and/or modify
it under the terms of the GNU General Public License as published by
the Free Software Foundation; either version 2 of the License, or
(at your option) any later version.
This program is distributed in the hope that it will be useful,
but WITHOUT ANY WARRANTY; without even the implied warranty of
MERCHANTABILITY or FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. See the
GNU General Public License for more details.
*/
#include
#include
#include
#include
int main(argc,argv)
char argc;
char *argv[];
{
struct hostent *host;
struct in_addr ia;
if (argc < 2) {
fprintf(stderr,"Usage : %s addr\n",argv[0]);
exit(1);
}
if (!inet_aton (argv[1],& ia)) {
fprintf(stderr,"Erreur: adresse invalide\n");
exit(1);
}
host=gethostbyaddr((char *) & ia, sizeof(ia), AF_INET);
if (!host) {
fprintf(stderr,"Erreur: adresse non trouvée ou pas de DNS\n");
exit(1);
}
printf("%s\n",host->h_name);
exit(0);
}
1133..1111.. nneettssttaatt --ss
Une option de netstat existant sur certaines plates-formes est
inexistante avec Linux (option -s). Qu'importe : le script Perl 5 qui
suit résoud ce problème ! Il suffit de le sauvegarder sous le nom de
netstat, et de le mettre avec le _v_r_a_i dans le PATH. Perl fait le
reste.
______________________________________________________________________
#!/usr/local/bin/perl
# Il faut perl 5
require 5.003;
$stats = "/proc/net/snmp";
if ($ARGV[0] eq '-s') {
open (STATS, "< $stats") || die "Cannot open $stats: $!";
while () {
chop;
undef $i;
($category, @fields) = split;
chop $category;
print "\n$category statistics:\n";
$_ = ;
($category, @values) = split;
$~ = "STAT";
foreach $field (@fields) {
write;
}
}
close (STATS);
}
else {
system ($0, join (' ', @ARGV));
}
format STAT =
@<<<<<<<<<<<<<<<<<:@>>>>>>>
$field, ,$values[$i++]
.
______________________________________________________________________
1144.. EELLFF
1144..11.. IInnttrroodduuccttiioonn
Depuis ses toutes premières versions, Linux supporte les binaires au
format a.out. Le support pour les binaires au format ELF a été intégré
dans le noyau et une distribution des bibliothèques partagées au
format ELF a été faite. Les avantages du format ELF par rapport au
format a.out sont nombreux :
· compatibilité avec les systèmes Unix basés sur SVR4,
· plus grande facilité de création des bibliothèques partagées,
· édition de liens dynamiques lors de l'exécution des programmes,
· support des fonctions dlopen(), dlsym() et dlclose()
Les plus récentes versions des distributions sont basées sur le format
ELF. Si votre machine est encore au format a.out, il est grand temps
de réinstaller votre machine avec une distribution de Linux plus à
jour.
1144..22.. UUttiilliissaattiioonn ddeess uuttiilliittaaiirreess EELLFF
Les nouvelles versions du compilateur et des utilitaires génèrent des
exécutables au format ELF, par défaut. Il est possible de créer des
exécutables au format a.out en utilisant l'option -b i486-linuxaout
lors de l'appel de gcc.
Il est désormais assez facile de construire des bibliothèques
dynamiques. Les fichiers sources doivent être compilés avec l'option
-fPIC afin que le code généré puisse s'exécuter à n'importe quelle
adresse (les bibliothèques dynamiques sont chargées à des adresses non
prévisibles aussi le code doit être indépendant de son adresse
physique). L'option -shared de gcc permet ensuite de générer une
bibliothèque dynamique.
Par exemple, pour générer une bibliothèque libtruc.so.1.0, on
utilisera les commandes suivantes :
$ gcc -c -fPIC *.c
$ gcc -shared -Wl,-soname,libtruc.so.1 -o libtruc.so.1.0 *.o
1144..33.. SSoouurrcceess dd''iinnffoorrmmaattiioonn ssuurr EELLFF
Quelques documents concernant ELF sont disponibles sur ftp.lip6.fr
dans /pub/linux/ELF/doc. Il s'agit de :
· ELF.doc.tar.gz : la spécification du format ELF,
· ELF.ps.gz : un article, écrit par H.J. Lu, décrivant
l'implémentation du format ELF dans Linux,
· move_to_elf.gz : une description de la transition entre les formats
a.out et ELF.
Il est également possible d'en apprendre plus sur ELF par les URL
suivants :
·
·
1155.. CCaattaassttrroopphhee !!
Ce chapitre est dédié aux moments de catastrophe, où rien de marche,
et où l'on a envie de tout mettre par la fenêtre...
1155..11.. CCoorrrruuppttiioonn ddee ppaarrttiittiioonnss
Dans certaines situation (panne électrique, etc.), la table des
partitions logiques peut se corrompre. Si c'est votre cas, une
solution pour tenter de résoudre le problème consiste à lancer le
programme fdisk et entrer à la main les limites (_S_t_a_r_t et _E_n_d) de
chacune des partitions de votre disque.
Bien sûr, il est important d'en avoir fait une copie papier au
préalable.
1155..22.. IImmppoossssiibbllee ddee bbooootteerr !!
Vous venez de rallumer la machine et n'arrivez plus à booter. Dans ce
cas, le mieux est d'utiliser les disquettes de boot (celles de la
Slackware, ou bien donner l'option rreessccuuee avec Red Hat). Une fois la
machine amorcée, montez la partition racine et copiez le noyau sur une
nouvelle disquette en lançant : cat /mnt/vmlinuz > /dev/fd0 par
exemple. Normalement, ça devrait alors fonctionner si le noyau est
correct. Éventuellement, effectuez un :
rdev /dev/fd0 /dev/hda2
rdev -R /dev/fd0 1
pour spécifier au noyau quelle partition est la racine du système de
fichiers et lui dire de monter celle-ci en lecture seule pour
permettre à fsck de faire son travail au moment du boot.
1155..33.. FFoorrmmaattaaggee aacccciiddeenntteell dd''uunnee ppaarrttiittiioonn
Voilà, vous avez formaté par erreur une partition où se trouvait le
rapport de 120 pages à rendre hier. Bon, pas de panique ! Inutile de
dire qu'il est impossible de faire un unformat.
La première solution de récupération (très brutale) est de faire un
strings /dev/hda3 > Recup. Il reste ensuite à parcourir le fichier et
à récupérer ce qu'il est possible de récupérer.
Une seconde solution est d'utiliser ce script Perl (voir
) :
# Auteur : aubert@titan.enst-bretagne.fr
#!/usr/local/bin/perl
$maxlines = 20;
@before = ();
$syntaxe = "Syntaxe: cgrep.pl terme_a_rechercher fichier_a_parcourir\n";
$terme = shift(@ARGV) || die $syntaxe;
$fichier = shift(@ARGV) || die $syntaxe;
open(F, $fichier) || die "Cannot read $fichier: $!\n";
# On remplit @before jusqu'a sa capacite maximales ($maxlines)
while (($_ = ) && (scalar(@before) < $maxlines))
{
if (/$terme/o)
{
print @before;
print $_;
& print_next_lines;
}
push(@before, $_);
}
# Le tableau @before contient la bonne quantite d'elements, donc on
# passe maintenant dans une partie ou @before garde une taille constante
while ()
{
if (/$terme/o)
{
print @before;
print $_;
& print_next_lines;
}
push(@before, $_);
shift(@before);
}
close(F);
exit 1;
sub print_next_lines
{
for ($i = 0; $i < $maxlines; $i++)
{
print scalar();
}
exit 0;
}
1155..44.. PPrroobbllèèmmeess aavveecc llee ddiissqquuee dduurr :: ssuuppeerr--bblloocc
Si le super-bloc est vérolé lancer e2fsck avec les options suivantes :
e2fsck -b 8193 /dev/sda3. Si ça ne marche toujours pas, essayer en
augmentant le nombre de 8192 à chaque fois pour essayer de récupérer
une copie du super-bloc en état.
Si ça ne fonctionne toujours pas, essayer de lancer la commande mke2fs
avec l'option -S. Attention à ne pas l'oublier sinon vous reformatez
la partition ! Cette option provoque la regénération des copies du
superbloc et des descripteurs du système de fichiers. Elle n'écrase
pas les fichiers existants.
1155..55.. PPrroobbllèèmmeess aavveecc llee ddiissqquuee dduurr :: bbllooccss ddééffeeccttuueeuuxx
Si le disque a quelques problèmes (secteurs défectueux), vous pouvez
récuperer e2fsck dans le paquetage e2fsprogs version 1.10 si vous ne
l'avez pas déjà. Ensuite,
· bootez sur une disquette si le problème est à la racine ;
· lancez badblocks > BLOCKS ;
· lancez e2fsck -f -L BLOCKS -p -y.
1155..66.. RRééccuuppéérraattiioonn dd''uunn ddiissqquuee
Les instructions qui suivent effectuent une sauvegarde du disque
(enfin, de ce qu'il est possible de récupérer), testent la qualité du
disque, recréent un système de fichiers en retirant les blocs
défectueux et enfin restaurent la sauvegarde.
______________________________________________________________________
cd /fs
find . -depth -mount -print | cpio -ovB > $TAPE
cd /
tail -f /usr/adm/syslog &
umount /fs
badblocks -w -o /autre_filesystem/bb_list.tmp /dev/hda3
mke2fs -l /autre_filesystem/bb_list.tmp /dev/hda3
mount /dev/hda3 /fs
dd if=/dev/zero of=/fs/test.tmp
rm test.tmp
cd /fs
cpio -ivBmd < $TAPE
______________________________________________________________________
A partir du mke2fs, aucun message d'erreur ne devrait se produire.
1155..77.. ffaattaall ssiiggnnaall 1111
Certaines machines ne pourront fonctionner convenablement et
produiront alors de façon plus ou moins aléatoire un message (par
exemple "fatal signal 11", ou "SIGSEGV") puis stopperont brutalement
l'exécution du programme actif. Cause la plus probable : problème du
matériel (composants de mémoire trop lents, par exemple).
Essayer tout d'abord, grâce au "SETUP" de la machine, de ralentir le
processeur et/ou le bus, de "débrayer" le cache processeur. Puis
diminuer le niveau de PIO de l'EIDE (ne pas dépasser PIO 3). Lire à
ce propos le document .
1155..88.. DDiissqquueettttee ddee sseeccoouurrss
À peu près toutes les distributions proposent des disquettes de
secours qui vous permettent au moins d'amorcer la machine et de monter
la racine du système de fichiers pour pouvoir y effectuer les
réparations nécessaires. Toutefois, signalons la présence d'une
disquette assez utile (ce genre de disquette a un nom particulier,
"bite et couteau", pour des raisons purement historique), tomsrtbt,
que l'on peut trouver sur le site .
1166.. DDiivveerrss
1166..11.. CCoommmmeenntt ggéénnéérreerr uunnee ddiissqquueettttee ddee bboooott
Il peut être très utile d'avoir sur disquette un noyau pour booter
dessus. Pour faire cela, prenez une disquette formatée et allez à la
racine de votre disque.
Identifiez votre noyau. Il doit s'appeler zImage ou vmlinuz.
Vous le copiez d'abord sur disquette :
cat /zImage > /dev/fd0
puis faîtes (exemple) :
rdev /dev/fd0 /dev/hda2
rdev -R /dev/fd0 1
Le deuxième paramètre de la première commande doit être le nom de la
partition racine LLiinnuuxx de votre système.
Cette disquette vous permet alors de booter (tester !).
Si vous utilisez la Slackware, vous pouvez aussi utiliser la commande
/sbin/makebootdisk qui fera tout cela à votre place.
1166..22.. MMoonn mmoott ddee ppaassssee,, ooùù eesstt mmoonn mmoott ddee ppaassssee ??
En bref : vous avez perdu le mot de passe de root... Bon, il y a
plusieurs solutions. La première :
solutions. La première :
1. bootez avec les disquettes boot et root de votre distribution.
2. loguez-vous en root (là, pas de mot de passe).
3. montez la racine du disque dur : mount -t ext2 /dev/hda1 /mnt
4. allez dans le répertoire /mnt. Il ne reste plus qu'à éditer le
fichier /mnt/etc/passwd, y supprimer le mot de passe de root :
root::0:0:root:/root:/bin/bash.
Vous rebootez LLiinnuuxx normalement, et en principe, vous n'avez plus
besoin de mot de passe pour vous loguer en root.
Bon, passons à d'autres solutions : rebooter le pc en mode dit _s_i_n_g_l_e_-
_u_s_e_r. Pour cela, lors du boot avec LILO, fournir LILO: linux single
(remplacer ici "linux" par le nom sous lequel LILO connaît votre
noyau). Un shell root va apparaître. Attention : le clavier est en
qwerty et la partition en lecture seule. Pour y remédier :
loadkeys /usr/lib/kbd/keytables/fr.map
mount -w -n -o remount /
Soit vous utilisez la commande passwd, soit vous éditez le fichier
/etc/passwd
Si vous n'avez pas de disquette de boot, vous pouvez souvent vous en
sortir en passant init=/bin/sh lors de l'amorçage. Ensuite, monter la
racine et éditer à la main le fichier /etc/passwd.
1166..33.. CCoommmmeenntt lliimmiitteerr llee rreebboooott eenn ssiinnggllee uusseerr ??
Le problème du reboot en single user, c'est que n'importe qui peut
alors réussir à passer sur la machine en root. Pour les entreprises ou
les universités, cela pose un problème de sécurité. Certaines
stations Unix permettent de mettre un mot de passe dans l'EPROM de la
machine. Linux permet de demander le mot de passe root même en _s_i_n_g_l_e_-
_u_s_e_r.
Pour cela, vous devez récupérer les sources du programme init qui est
lancé lors de l'amorçage du système. Au début du programme init.c,
modifiez, la définition de la constante _S_O_M_E___U_S_E_R pour qu'elle ait la
valeur 2, recompilez init, et ré-installez-le.
Cette première solution peut toutefois s'avérer être insuffisante car
une personne peut toujours booter sur un autre périphérique (en
utilisant l'option root = MonLinux).
En utilisant Lilo, pas de problème ! Il suffit alors d'ajouter les
lignes suivantes pour chacune des images dans le fichier
/etc/lilo.conf :
password = le mot de passe en clair
restricted
(pensez à mettre ce fichier en lecture seule pour le super-utilisateur
et aucun droit pour les autres !)
Le boot normal de chaque image se passe sans problème et sans demander
le mot de passe (important si l'on veut que la machine redémarre seule
en cas de pépin : EDF, reboot à distance, ...) mais si l'on veut
passer des paramètres au noyau lors du boot, lilo demande alors le mot
de passe.
1166..44.. CCoonnssoolleess vviirrttuueelllleess -- aassppeeccttss pprraattiiqquueess
LLiinnuuxx vous permet de travailler en même temps sur plusieurs fenêtres
textes. Pour passer de l'une à l'autre, fais Alt + Fn ou n est le
numéro de la fenêtre virtuelle et Fn une touche de fonction (par
exemple F1, F2 ...). Vous pouvez configurer le nombre de fenêtres dans
le fichier /etc/inittab.
Quand vous êtes sous X, la combinaison devient Ctrl + Alt + Fn. Il est
alors possible de retourner sous X en accédant ainsi à la console
qu'il emploie (la première "libre", c'est-à-dire non gérée par un
getty).
Utiliser maj + pages (touches SHIFT et page précédente ou page
suivante) pour "remonter". Ceci fonctionne aussi sous xterm.
1166..55.. CCoonnssoolleess vviirrttuueelllleess -- aassppeeccttss tthhééoorriiqquueess
1166..55..11.. PPrriinncciippee
Les consoles virtuelles sont des périphériques. Elles sont au nombre
de 63 (ou plus, ou moins, si l'on change ça lors de la compilation du
noyau). Elles correspondent aux fichiers "spéciaux" tty1 ... tty63
du répertoire /dev.
Maintenant, pour pouvoir les utiliser, il faut pouvoir attacher un
processus à ce terminal. C'est le rôle des utilitaires tels que
agetty. Il est d'ailleurs intéressant de suivre (à l'aide de top)
l'évolution des processus lors du login :
Tout d'abord, agetty (de propriétaire root) vous demande votre login.
Dès que vous appuyez sur entrée, agetty exécute le programme login
(toujours de propriétaire root) par recouvrement.
login (attaché à la VC puisqu'héritant de agetty) vous demande votre
mot de passe. Il lance alors votre shell de login (de
propriétaire "vous").
Vous pouvez noter que quand vous terminez votre session (i.e.
votre shell de login), un agetty est relancé.
1166..55..22.. CCoonnffiigguurraattiioonn
C'est là qu'intervient le fichier inittab. init (de PID 1), est le
processus ancêtre de tous les processus. Comme c'est le premier
processus, c'est lui qui se charge de lancer les agetty. Il se sert
pour cela du fichier de configuration /etc/inittab.
Entre autres choses, ce fichier contient des lignes du type :
______________________________________________________________________
c1:1235:respawn:/sbin/agetty 38400 tty1 linux
______________________________________________________________________
Pour une explication, se référer à la page de manuel d'inittab(5). Ca
veut dire en gros que init lance un agetty sur /dev/tty1 qu'il
relance chaque fois qu'il meurt (respawn) avec un type de terminal
LLiinnuuxx pour les cas où on est dans les "runlevels" 1,2,3 ou 5.
Donc, il faut mettre une ligne de ce type pour chaque console
virtuelle.
On voit ici qu'il y a autant de agetty lancés que de consoles
virtuelles utilisables, et qu'on est limité par ce nombre des
lignes dans inittab (sauf si l'on lance 63 agetty...).
Il existe une autre méthode, c'est l'allocation de VC
dynamiquement. Cela se fait grâce à un petit démon (cspawnd)
cspawnd is normally started in rc.local as a daemon that is
signaled by the kernel when the console user presses the
Spawn_Console key (see below). Upon receipt of a signal from
the kernel, cspawnd activates the newly allocated VC and
spawns a getty process to enable the user to login. In its
default configuration, it also attempts to periodically
deallocate unused VCs.
Il convient alors de laisser une VC gérée par la première
méthode, les autres étant alouées dynamiquement.
1166..55..33.. LLeess ttoouucchheess
Maintenant, il faut pouvoir passer d'une VC à l'autre. C'est le
noyau qui s'en charge. Quand une touche "ConsoleN" (N=1...63)
est frappée, Le noyau fait correspondre la VC numéro N à la console
(la vrai).
Il y a aussi "Decr_Console", "Incr_Console" qui respectivement,
incrémente et décrémente le numéro de la console ; ainsi que
Last_Console qui fait passer à la sernière console utilisée.
cspawnd rajoute la touche "Spawn_Console" (voir plus haut).
Il ne reste plus qu'a faire correspondre ceci à des touches (ou des
combinaisons de touches) du clavier. Cela est fait grâce à
l'utilitaire loadkeys (lancé par init au boot [dans un fichier
/etc/rcXXX]). Cet utilitaire prend en paramètre un fichier .map
(sûrement /usr/lib/kbd/keytables/fr-lat1.map pour vous) qui
contient des lignes du style :
keycode 87 = F11 F11 Console_23
control keycode 87 = F11
alt keycode 87 = Console_11
control alt keycode 87 = Console_11
Bien sûr, vous pouvez retrouver tout ceci dans les pages de man et
toutes les aides en ligne mises à votre disposition. Citons
loadkeys(8), init(8), inittab(5), cspawnd(8) ainsi que les fichiers du
répertoire /usr/src/linux/Documentation.
1166..66.. FFrraanncciissaattiioonn
1166..66..11.. llooccaallee //// nnllss
Les "locales" sont un système permettant de gérer le plus proprement
possible les différences de langue et de style des utilisateurs. Par
exemple, des francophones préfèrent écrire 3,14 plutôt que 3.14, ne
notent pas les dates comme les Australiens (qui ne le font pas comme
les États-Uniens), etc. Chaque utilisateur doit donc pouvoir choisir
une locale qui lui convienne et les applications bien faites (rares
sont celles qui gèrent complètement les locales mais nombreuses sont
celles qui les utilisent au moins un peu) s'adaptent sans
recompilation. En somme, il s'agit de mettre les préférences
nationales en dehors de l'application, comme avec le système de
ressources du MacOs.
Si vous êtes un développeur, lisez le locale-tutorial (répertoires
distributions/jurix/source/libc/nls ou bien sunsite/utils/nls) ou le
Mini-HOWTO sur les Locales. Si vous êtes simple utilisateur, vous
pouvez connaître les locales installées sur votre système avec locale
-a (les noms semblent peu standardisés, vous aurez des chaînes du
genre "fr_FR" ou "fr_FR.ISO8859-1") et en sélectionner une avec les
variables d'environnement comme LANG ou LC_CTYPE (man locale donnera
peut-être quelque chose).
Si vous êtes administrateur d'une machine, que les locales ne marchent
pas comme vous le souhaitez, lisez le Mini-HOWTO sur les Locales et/ou
ce modeste texte.
Si votre Linux n'est pas venu avec une installation correcte des
locales (je ne crois pas qu'il existe une bonne distribution de ce
point de vue), vous avez deux solutions. Je n'ai testé que la première
et elle ne semble marcher qu'avec un noyau supérieur ou égal à 2.0 et
une libc version 5.2.18 ou supérieure.
Première solution : compiler les programmes de la libc et utiliser le
paquetage WG15-collection.
Pour cela, vous devez récupérer les sources de la libc. Il n'est pas
nécessaire de la compiler en entier, juste les programmes de gestion
des locales, qui permettent notamment de produire un fichier binaire à
partir du source d'une locale. Pour résumer l'installation :
Récupérer libc (ici 5.2.18), par exemple dans
.
(passer root)
cd /usr/src
mkdir libc-5.2.18
chown libc-5.2.18
(quitter root)
cd libc-5.2.18
tar -xzvf /usr/tmp/libc-5.2.18.tar.gz
cd include
ln -s /usr/src/linux/include/asm .
ln -s /usr/src/linux/include/linux .
cd ../libc
Et là vous pouvez lire les instructions dans le README et faire
./configure (make depend est long et ne semble pas nécessaire si vous
voulez juste les locales)
Si vous ne voulez pas compiler toute la bibliothèque C, arrêtez-vous
là et :
cd locale
make SHARED= programs
(passer root)
mv localedef /usr/local/bin
mv locale /usr/local/bin
(quitter root)
Vous avez alors les deux programmes importants. Vous pouvez maintenant
générer des locales binaires à partir des sources.
Une bonne collection de sources se trouve dans le fichier
WG15-collection.linux.tar.gz qu'on trouve par exemple en
(il doit son nom à un "working
group" Posix).
Dans ce fichier, une fois détaré, il y a une bonne documentation
(Intro). Si vous ne voulez pas la lire, ce qu'il faut faire est :
(passer root)
cd charmaps
mkdirhier /usr/share/nls/charmap
cp ISO_* /usr/share/nls/charmap
cd ../locales
mkdirhier /usr/share/nls/locale
cp POSIX ??_* /usr/share/nls/locale
mkdirhier /usr/share/locale
(la ligne suivante est à cause de ce qui semble être une bogue dans la
distribution)
localedef -c -i /usr/share/nls/locale/en_DK -f ISO_8859-1:1987 en_DK
(plein de message d'erreurs du genre item `yesstr' of category
`LC_MESSAGES' undefined à ignorer)
localedef -c -i /usr/share/nls/locale/fr_FR -f ISO_8859-1:1987 fr_FR
(quitter root)
Vous pouvez tester avec locale -a que la nouvelle locale est désormais
connue. C'est tout. Les utilisateurs peuvent désormais utiliser les
variables d'environnement des locales comme LANG ou LC_CTYPE.
Deuxième méthode, que je n'ai pas réussi à faire fonctionner :
Récupérer nslutils (aujourd'hui nlsutils-0.5.tar.gz) par exemple (il
semble nécessaire de récupérer des fichiers d'en-têtes comme
localeinfo.h dans la libc).
make
make install
Pour tester votre installation des locales, vous pouvez vous servir de
Perl 5.003 (c'est la première version de Perl qui teste que
l'installation est correcte et produit un message d'erreur autrement)
ou ce programme :
#include
#include
#include
#include
#include
#define STRING "bétö\b"
void main ()
{
int i;
u_char c;
printf ("Setting locale: %s\n", setlocale(LC_ALL, ""));
for (i=0; i s'avère lui
aussi digne d'intérêt.
1166..66..33.. LLeess aacccceennttss ssoouuss bbaasshh
Ajoutez dans le fichier .inputrc les lignes suivantes :
set meta-flag on
set convert-meta off
set output-meta on
1166..66..44.. lleessss
Il est très désagréable de ne pas avoir les accents lorsque l'on fait
un less ou un more d'un fichier. Pour que ce problème ne se pose pas,
ajouter :
export LESSCHARSET=latin1
dans le fichier /etc/profile.
La commande less permet aussi d'examiner le contenu de divers types de
fichiers (less toto.tar.gz ...) :
export LESSOPEN="|lesspipe.sh %s"
Placer le script suivant dans un répertoire dont le nom figure dans le
PATH :
#!/bin/sh
lesspipe() {
case "$1" in
*.tar) tar tvvf $1 2>/dev/null ;; # View contents of .tar and .tgz files
*.tgz) tar tzvvf $1 2>/dev/null ;;
*.tar.gz) tar tzvvf $1 2>/dev/null ;;
*.tar.Z) tar tzvvf $1 2>/dev/null ;;
*.tar.z) tar tzvvf $1 2>/dev/null ;;
*.Z) gzip -dc $1 2>/dev/null ;; # View compressed files correctly
*.z) gzip -dc $1 2>/dev/null ;;
*.gz) gzip -dc $1 2>/dev/null ;;
*.bz) bzip -dc $1 2>/dev/null ;;
*.bz2) bzip2 -dc $1 2>/dev/null ;;
*.zip) unzip -l $1 2>/dev/null ;;
*.lha) lha -v $1 2>/dev/null ;;
*.arj) arj l $1 2>/dev/null ;;
*.1|*.2|*.3|*.4|*.5|*.6|*.7|*.8|*.9|*.n|*.man) FILE=`file -L $1` ; # groff src
FILE=`echo $FILE | cut -d ' ' -f 2`
if [ "$FILE" = "troff" ]; then
groff -s -p -t -e -Tascii -mandoc $1
fi ;;
esac
}
lesspipe $1
1166..66..55.. FFoorrmmaattaaggee ddee tteexxtteess
Pour gs et xdvi, il faut utiliser des options spéciales (sur ma
machine, ce sont des alias). En effet, ils sont souvent configurés
pour un papier de taille anglo-saxonne.
Ces options sont les suivantes :
gs -sPAPERSIZE=a4
xdvi -paper a4
ghostview -a4
Pour que dvips convertisse les documents dans un format papier a4, il
faut spécifier dans le fichier config.ps (le chemin varie en fonction
des versions de LaTeX) :
@ a4 210mm 297mm
@+ ! %%DocumentPaperSizes: a4
@+ %%PaperSize: a4
@+ %%BeginPaperSize: a4
@+ a4
1166..66..66.. eellmm
Pour que votre courrier soit en 8 bits (avec accents) sans avoir
besoin de l'encapsuler via MIME ou autre, ajoutez ces trois lignes
dans votre fichier ~/.elm/elmrc :
charset = iso-8859-1
displaycharset = iso-8859-1
textencoding = 8bit
1166..66..77.. tteellnneett
Il peut arriver que lors d'une connexion distante _v_i_a telnet, les
accents ne passent pas. Dans ce cas, utiliser l'option -L de telnet.
1166..66..88.. FFrreenncchh--HHOOWWTTOO
Un document a été écrit pour regrouper un certain nombre de
spécificités. N'hésitez pas à le consulter à l'adresse
.
1166..77.. tteeTTeeXX eett llee ssttyyllee ffrreenncchh
Remarque : la version originale de cette partie se trouve sur le site
La version de teTeX employée est la 0.4pl8, en provenance de la
distribution Linux Red Hat 4.2 (CD "LINDIS 1.0"). La version de
l'extension french employée est la version 4,00 (date : 19970626) en
provenance du site ftp.lip6.fr /pub/TeX/CTAN/language/french (fichier
french.tar.gz). Voir également .
Nota : les utilisateurs de Debian apprendront avec plaisir que les
paquetages suivants existent (merci à L. Picouleau) :
tetex-french - The french style files for (La)TeX
tetex-french 4.00-1 -> 4.01-1 into hamm/non-free/binary-i386/tex
tetex-french (4.01-1) unstable; urgency=low
* New upstream source
* Build from pristine sources
* 8 bit support (patch from Frederic Lepied )
1166..77..11.. IInnssttaallllaattiioonn
Commencer dans un premier temps par récupérer les archives tetex et
french et installer les paquetages rpm :
tetex-dvilj-0.4pl8-5.i386.rpm
tetex-dvips-0.4pl8-5.i386.rpm
tetex-xdvi-0.4pl8-5.i386.rpm
tetex-latex-0.4pl8-5.i386.rpm
tetex-0.4pl8-5.i386.rpm
Il est nécessaire de passer en root avant d'effectuer l'installation
(rappel : pour installer un paquetage, # rpm -i nom_du_paquet).
Il n'est pas nécessaire d'installer le paquetage tetex-dvilj-0.4pl8-5
si vous n'utilisez pas d'imprimante PCL LaserJet sans Postscript.
Lisez les commentaires contenus dans le paquetage tetex-afm (grâce à
rpm -qip tetex-afm* avant de décider de l'installer ou non).
L'ensemble de la distribution prend environ 40 Mo (teTeX) et 3,5 Mo
(french).
1166..77..22.. PPrreemmiieerr tteesstt
L'installation place divers programmes exécutables dans les
répertoires adéquats. Tentons de déterminer si tout semble en place
(en tant qu'utilisateur normal, non root) :
· taper hash -r (ou bien se déloger puis reloger) ;
· taper kpsewhich cnf texmf.cnf.
Le message /usr/lib/texmf/texmf.cnf doit alors apparaître. En cas de
problème :
# find /usr/lib/texmf /var/lib/texmf -type d|xargs chmod a+rx
1166..77..33.. CCoonnffiigguurraattiioonn
Passons à l'installation et à la configuration du paquetage french.
# umask 022
# cd /usr/lib/texmf/texmf/tex/generic
# tar xvzf french.tar.gz
Éditez le fichier /usr/lib/texmf/texmf.cnf et modifiez la définition
de TEXINPUTS.latex. Elle devient alors :
$KPSE_DOT:$TEXMFS/tex/{generic/french/inputs,latex,latex209,generic}//:$TEXMFS/tex//
Il suffit donc d'ajouter generic/french/inputs et :$TEXMFS/tex//.
On peut également, le cas échéant, ajouter le chemin des styles livrés
avec les _s_g_m_l_-_t_o_o_l_s ou _l_i_n_u_x_d_o_c_-_s_g_m_l (afin d'employer sgml2latex pour
générer par exemple les version françaises des HowTo, ou le Guide du
ROOTard) :
$KPSE_DOT:$TEXMFS/tex/{generic/french/inputs,latex,latex209,generic}//:$TEXMFS/tex//:
/usr/local/lib/linuxdoc-sgml//
Utilisez dans ce cas sgml2latex -l lors de la conversion sgml vers
LaTeX. Mais cela ne suffit pas : les caractères accentués sont perdus.
Il est peut-être nécessaire d'utiliser recode ou bien (merci à L.
Wacrenier) ajouter l'option au code SGML.
Il faut ensuite modifier le paramétrage :
# cd /usr/lib/texmf/texmf/tex/generic/config
# mv language.dat language.dat-babel
# cd /usr/lib/texmf/texmf/tex/generic/babel
# mv hyphen.cfg hyphen.cfg-babel
# cd /usr/lib/texmf/texmf/tex/generic/hyphen
# ln -s ushyph1.tex ushyph.tex
# cd /usr/lib/texmf/texmf/tex/generic/french/initex
# texconfig rehash
# initex latex.ltx
# mv latex.fmt /usr/lib/texmf/texmf/web2c
Ensuite, toujours en super-utilisateur, lancez le programme texconfig
et sélectionner :
· MODE puis une imprimante ;
· XDVI, PAPERTYPE puis a4 ;
· DVIPS, GLOBAL puis a4 ;
· DOC.
Utilisez ensuite les tests du répertoire
/usr/lib/texmf/texmf/tex/generic/french/tst afin de s'assurer que tout
fonctionne bien (en tant qu'utilisateur normal) :
$ mkdir ~/tmp
$ cd ~/tmp
$ cp -a /usr/lib/texmf/texmf/tex/generic/french/tst french_tst
$ cd french_tst
$ latex frenchlb.tex
$ latex frenchlb.tex
$ xdvi frenchlb.dvi
$ xdvi frenchrf.dvi
Certains anciens styles ne fonctionneront pas faute de fichier
Ulasy.fd. Ce fichier existe bien mais a été renommé ulasy.fd (initiale
en minuscule) car cela améliore la compatibilité de teTeX avec les
systèmes d'exploitation incapables de distinguer la casse des
caractères dans les noms de fichiers. Il suffit de retrouver le
répertoire où se trouve le fichier (utiliser find ou locate), de créer
un lien symbolique puis d'appeler texconfig rehash.
Par exemple :
# locate ulasy.fd
/usr/lib/texmf/texmf/tex/latex/base/ulasy.fd
# cd /usr/lib/texmf/texmf/tex/latex/base
# ln -s ulasy.fd Ulasy.fd
# texconfig rehash
Utilisez ensuite un arpenteur Web (_b_r_o_w_s_e_r) pour examiner les fichiers
/usr/lib/texmf/texmf/doc/help/Catalogue/catalogue.html
et
/usr/lib/texmf/texmf/doc/helpindex.html
avant d'employer une imprimante PostScript. Déterminez la valeur
adéquate du paramètre 'm' dans le fichier config.ps utilisé lire pour
cela le fichier info de dvips.
1166..88.. TTeeXX eett lleess ppoolliicceess ddee ccaarraaccttèèrreess
Certains personnages indélicats se sont permis de bidouiller les
polices de caractères Computer Modern sans en changer le nom ET CE
CONTRAIREMENT A TOUS LES COPYRIGHTS de Knuth. Ceci est EXTREMEMENT
grave parce que tout document typographié avec ces polices de
caractères n'aura pas le meme look qu'avec les VRAIES Computer Modern.
Or, malheureusement, ces polices de caractères fautives ont été
livrées sur plusieurs CDs Linux. Comme beaucoup d'entre nous
travaillent avec la distribution Slackware, il convient de faire
extremement attention.
C'est pourquoi vous devriez vérifier votre système.
Pour cela, c'est simple, un bon vieux terminal et deux minutes de
temps :
· lancer tex
· Taper au prompt **
\setbox0=\hbox{ho}\showbox0
· Si TeX repond:
> \box0=
\hbox(6.94444+0.0)x10.55559
.\tenrm h
.\tenrm o
! OK.
<*> \setbox0=\hbox{ho}\showbox0
?
c'est gagné, vous avez les bonnes polices de caractères (la valeur
clef à regarder, c'est le 10.55559). Il suffit alors de repondre `x'
pour que TeX se termine.
Dans le cas contraire, votre système est vérolé. Il suffit de
récupérer les mises à jour et le tour est joué.
1166..99.. UUnnee ccaarrttee ssoonn bbiieenn ccoonnffiigguurrééee
Lorsque l'on compile et que l'on se sert d'une carte son sous LLiinnuuxx,
la grande question est de savoir si la carte est correctement
configurée. Pour cela, il existe un fichier (/dev/sndstat) qui donne
toutes les informations sur la configuration de la carte :
Sound Driver:3.5.4-960630 (Mon Nov 11 14:50:52 MET 1996 root,
Linux gandalf 2.0.25 #3 Mon Nov 11 11:44:54 MET 1996 i486)
Kernel: Linux gandalf 2.0.25 #3 Mon Nov 11 11:44:54 MET 1996 i486
Config options: 0
Installed drivers:
Type 1: OPL-2/OPL-3 FM
Type 2: Sound Blaster
Type 7: SB MPU-401
Card config:
Sound Blaster at 0x260 irq 5 drq 1,5
SB MPU-401 at 0x330 irq 5 drq 0
OPL-2/OPL-3 FM at 0x388 drq 0
Audio devices:
0: Sound Blaster 16 (4.11)
Synth devices:
0: Yamaha OPL-3
Midi devices:
0: Sound Blaster 16
Timers:
0: System clock
Mixers:
0: Sound Blaster
Pour tester la bonne marche de la carte son, il suffit d'envoyer
quelques fichiers audio (.au) sur /dev/audio, avec la commande
suivante : cat toto.au > /dev/audio.
1166..1100.. BBuugg ggcccc
Certaines version de gcc (2.7.0 à 2.7.2 compris, mais pas 2.7.2.1 et
postérieurs) ont un bug avec l'option -O2. Pour l'identifier, tester
ce programme :
/* sr_bug.c
*
* This program tests for a gcc bug.
* To compile this test program: gcc -O2 sr_bug.c
*
* Sometimes gcc for Intel CPUs generates bad code at optimization
* level 2. The bad code is 'almost right' and stay hidden inside
* a program that seems to work - including the Linux kernel.
* The bug is very old and has been reported. As of 19-Dec-95,
* the bug has not been fixed.
*
* If you change this code you should test it, because even a
* tiny change will hide this elusive bug. If you think you
* fixed the bug, please run the original test just to make
* sure. You can find the original test below, after the #if 0.
* I wrote this version of the test to be user-friendly, and
* it may not be as solid as the original.
*
* Some people who know more than I do:
* davis@space.mit.edu (John E. Davis)
* anlauf@crunch.ikp.physik.th-darmstadt.de (Harald Anlauf)
* craigs@iii2.iii.net (Craig Shrimpton)
*
* User-friendly version by Albert Cahalan
*
*/
#include
int gcc_sr_bug(void){
static int Array[3]; /* must be static (or global) */
unsigned int B = 3; /* must be unsigned 32-bit */
int i;
for(i=0; i
existent. Voici un fichier de configuration de base :
;;
;; Fichier .emacs: initialisation d'emacs
;; Fichier de base : Guide du Rootard
;;
(display-time) ;; Pour avoir l'heure dans la barre d'etat
(setq display-time-24hr-format t) ;; Format 24 heures
;; Nouveaux modes
(autoload 'c++-mode "cplus-md" "C++ Editing Mode" t)
(autoload 'perl-mode "perl-mode" "Perl Editing Mode" t)
(autoload 'c-mode "c-mode" "C Editing Mode" t)
; mieux vaudrait utiliser le "cc-mode"
;; Auto-Mode Settings : positionne le mode selon l'extension
(setq auto-mode-alist
(append '(("\.c$" . c-mode) ;; utilise le mode C++ meme pour C
("\.h$" . c-mode)
("\.C$" . c++-mode)
("\.H$" . c++-mode)
("\.cc$" . c++-mode)
("\.C$" . c++-mode)
("\.pl$" . perl-mode) ;; Perl
("/tmp/snd\.[0-9]*" . text-mode);; Text (pour le mail)
("[Rr][Ee][0-9]*" . text-mode)
("\.ada$" . ada-mode) ;; Ada
("\.spec$" . ada-mode)
("\.body$" . ada-mode))
auto-mode-alist))
# Remapes varies
(global-set-key "\eg" 'goto-line) ;; ESC G = Goto line
(global-set-key "\eo" 'overwrite-mode)
(put 'eval-expression 'disabled nil)
;; Accents...
(standard-display-european 1)
(load-library "iso-syntax")
;; Sous X-Window, textes en couleurs (C/C++/Shell/Makefile,etc)
(cond (window-system
(setq hilit-mode-enable-list '(not text-mode)
hilit-background-mode 'light
hilit-inhibit-hooks nil
hilit-inhibit-rebinding nil)
(require 'hilit19)
))
(if (not (equal window-system ""))
(global-set-key "\C-?" 'delete-char))
))
;; mieux vaudrait employer font-lock
Ce fichier peut être largement amélioré. Pour en savoir plus,
consulter la documentation d'Emacs (appuyer sur control-H puis i), qui
est bien faite mais un peu grosse.
Remarque : il est possible d'ajouter les lignes suivantes pour pouvoir
se servir des accents lors de l'édition de fichiers en mode texte :
(set-input-mode (car (current-input-mode))
(nth 1 (current-input-mode))
0)
1166..1122.. VVeerrrroouuiillllaaggee ddeess ppoorrttss sséérriiee
L'utilisation des ports série pose un problème de verrouillage : il ne
faut pas que deux processus concurrents accèdent à un port série donné
en même temps. Mais d'autre part, si on a un port série sur lequel
tourne un getty pour traiter des appels entrants, on voudrait bien
quand même pouvoir utiliser le port série pour passer des appels
sortants.
Pour résoudre ce problème, il y a deux approches. La première, c'est
le verrouillage par le noyau. Elle utilise deux périphériques
différents pour accéder à un port série : /dev/ttySn pour les appels
entrants (via getty), et /dev/cuan pour les appels sortants. Quand
getty tente d'ouvrir /dev/ttySn, il est bloqué jusqu'à ce qu'un appel
entrant soit reçu et que le modem le signale par la ligne DCD du port
série.
Tant que getty est bloqué dans l'appel système open, on peut encore
utiliser le périphérique /dev/cuan pour les appels sortants
(évidemment, getty reste bloqué lorque DCD est activée pour l'appel
sortant...)
D'autre part, une fois que /dev/cuan est ouvert, un processus d'une
autre session ne peut pas l'ouvrir (si le système est correctement
configuré -- voir l'option session_lockout de setserial(8).) Cela
évite que deux processus tentant indépendamment de passer un appel
sortant se trouvent à écrire simultanément sur le port série.
La seconde technique est celle des "lock-files" (fichiers-verrous).
Elle consiste, pour chaque processus qui utilise un port série, à
écrire son PID dans un fichier spécial. De cette façon, quand un autre
process veut utiliser le même port série, il vérifie la présence de ce
fichier, le trouve, lit le PID qui y est écrit, vérifie que le
processus correspondant existe, et sait donc que le port série est
occupé et qu'il ne peut pas l'utiliser. Dans ce cas, on n'utilise que
les /dev/cuan.
Chacune des deux approches a ses avantages et ses inconvénients. La
méthode de verrouillage par le noyau nécessite d'employer un modem en
mode auto-réponse, et autorise l'ouverture du port série par un
processus qui veut passer un appel sortant entre le moment où le
téléphone sonne et le moment où les modems ont fini de négocier (ce
qui peut prendre une dizaine de secondes.) La méthode des lock-files
nécessite une configuration homogène des logiciels utilisés (tous les
logiciels doivent chercher et mettre le lock-file au même endroit,
s'entendre sur le format du PID qui y est inscrit...) Elle nécessite
aussi que getty vérifie périodiquement l'existence du lock-file, et il
peut donc "rater" un appel entrant entre le moment où un processus
libère le port série et celui où il vérifie à nouveau la présence du
lock-file. Il est aussi possible qu'un processus sortant arrive à
créer le lock-file entre le moment où getty détecte un appel et celui
où il crée le lock-file pour cet appel.
Le choix d'une méthode est, finalement, une décision individuelle de
chaque administrateur, sachant que l'approche "lock-file" est plus
souple, mais moins élégante et plus délicate à mettre en oeuvre que le
verrouillage par le noyau.
1166..1133.. MMiinniitteell
Il est fort agréable de pouvoir se connecter sur le Minitel.
Récupèrez le programme xtel de Pierre Ficheux. Il s'agit d'un
émulateur Minitel achtement cool à utiliser.
Vous pouvez le trouver sur ftp.lip6.fr dans le répertoire
/pub/X11/videotext/xtel.
1166..1144.. FFaaxx
Envoyer des documents par FAX est tout à fait possible. Pour cela,
utilisez par exemple _H_y_l_a_f_a_x.
Il se trouve sur le site ftp.funet.fi dans le répertoire
/pub/mirrors/sgi.com/sgi/fax/source.
1166..1155.. MMoodduulleess CChhaarrggeeaabblleess
Cette partie s'inspire allégrement de l'article que j'ai écrit dans le
journal "Les échos de Linux", au mois de Juillet 96.
1166..1155..11.. SSttrruuccttuurree dduu nnooyyaauu
Le noyau d'un système Unix peut être représenté sous la forme d'un
objet monolithique. Toutefois, un tel objet possède l'inconvénient
d'être gros et statique. A chaque fois que l'on désire rajouter un
nouveau périphérique, il est nécessaire de recompiler le noyau. De
plus, si l'on n'utilise certains gestionnaires particuliers que
rarement, on est obligé de l'avoir dans le noyau, ce qui a tendance à
consommer de la mémoire.
1166..1155..22.. QQuu''eesstt--ccee qquu''uunn mmoodduullee cchhaarrggeeaabbllee ??
Les modules chargeables permettent de joindre l'utile à l'agréable en
ayant un noyau le plus petit que possible, chargeant à la demande ce
dont il a besoin, soit d'une manière manuelle par le super utilisateur
de la machine, soit d'une manière automatique. De cette manière, le
gain de ressources est non négligeable.
La première question que l'on peut se poser, c'est : " Pourquoi deux
techniques de chargement ?"
La première technique est manuelle : il faut charger ou décharger les
modules à la main. La deuxième est automatique, grâce à l'utilisation
d'un démon spécialisé qui est l'esclave du noyau et qui charge et
décharge les modules pour lui. En fait, la version 1.2 de Linux
n'offrait que la possibilité d'un chargement manuel qui est limité au
super-utilisateur de la machine et qui est assez lourd à manipuler. Au
fil du développement de la version 2.0, un nouveau système implémenté
par Bjorn Ekwall permit d'effectuer un chargement dynamique et
automatique des modules.
1166..1155..33.. CCoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu
Lors de la compilation du noyau, il est nécessaire de spécifier des
options particulières pour activer l'utilisation des modules
chargeables :
______________________________________________________________________
gandalf# make config
*
* Loadable module support
*
Enable loadable module support (CONFIG_MODULES) [Y/n/?]
Set version information on all symbols for modules (CONFIG_MODVERSIONS) [N/y/?]
Kernel daemon support (e.g. autoload of modules) (CONFIG_KERNELD) [Y/n/?]
______________________________________________________________________
Voici le détail de ces trois options :
· CONFIG_MODULES : active le mécanisme de modules chargeab les. Sans
cette option, ils ne fonctionneront pas sur votre système.
· CONFIG_MODVERSIONS : si vous laissez cette option à N (par défaut),
vous devrez recompiler les modules à chaque mise à jour du noyau de
la machine. Cela signifie que des modules compilés pour un noyau
2.0.n ne fonctionneront pas avec un module compilé pour 2.0.n+1. Si
vous activez cette option, les modules pourront être lancés...
Cette option est particulièrement intéressante dans le cas de
modules externes au noyau livrés sous forme binaire (ils sont
accompagnés d'un patch à appliquer sur les sources du noyau). Il
est fortement déconseillé de l'utiliser dans le cadre de modules
intégrés au noyau (il est plus simple de les recompiler et de les
installer que d'aller regarder si les anciens modules sont
compatibles avec les nouveaux).
· CONFIG_KERNELD : cette option active le chargement automatique des
modules. Vous devez également activer les IPC Système V car le
noyau et le démon communiquent via des files de messages.
Une fois configuré, il vous suffit de lancer la compilation ainsi que
l'installation :
______________________________________________________________________
gandalf# make dep ; make clean
gandalf# make zImage
gandalf# make modules ; make modules_install
______________________________________________________________________
Une fois ces opérations effectuées, les modules se trouvent alors dans
le répertoire /lib/modules/x.y.z où x.y.z correspond au numéro de
version du noyau. Il ne nous reste plus qu'à voir le chargement.
Note importante : tous les outils de manipulation des modules se
trouvent dans modules-2.0.0.tar.gz situé dans le répertoire v2.0. Ils
sont installés par défaut avec les distributions standards, mais il
est important d'utiliser la bonne version.
1166..1155..44.. CChhaarrggeemmeenntt :: mméétthhooddee mmaannuueellllee
Le chargement manuel est basé sur trois commandes :
· insmod : insère un module dans le noyau ;
· rmmod : décharge un module, si plus aucun processus ne l'utilise ;
· lsmod : affiche la liste des modules chargés.
Leur utilisation oblige d'être en super-utilisateur. Voici un exemple
d'utilisation :
______________________________________________________________________
gandalf# insmod nfs.o
gandalf# lsmod
Module: #pages: Used by:
nfs 12 4
gandalf# mount -t nfs /truc /mnt
gandalf# lsmod
Module: #pages: Used by:
nfs 12 5
gandalf# cd /mnt
...
gandalf# cd /
gandalf# umount /mnt
Module: #pages: Used by:
nfs 12 4
gandalf# ps axu | grep nfs
root 5535 0.0 0.0 0 0 q2 SW 17:15 0:00 (nfsiod)
root 5536 0.0 0.0 0 0 q2 SW 17:15 0:00 (nfsiod)
root 5537 0.0 0.0 0 0 q2 SW 17:15 0:00 (nfsiod)
root 5538 0.0 0.0 0 0 q2 SW 17:15 0:00 (nfsiod)
root 5557 0.0 0.4 864 300 q2 S 17:16 0:00 grep nfs
gandalf# kill -9 5535 5536 5537 5538
gandalf# lsmod
gandalf# rmmod nfs.o
______________________________________________________________________
Il est nécessaire de "tuer" les 4 démons nfsiod car ils sont lancés
dès que NFS est activé. Comme vous pouvez le voir, ces opérations
deviennent relativement pénibles. C'est pour cette raison que le
système de chargement automatique a été créé.
1166..1155..55.. CChhaarrggeemmeenntt aauuttoommaattiiqquuee :: kkeerrnneelldd
1166..1155..55..11.. AAvveerrttiisssseemmeenntt
La gestion des modules a été modifiée dans la série 2.1.x et kerneld a
été supprimé. Ceci n'est donc valable que pour les noyaux 2.0.x.
1166..1155..55..22.. IInnttrroodduuccttiioonn
Le système de chargement automatique de modules permet de réduire au
minimum la taille de son noyau. Le principe de fonctionnement est
particulièrement simple : un démon en mode utilisateur est à l'écoute
des ordres du noyau (via une file de messages de type IPC Système V).
Lorsque un processus essaye d'accéder à une ressource système (via un
appel système open, etc...), le noyau envoie l'ordre de chargement du
module à kerneld. Une fois le message reçu, kerneld exécute modprobe
pour charger les modules nécessaires.
1166..1155..55..33.. CCoonnsseeiillss ppoouurr llaa ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu
Par contre, lors de la compilation du noyau, il est nécessaire d'y
mettre au moins le support pour permettre l'amorçage de la machine et
le montage de la racine de votre système de fichiers (par exemple,
support IDE + ext2fs). Vous pouvez y mettre tout le reste en module
(carte son, systèmes de fichiers, carte SCSI, etc).
1166..1155..55..44.. MMiissee eenn ppllaaccee
CCeettttee ppaarrttiiee ddee mmooddiiffiiccaattiioonn nn''eesstt vvaallaabbllee qquuee ssii llaa mmaacchhiinnee nn''ééttaaiitt
ppaass ppoouurrvvuuee ddee kerneld. Les nouvelles distributions effectuent une
installation tout à fait correcte.
Pour réaliser la mise en place du système de chargement de modules, il
est nécessaire d'effectuer certaines modifications au niveau de votre
configuration. En effet, il est nécessaire lors de l'amorçage de la
machine de lancer le démon kerneld et de réaliser une espèce de liste
des dépendances des modules : certains modules ne peuvent être lancés
avant que d'autres ne le soient. Dans un premier temps, il faut créer
le fichier /etc/rc.d/rc.modules dans lequel, il faut mettre :
______________________________________________________________________
# Modules
#
# Creation d'un lien logique pour le noyau courant
#
#
/bin/rm -f /lib/modules/current
ln -sf /lib/modules/`uname -r` /lib/modules/current
#
# Creation des dependances
if [ ! -r /lib/modules/current/modules.dep ]
then
echo "Creating module dependencies"
/sbin/depmod -a
fi
#
# Chargement des modules d'amorçage...
#
if [ -x /sbin/kerneld ]
then
if find /lib/modules/boot -type f -o type l > /dev/null 2>&1
then
echo "Loading boot-time modules"
/sbin/modprobe -a -t boot \*
fi
else
echo "Loading modules"
/sbin/modprobe -a \*
fi
#
# Si vous possédez d'autres types de démons kerneld à lancer...
#
if [ -x /sbin/kdsound ]
then
echo "Starting sound daemon"
/sbin/kdsound &
fi
______________________________________________________________________
Cela permet de générer la dépendance de vos modules à chaque fois que
vous amorcez votre machine. Ensuite, dans le fichier /etc/rd.d/rc.S
(peut dépendre de la distribution...), il convient d'ajouter :
______________________________________________________________________
# Start update.
/sbin/update &
# *** A AJOUTER ***
# Lancement de kerneld le plus tôt possible, de telle manière
# que les modules de systèmes de fichiers puissent être chargés
if [ -x /sbin/kerneld ]
then
echo "kerneld running"
/sbin/kerneld
fi
...
# Un peu de ménage
cat /dev/null > /var/adm/utmp
# Lancement du script des modules
if [ -f /etc/rc.d/rc.modules ]; then
/etc/rc.d/rc.modules
fi
______________________________________________________________________
Une fois ces modifications effectuées et la machine réamorcée, tout
doit être en place. Si kerneld permet de charger automatiquement les
modules, il permet également de les décharger au bout d'un certain
temps de non utilisation. Par défaut, si aucun processus n'accède au
module pendant plus de 60 secondes, il est automatiquement déchargé.
Il est possible de modifier cette valeur en rajoutant le paramètre
delay=Nb_Secondes à kerneld où Nb_Secondes est le délai en nombre de
secondes.
1166..1155..55..55.. LLee ffiicchhiieerr //eettcc//ccoonnff..mmoodduulleess
Il peut arriver qu'il soit nécessaire de configurer un dernier
fichier : le fichier /etc/conf.modules. Ce fichier contient les
chemins où se trouvent les modules devant être chargés et ensuite des
alias pour les modules. Si vous n'avez pas ce fichier, vous pouvez le
créer avec :
______________________________________________________________________
gandalf# /sbin/modprobe -c | grep -v '^path' >/etc/conf.modules
______________________________________________________________________
Il peut arriver que lors du premier amorçage vous obteniez ce
message :
Cannot locate module for net-pf-3
Cannot locate module for net-pf-4
Cannot locate module for net-pf-5
Pas de panique ! Ce message n'est pas méchant et pour ne plus l'avoir,
ajouter les lignes suivantes dans le fichier /etc/conf.modules :
______________________________________________________________________
alias net-pf-3 off
alias net-pf-4 off
alias net-pf-5 off
______________________________________________________________________
Il peut arriver que certains périphériques aient besoin de certains
paramètres particulier. Consultez le document Kernel HowTo.
1166..1155..55..66.. QQuueellqquueess rrééfféérreenncceess
Vous pouvez consulter ces références pour plus d'information :
· : site officiel pour les
archives des modules ;
· tout miroir des sources Linux ;
· Kerneld Mini Howto.
1166..1155..66.. IInnaaccttiivviittéé dd''uunnee mmaacchhiinnee
Le programme "Energy Star" lancé à l'initiative de l'EPA (
"Environmental Protection Agency" américain) a pour objet principal de
diminuer la consommation électrique des systèmes inactifs. Certains
matériels peuvent parfois voir leur durée de vie augmentée.
Linux offre la possibilité d'utiliser des équipements conformes. On
peut par exemple programmer une touche ou un menu qui, sur un
portable, stoppe la rotation des disque, arrête l'écran et ralentit le
système.
Le choix des délais d'inactivité avant une suspension est fonction de
l'utilisation du système. Noter également que tous les systèmes ne
gèrent pas ces fonctionnalités et que tous les systèmes ne se
comportent pas de la même façon d'un constructeur à l'autre.
Les informations ci-dessous sont données dans l'espoir d'être utiles
mais sont données SANS AUCUNE GARANTIE quant au bon fonctionnement de
votre système après les avoir suivies. Si votre petite amie vous
largue parce que votre disque dur émet des bruits bizarres ou si votre
propriétaire vous expulse après que votre écran ait mis le feu à votre
appartement, vous en endossez l'entière responsabilité.
1166..1155..77.. DDiissqquuee dduurr
L'arrêt de la rotation du disque dur présente un avantage
supplémentaire à ceux énoncés plus haut : celui de rendre le système
moins bruyant. Cependant, sur Unix, quelques démons accèdent aux
données sans réel besoin et ont tendance à réveiller le disque.
Certains BIOS peuvent suspendre le disque après une non utilisation.
Rechercher l'option HDD Standby Timer. Avec les disques IDE, on peut
utiliser l'utilitaire hdparm(8) qui fait la même chose :
$ hdparm -S 120 -- arrête le disque après 10 minutes (120 x 5s)
$ hdparm -Y -- suspend le disque tout de suite
Si le disque ne veut jamais s'arrêter en mode normal (mais qu'il le
fait bien par exemple en mode "single user") ou s'il reprend son
activité sans raison apparente, c'est que des programmes continuent à
lire et écrire sur le disque sans que vous ne fassiez quoi que ce
soit. Ces programmes (démons) sont normalement lancés au boot, le jeu
consiste à les détecter et les reparamétrer.
Pour la détection, il faut que vous ayez un moyen de surveillez les
accès pphhyyssiiqquueess au disque dur, que ce soit au bruit d'un accès ou une
led d'activité. Ensuite, voici trois méthodes pour rechercher les
agitateurs :
· Tuer tous les programmes, un par un, en commençant par ceux qui
sont les plus susceptibles d'avoir une activité disque. Cette
méthode est un peu barbare et pas vraiment efficace à elle toute
seule.
· Lancer strace -p sur les numéros de processus des démons suspects.
Si vous voyez une activité disque en même temps qu'une activité du
processus, vous tenez probablement là un des coupables. strace(1)
vous indique également quels fichiers sont accédés et la
périodicité des accès.
· Utiliser les affichages "timeout" et "alarm" du programme top Ces
champs ne sont pas présents par défaut mais vous pouvez les insérer
(appuyez sur o). Le champ "timeout" indique le temps qu'il reste
avant qu'un appel à select(2) ne se termine. Si vous le voyez
passer à 0 sur un processus pendant un accès disque physique, vous
tenez un des coupables. Le champ "alarm" est moins utile, il
représente la durée en secondes passée en paramètre à l'appel
système alarm(2) on peut mettre ces valeurs en corrélation avec une
éventuelle périodicité des accès physiques.
1166..1155..88.. DDiissqquuee dduurr,, aauuttrree ssoolluuttiioonn
Une autre solution pour régler le problème est de compiler le noyau
avec l'option ramdisk. À l'amorçage, on crée alors un ramdisk qui
contient les fichiers de type lock, scripts cron, et ainsi de suite.
Il faut ajouter les lignes suivantes dans le fichier rc.S :
#Creer un ramdisk et monter /var/lock
# et copier le contenu de /var/lock.skel
dd if=/dev/zero of=/dev/ram15 bs=1k count=256 > /dev/null
mke2fs -m0 /dev/ram15 256 > /dev/null
mount /dev/ram15 /var/lock > /dev/null
(cd /var/lock.skel; cp -rP * /var/lock >/dev/null )
Le fichier /var/lock.skel est une copie conforme de /var/lock avant
que ce système ne soit appliqué, à la base on a
>ls -l /var/lock.skel/
total 4
drwxr-xr-x 2 root root 1024 Nov 26 1996 crontab/
drwxr-xr-t 2 root root 1024 Nov 28 1993 emacs/
drwxr-xr-x 2 root root 1024 Nov 21 1996 samba/
drwxr-xr-x 2 root root 1024 Jul 15 1997 subsys/
/crontab contient une série de liens symboliques style root ->
../../spool/cron/crontabs/root
où se trouvent les sources "en dur". Après avoir exécuté crontab -e,
copier les fichiers /var/spool/cron/crontabs/{$USER, cron.update} dans
/var/lock/crontab.
cron doit être lancé par /usr/sbin/crond -l10 -c /var/lock/crontab
>>/var/adm/cron 2>&1 pour aller chercher ses fichiers sur le disque en
mémoire.
Le répertoire /var/lock/samba contient les fichiers browse.dat et
wins.dat, qui sont rafraichit périodiquement. Pour forcer smbd et nmbd
à utiliser ce répertoire, ajouter dans /usr/local/samba/lib/smb.conf :
lock directory = /var/lock/samba
Dernier avantage : après un reboot, il n'y a plus de "stale locks" !
1166..1155..88..11.. ccrroonn
Le démon cron(8) lance des programmes à certaines heures. Il n'est pas
directement en cause dans les accès disques (il ne fait que des accès
en lecture pour vérifier que ses tables n'ont pas changé mais ces
informations sont la plupart du temps dans le cache disque) Certaines
distributions insèrent dans la crontab(5) des processus lancés toutes
les quelques minutes. Jetez un coup d'oeil dans les crontabs des
utilisateurs démons (root, news, uucp...) ou dans le fichier
/etc/crontab et faites le ménage.
Dans certaines distributions, le programme atrun est lancé toutes les
minutes. Il sert à exécuter des programmes à une date donnée avec les
commandes at et batch. Si vous ne vous en servez pas, désactivez-le,
sinon essayez le démon atd du package at-3.1.*.
Conservez les lignes qui nettoient les logs et rassemblez-les autour
d'une même heure.
1166..1155..88..22.. mmggeettttyy
mgetty vérifie toutes les quelques minutes que le modem répond bien.
Comme il note toutes ses actions dans un fichier de log (en fonction
du paramètre debug) cela entraîne des accès disques non désirables.
Parade: Mettre une période de vérification démesurément longue dans
mgetty.config. Par exemple :
modem-check-time 360000
vérifie toutes les 100 heures. Cette option n'a pas l'air
désactivable.
1166..1155..88..33.. llpprr NNGG
lpd vérifie la queue et l'activité des démons toutes les dizaines de
minutes.
Parade : désactivez cette option dans /etc/lpd.conf :
poll_time 0
1166..1155..88..44.. aappaacchhee
Le serveur maître httpd discute avec ses co-serveurs via le fichier
log/apache_status.
Parade : lancez httpd via inetd.
De nombreux commentaires déconseillent d'utiliser apache avec inetd
pour des raisons de performance (inetd doit forker un serveur qui va
relire et analyser sa config à chaque URL demandée) mais si votre
serveur n'a pas énormément d'accès, c'est tout à fait jouable.
1166..1155..88..55.. bbiinndd
bind 8.1 (named) logue toutes les heures des informations sur ses
activités.
Parade: Envoyez ces information ailleurs que sur le disque dur (sur
une console, par exemple ou désactivez-les carrément. Dans
/etc/named.conf :
logging {
category statistics { null; };
category maintenance { null; };
};
1166..1155..88..66.. ssqquuiidd
Squid fait constamment le ménage dans les fichier cachés.
Parade : aucune avec squid lui même, mais on peut utiliser le module
proxy d'apache (voir plus haut). Ce module n'est pas actif dans la
configuration par défaut. Vous devrez peut-être recompiler apache pour
vous en servir.
1166..1155..88..77.. sseennddmmaaiill
Sendmail vérifie périodiquement la queue pour réexpédier le courrier
qui peut s'y trouver.
Parade : Avez vous vraiment besoin d'un sendmail en démon (c.-à-d.
votre machine est elle censée recevoir du courrier par SMTP) ? Si vous
pensez que non, tuez le processus et vérifiez que votre lecteur de
courrier fonctionne encore (mail, vm, rmail, mush, pine... se passent
de démon mais mh en a parait-il besoin). Regardez aussi si vous ne
pouvez pas vous servir du démon d'une autre machine.
Si vous avez vraiment besoin de sendmail en démon, lancez le au boot
sans l'option -q [durée] et videz la queue en lançant sendmail -q via
la crontab aux heures que vous voudrez (par exemple, en même temps que
le nettoyage des fichiers de logs).
1166..1155..99.. LLee mmoonniitteeuurr
Les moniteurs suivant la norme VESA DPMS peuvent être mis en veille.
Le moniteur passe successivement par plusieurs étapes :
· Standby
· Suspend (coupure du signal hsync ou vsync et écran noir)
· Off (coupure des signaux hsync et vsync et écran noir)
Le paramétrage est différent selon que l'on se trouve sous X ou pas.
1166..1155..99..11.. LLaa ccoonnssoollee
La commande setterm permet de déterminer si on utilise DPMS et avec
quelle durée :
$ setterm -blank 10 # extinction après 10 minutes (défaut)
$ setterm -powsersave on
On peut faire un réglage plus fin avec les séquences d'échappement:
ESC[9;intervalle] "intervalle" est le nombre de minutes
d'inactivité avant d'entrer en mode "suspend"
ESC[14;intervalle] nombre de minutes d'inactivité entre le mode
"suspend" et le mode "off".
Voir, dans les sources de linux, le fichier drivers/char/vesa_blank.c
pour plus de détails.
1166..1155..99..22.. XXFFrreeee8866
Dans XFree86 3.3 et supérieur, les valeurs par défauts sont
initialisées dans le fichier XF86Config(4). Pour activer le mode DPMS,
ajoutez dans la section Devices :
Option "power_saver"
Ensuite vous pouvez paramétrer les délais StandbyTime, SuspendTime et
OffTime de la section Monitors comme indiqué dans le manuel.
On peut changer ces valeurs au vol ou passer dans un état particulier
avec la commande xset(1).
1166..1155..1100.. LLaa CCPPUU
Les BIOS supportant APM (Advanced Power Management) peuvent faire
passer le système par 3 stades d'inactivité :
· Doze: le système réduit 80 % de ses activités
· Standby: le système réduit 92 % de ses activités
· Suspend: le système est réduit dans l'état le plus inactif possible
(99 %) et aura besoin d'un temps de chauffe pour repartir.
Lorsque le système est ralenti, Linux perd la notion du temps réel
(son horloge est ralentie) Tous les programmes qui effectuent des
actions périodiques (en particulier cron) sont perturbés. L'horloge
est remise à l'heure une fois le système reparti si le noyau est
compilé pour supporter APM (sinon, remettez-la avec clock).
Si vous comptez faire des gros calculs, utilisez la crontab ou si
votre machine fait office de serveur, je doute que les options APM
vous soient utiles, mais sur un portable c'est sûrement tout autre
chose (si quelqu'un m'offre un portable, je lui ferais part de mes
impressions.)
L'utilitaire apmd (
) permet de
surveiller les états liés à APM ou forcer la suspension.
1177.. SSuuiitteess bbuurreeaauuttiiqquueess
1177..11.. SSttaarrOOffffiiccee
StarOffice est une suite bureautique éditée par StarDivision GMBH
(Allemagne), dont il existe une version dite "non-commerciale"
destinée à Linux.
Les modules disponibles sont : StarWriter (traitement de texte),
StarCalc (tableur), StarImpress (présentation), et d'autres outils
orientés communication (e-mail, Usenet, etc.).
Le produit est disponible par téléchargement sur leur site web
(attention, c'est _t_r_è_s gros), ou sous forme
de CD-ROM, directement chez StarDivision.
1177..11..11.. PPrréé--rreeqquuiiss
La version en cours de StarOffice (4.0 release 3) nécessite une
configuration 486, 32 Mo de RAM, une carte vidéo et 125 Mo d'espace
disque.
Actuellement, le produit fonctionne avec une libc 5.4.22 ou
supérieure, mais pas avec une glibc (dans ce dernier cas, il suffit de
récuperer une libc 5, de la placer dans un des repertoires adéquat --
voir le fichier /etc/ld.so.conf- et vérifier quelle est bien reconnue
par le système à l'aide de la commande ldconfig -v).
Les langues disponibles sont l'anglais et l'allemand.
La version 5, annoncée, supporte d'ores et déjà 8 langues, et en
supportera 24 d'ici fin 1999.
1177..11..22.. IInnssttaallllaattiioonn
L'ensemble des fichiers nécessaires se trouve dans un seul répertoire.
L'installation se déroule en deux étapes : l'installation du produit
d'abord, puis l'installation spécifique pour chaque utilisteur.
Un fois dans le répertoire du produit (téléchargé ou CD-ROM), il
suffit d'exécuter, sous X-Window, le script setup pour lancer
l'installation. L'ensemble du processus est très intuitif, et le
programme d'installation est de qualité professionnelle. Pour
parachever l'installation, il faut soit rajouter le repertoire
_r_e_p_e_r_t_o_i_r_e_-_d_'_i_n_s_t_a_l_l_a_t_i_o_n_/_b_i_n de StarOffice dans la variable _$_P_A_T_H
soit faire un lien de _r_e_p_e_r_t_o_i_r_e_-_d_'_i_n_s_t_a_l_l_a_t_i_o_n_/_b_i_n_/_s_o_f_f_i_c_e vers un
_s_o_f_f_i_c_e dans un répertoire situé dans _$_P_A_T_H (_/_u_s_r_/_l_o_c_a_l_/_b_i_n par
exemple).
1177..11..33.. UUttiilliissaattiioonn
L'utilisation de StarOffice ressemble à celle de toute autre suite
bureautique : on démarre la session avec soffice, et tout le reste se
fait à la souris.
Il est possible de travailler sur des documents issus d'autres
systèmes (en particulier Microsoft Office), mais en général, les
filtres ne sont pas disponibles pour les toutes dernières versions.
L'impression s'effectue sans problème sur une imprimante PostScript,
via le système standard lpr (l'auteur dispose d'une imprimante
compatible HP LaserJet II pilotée via GhostScript), et ne semble pas
poser de problèmes de performances.
1177..11..44.. PPooiinnttss ffaaiibblleess
Eh, oui, il faut bien qu'il y en ait :-). La liste qui suit est
certainement très loin d'être exhaustive, mais représente les
principaux problèmes rencontrés par l'auteur.
Certains utilisateurs ont rencontré un problème d'instabilité
récurrent (StarOffice se bloque, sans aucun message ni trace de log).
Si ce blocage est immédiat, en général, il suffit d'ajouter /lib dans
la liste des bibliothèques utilisées dans le script soffice. Si ce
blocage est aléatoire après un certain temps d'utilisation, alors il
ne semble pas évident d'en trouver l'origine.
Les filtres vers des formats externes (testé pour Excel 5) posent
parfois des problèmes, aussi bien en importation qu'en exportation
(perte des attributs de formatage, en particulier).
Le prix demandé pour la version non-commerciale semble assez élevé, au
vu des autres points faibles. Il faut espérer qu'une mise à jour sera
disponible à un prix plus raisonnable.
Enfin, l'absence de version française est de nature à décourager les
non-anglophones, mais cela devrait être réglé avec la version 5.
1177..11..55.. CCoonncclluussiioonn
Pour conclure, on doit encore considérer StarOffice V4.0 comme une
version bêta d'une suite bureautique très prometteuse.
Il est vraisemblable que la version 5 corrige les principaux points
faibles du produit, ce qui en fera une alternative tout à fait
présentable à la suite de Microsoft.
1188.. PPoouurr aalllleerr pplluuss llooiinn
1188..11.. ""BBiieenn ddéébbuutteerr ssoouuss LLiinnuuxx"" ((VV 22..22..22))
Ce livre est la traduction du livre "LLiinnuuxx Installation and Getting
Started", version 2.2.2, de Matt Welsh (mdw@sunsite.unc.edu). La
traduction a été réalisée par René Cougnenc et elle est disponible sur
ftp.lip6.fr dans /pub/linux/french/books.
1188..22.. LLiivvrreess
Bien que LLiinnuuxx a pour principe d'être entièrement gratuit, de nombreux
ouvrages sont vendus dans le commerce.
· "Le système LLiinnuuxx" par Matt Welsh & Lar Kaufman (618 pages, environ
280FF T.T.C.) chez O'Reilly. Traduction de René Cougnenc.
· "Administration Réseau sous LLiinnuuxx" par Olaf Kirch (336 pages,
environ 220FF T.T.C.) chez O'Reilly. Traduction de René Cougnenc.
· "Linux Kernel Internals", seconde édition par M. Beck, H. Böhme, M.
Dziadza, U. Kunitz, R. Magnus et D. Verworner chez Addison-Wesley ;
· "Programmation Linux 2.0, API Système et Fonctionnement du noyau"
par Rémy Card, Éric Dumas et Franck Mével chez Eyrolles. Existe en
version espagnole et anglaise.
À noter que vous pouvez récupérer les sources LaTeX de la première
version d'une traduction du deuxième ouvrage sur ftp.lip6.fr dans
/pub/linux/french/books.
Le nombre de livres concernant Linux a eu tendance à exploser ces
derniers temps. Vous pouvez consuter le site qui essaye de présenter les différents
livres disponibles.
1188..33.. LLeess HHoowwTToo''ss
La plupart des HowTo's ou mini HowTo sont désormais traduits (ou en
cours de traduction). Ils sont disponibles sur ftp.lip6.fr dans le
répertoire /pub/linux/french/docs/HOWTO. Ces documents sont égalements
postés dans le forum fr.comp.os.linux.annonces mensuellement.
En voici la liste :
HowTo :
Access-HOWTO Alpha-HOWTO Assembly-HOWTO
Benchmarking-HOWTO Boot-disk-HOWTO Bootdisk-HOWTO
BootPrompt-HOWTO Busmouse-HOWTO CD-Writing-HOWTO
CDROM-HOWTO Chinese-HOWTO Commercial-HOWTO
Configuration-HOWTO
Database-HOWTO Distribution-HOWTO DNS-HOWTO
DOS-to-Linux-HOWTO DOSEMU-HOWTO DOStoLinux-HOWTO
ELF-HOWTO Ethernet-HOWTO Firewall-HOWTO
Ftape-HOWTO GCC-HOWTO Glibc2-HOWTO
HAM-HOWTO Hardware-HOWTO HOWTO-Index
Installation-HOWTO IPX-HOWTO ISP-Hookup-HOWTO
Java-CGI-HOWTO Java-HOWTO Kernel-HOWTO
Keyboard-HOWTO LinuxDoc-Emacs-Ispell-HOWTO Liste-des-HOWTO
Mail-HOWTO MGR-HOWTO Modems-HOWTO
Module-HOWTO NET-3-HOWTO Net2-HOWTO
News-HOWTO NFS-HOWTO NIS-HOWTO
Oracle-HOWTO PCI-HOWTO PostgreSQL-HOWTO
PPP-HOWTO Printing-HOWTO Printing-Usage-HOWTO
Reading-List-HOWTO Root-RAID-HOWTO SCSI-HOWTO
SCSI-Programming-HOWTO Serial-HOWTO Serial-Programming-HOWTO
Shadow-Password-HOWTO SMB-HOWTO Sound-HOWTO
Sound-Playing-HOWTO SRM-HOWTO Term-HOWTO
TeTeX-HOWTO Tips-HOWTO UMSDOS-HOWTO
UPS-HOWTO UUCP-HOWTO VAR-HOWTO
Video-HOWTO Virtual-Services-HOWTO Visual-Bell-HOWTO
WWW-HOWTO WWW-mSQL-HOWTO XFree86-HOWTO
Mini-HowTo :
3-Button-Mouse Advocacy Anon-ftp
BogoMips Bridge+Firewall Bzip2
Cable-Modem CD-Writing Clock
Colour-ls Cyrus-IMAP DHCPcd
DHCPd Dial-On-Demand Diskless
DPT-Hardware-RAID Ext2fs-Undeletion Fax-Server
Hard-disk-upgrade Install-From-ZIP IO-Port
IP-Alias IP-Masquerade IP-Subnetworking
ISP-Connectivity Jaz-Drive Jaz
Kerneld Large-IDE LBX
Leased-Line LILO Linux+FreeBSD
Linux+NT-Loader Linux+Win95 Mail2News
Man-Page MIDI+SB Modules
Multi-Ethernet NFS-Root-Client NFS-Root
Postgres PPP-over-minicom Pre-Installation-Checklist
Proxy-ARP Public-Web-Browser Quota
RCS Remote-X-Apps RPM+Slackware
Sendmail+UUCP Sig11 Slip+ProxyARP
Small-Memory Soundblaster-AWE StarOffice
Swap-Space Term-Firewall TkRat
Token-Ring Update Virtual-wu-ftpd
Visual-Bell Win95+Win+Linux Win95+Win3x+Linux
X-Terminal XFree86-XInside Xterm-Title
ZIP-Install ZipIomega
Pour voir la liste actuelle des How-To traduits, consultez le document
Liste-des-HowTo aux adresses habituelles. Toutefois, il reste encore
du travail (traduction, mise-à-jour ou corrections de documents) ! Si
jamais vous voulez vous joindre à l'équipe des traducteurs, vous
pouvez vous abonner à la liste de traduction :
mail majordomo@Linux.EU.Org
subscribe traduc
Le nouveau coordinateur des traductions que je suis sera très content
de vous répondre !
1199.. AAddrreesssseess
Voici quelques bonnes petites adresses :
· sites FTP
· ftp.lip6.fr : miroir de tsx-11.mit.edu, de sunsite.unc.edu avec les
dernières mises à jour du noyau, et surtout toute l'arborescence
française. Il s'agit du site de référence en France concernant
Linux (et sûrement pour le reste également... bravo Rémy !).
· ftp.ese-metz.fr : miroir de ftp.lip6.fr ;
· ftp.loria.fr (miroir de sunsite et du LIP6) ;
· une liste plus complète est fournie dans la feuille d'information
que vous pouvez consulter au début de ce guide.
· BBS : la liste des BBS peut être trouvée dans la feuille
d'information au début de ce guide ;
· WWW :
· : le site officiel des howto en
français. C'est ici que vous trouverez toutes les version html.
C'est également le site officiel du Guide du ROOTard.
· : miroir concernant les howto. Vous
trouverez sur ce serveur un certain nombre d'autres informations,
comme par exemple tous les articles postés depuis plus d'un an dans
f.c.o.l.
· : ma modeste page dédiée à
LLiinnuuxx.
· Listes LLiinnuuxx dans les régions :
· Toulouse :
majordom@arlesienne.ensica.fr :
subscribe linux-31
· Bordeaux :
· Dauphiné :
· Lyon :
· Linux Journal Français (Les echos de linux) : créé par Pierre
Ficheux et moi-même, ce journal est diffusé sur le Web, mais les
articles sont également disponibles sur certains serveurs ftp :
.
Serveur ftp : ftp.lip6.fr:/pub/linux/french/echo-linux.
PPoouurr ttrroouuvveerr ddee ll''aaiiddee :: dans un premier temps, essayez de trouver les
renseignement dans ce guide. Ensuite, regardez les HowTo. Enfin, si
vous séchez, jetez un coup d'oeil dans les forums fr.comp.os.linux.*.
2200.. CCoonnttrriibbuuttiioonnss
Voici la liste des personnes ayant participé à la réalisation de ce
document. Il est fort possible que j'en ai oublié... mes excuses !
Merci à tous.
· Ceux sans qui ce document ne serait pas ce qu'il est :
· Stéphane Bortzmeyer (bortzmeyer@pasteur.fr)
· Rémy Card (Remy.Card@freenix.org)
· René Cougnenc
· Pierre Ficheux (pierre@rd.lectra.fr)
· Nat Makarévitch (nat@linux-france.com)
· Julien Simon (Julien.Simon@freenix.org)
· Contributions :
· Jean-Michel Antoine (Jean-Michel.Antoine@loria.fr)
· Guylhem Aznar (guylhem@danmark.linux.eu.org)
· Michel Billaud (billaud@labri.u-bordeaux.fr)
· Stéphane Chazelas (Stephane.CHAZELAS@enst-bretagne.fr)
· Laurent Chemla (chemla@brainstorm.eu.org)
· Bernard Choppy (choppy@imaginet.fr)
· Jean Charles Delepine (delepine@aldil.linux.eu.org)
· Jean-Albert Ferrez (Jean-Albert.Ferrez@epfl.ch)
· Laurent Frigault (lfrigault@teaser.fr)
· Éric Jacoboni (jaco@mail.dotcom.fr)
· Frédéric Lepied (fred@sugix.frmug.fr.net)
· Michel Lespinasse ( walken@via.ecp.fr)
· Antoine Levasseur (levavass@efrei.fr)
· Stephane Marzloff (100557.571@compuserve.com)
· Marc Merlin (marc.merlin@efrei.fr)
· Thomas Parmelan (Thomas.Parmelan@darshiva.efrei.fr)
· François Pétillon (fantec@latulipe.freenix.fr)
· Thomas Quinot (thomas@cuivre.fdn.fr)
· David Robert (david@anrtt.inp-fc.fr)
· Marc Schaeffer (schaefer@vulcan.alphanet.ch)
· David Segonds (David.Segonds@ifp.fr)
· Sylvain Stéphant(sylvain.stephant@mail.dotcom.fr)
· Olivier Tharan (tharan@int-evry.fr)
· J.M. Vansteene (J.M.Vansteene@frcl.bull.fr)
2211.. SSii vvoouuss vvoouulleezz ppaarrttiicciippeerr aauu ddéévveellooppppeemmeenntt ddee LLiinnuuxx
Linux est un système ouvert, qui évolue. De nombreux développements
sont actuellement en cours, tels que _W_i_n_e (WWIINNdows EEmulator), le
projet de documentation de Linux (LLDDPP), l'internationalisation. Tous
ces projets (et bien d'autres) sont réalisés par des gens de bonne
volonté qui donnent un peu de leur temps. Cela va de la programmation
à la traduction de documents, etc.
Si jamais vous voulez donner un peu de votre temps à LLiinnuuxx, n'hésitez
surtout pas à me contacter.
2222.. TThhaatt''ss aallll ffoollkkss
Voila, c'est fini.
Si certains points vous semblent obscurs, etc, n'hésitez pas à me
contacter. Ce guide est amené à évoluer, mais il ne peut évoluer que
grâce à vvoouuss, donc si vous avez trouvé un truc achtement génial,
envoyez-le : (Eric.Dumas@freenix.org ou Eric.Dumas@Linux.EU.Org).
Palo Alto, le 21 Septembre 1998. Mais que diable allait-il faire dans
cette galère...